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Conception graphique: L&A Peiffer Jules VERNE Michel Strogoff lePetitLittéraire.fr simplifiez-vous la lecture Résumé MICHEL STROGOFF JULES VERNE Rédigé par Cécile Perrel, maitre en Lettres Modernes Jules Verne est un écrivain français né à Nantes le 8 février 1828 et mort à Amiens le 24 mars 1905. Il est populaire dans le monde entier et son œuvre, qui comprend principalement des romans d’aventures, est, après celle d’Agatha Christie, la plus traduite dans le monde. Jules Verne n’était pourtant pas destiné à une carrière littéraire puisqu’il débute des études de droit à Paris en 1848 dans l’optique de succéder à son père, avoué à Nantes. Mais dans la capitale, il se lie avec les deux Alexandre Dumas, le père et le fils, qui l’introduisent dans les milieux littéraires. Ainsi, en 1852, il abandonne définitivement le droit pour se consacrer à l’écriture, notamment au théâtre. Il connait pourtant son premier succès avec un roman, Cinq semaines en ballon, en 1863. Ses œuvres les plus célèbres sont Voyage au centre de la Terre (1864), Vingt mille lieues sous les mers (1870) ou encore Le tour du monde en quatre-vingts jours (1872). UN CAPTIVANT ROMAN D’AVENTURES Michel Strogoff fut publié en 1876 et a été spécialement écrit pour la visite du tsar à Paris. Ce roman décrit le parcours de Michel Strogoff, courrier du tsar, de Moscou à Irkoutsk, une ville de Sibérie orientale. Il est chargé de prévenir le grand-duc, le frère du tsar, sans nouvelle de Moscou depuis la coupure des fils du télégraphe, de l’invasion imminente de la Sibérie par les Tartares, commandés entre autres par le traitre Ivan Ogareff. Lors de son périple, Michel Strogoff rencontre de multiples embuches et doit faire face à de nombreux contretemps. Il arrive donc à destination au bout de trois mois, au lieu des dix-huit jours prévus… • Né en 1828 à Nantes, décédé en 1905 à Amiens • Écrivain français • Quelques-unes de ses œuvres : Cinq semaines en ballon (1863), roman Michel Strogoff (1876), roman Vingt mille lieues sous les mers (1869-1870), roman RÉSUMÉ Première partie Une nuit de mi-juillet, au Palais-Neuf à Moscou, le czar donne une soirée et la fête bat son plein. Pourtant, le souverain n’est pas serein : la Sibérie est la cible d’une invasion fomentée par le traitre Ivan Ogareff aidé du chef tartare Féofar- Khan. Ogareff était un officier du corps spécial des courriers du czar, avant d’être chassé par le grand-duc, frère du czar, et condamné à l’exil en Sibérie pour avoir mené diverses intrigues dangereuses pour la Russie. Il a finalement été gracié par le czar lui-même, mais il veut aujourd’hui se venger en tuant le grand-duc. Le czar a été informé du début de l’invasion et de la coupure des fils du télégraphe vers certaines villes de Sibérie orientale, région où le grand-duc se trouve en visite. Le seul moyen de le prévenir du danger qu’il court, c’est de trouver un homme de confiance qui pourrait parcourir les milliers de kilomètres qui séparent Moscou d’Irkoutsk, la ville de Sibérie où séjourne le grand-duc. On décide alors d’y envoyer Michel Strogoff, jeune Sibérien de trente ans qui est officier dans le corps prestigieux des courriers du czar. Michel Strogoff quitte le palais dans la nuit. Bien qu’on essaie de ne pas ébruiter l’annonce de l’invasion, deux hommes sont au courant, deux journalistes européens : l’un est anglais et se nomme Harry Blount, le second est français et s’appelle Alcide Jolivet. Tous deux décident de gagner la Sibérie afin d’être sur le théâtre des opérations. Au plus rapide, le voyage de Moscou à Irkoutsk se fait en dix-huit jours, mais, en règle générale, il faut compter quatre à cinq semaines de voyage. Michel Strogoff quitte Moscou sous le nom de Nicolas Korpanoff et se fait passer pour un commerçant. Son périple commence en train : il remarque une jeune fille voyageant seule. À Nijni-Novgorod, où il doit s’embarquer pour Perm, une annonce officielle surprend tout le monde : il est désormais interdit à tout sujet russe de sortir de la province et à tout sujet étranger d’origine asiatique d’y pénétrer. Michel Strogoff étant porteur d’un laissez- passer, cette mesure ne complique en rien son voyage. Il décide par ailleurs d’aider la jeune fille rencontrée dans le train, qui ne possède pas d’autorisation, en la faisant passer pour sa sœur. Elle embarque donc avec lui à bord du Caucase, bateau dans lequel ont aussi embarqué les deux journalistes européens. Alors qu’il se promène sur le pont réservé à la troisième classe, Michel Strogoff remarque un groupe de bohémiens qui attirent son attention par leur conversation : ils sont au courant qu’un courrier du czar a quitté Moscou et semblent persuadés que celui-ci n’arrivera pas à destination. Le lendemain, la jeune fille que Michel Strogoff a prise sous sa protection se confie à lui. Elle se nomme Nadia Fédor et part rejoindre son père exilé à Irkoutsk. Sa mère étant morte un mois plus tôt, elle a demandé au gouvernement l’autorisation de rejoindre son seul parent encore vivant. Le 19 juillet, le bateau accoste à Perm. Là, Michel Strogoff achète une voiture et loue les services d’un cocher afin de poursuivre son voyage par la route, toujours accompagné de Nadia. Deux jours plus tard, ils sont au pied des monts Ourals, mais alors qu’ils s’y engagent de nuit, un formidable orage se déchaine et, soudain, des cris se font entendre. Michel Strogoff se porte au secours de deux voyageurs en mauvaise posture qui ne sont autres que les deux journalistes, Harry Blount et Alcide Jolivet. Ils continuent le voyage ensemble. Le 23 juillet, ils arrivent en vue d’Ichim, où ils espèrent pouvoir changer de chevaux au relais de poste. Là, ils apprennent que l’invasion tartare gagne du terrain. Soudain, un voyageur fait irruption et demande à changer ses chevaux. Mais les derniers disponibles ont déjà été réservés par Michel Strogoff. L’inconnu provoque alors ce dernier, allant jusqu’à le frapper. Michel Strogoff, malgré l’insulte, reste de marbre : il doit se concentrer sur sa mission et ne pas risquer de dévoiler sa véritable identité. L’autre voyageur quitte donc l’endroit avec les derniers chevaux Quelques jours plus tard, alors qu’ils traversent un fleuve, Michel et Nadia sont attaqués par des guerriers tartares et, tandis que Nadia est faite prisonnière, Michel réussit à s’enfuir. Le 25 juillet, Michel Strogoff arrive en vue d’Omsk, où vit Marfa, sa mère, à qui il a décidé de ne pas rendre visite afin d’assurer sa fausse identité. Il la rencontre cependant par hasard dans une salle de restaurant : il nie la connaitre et la traite de folle, quittant précipitamment l’endroit. Marfa comprend, mais trop tard, que son fils est certainement en mission. Elle est arrêtée et amenée à Ogareff qui comprend aussitôt le rôle de Michel Strogoff. De son côté, celui-ci a reconnu Ogareff, qui n’est autre que le voyageur avec lequel il a eu une altercation à Ichim. Michel Strogoff réussit à quitter la ville et poursuit son voyage. Il retrouve Harry Blount et Alcide Jolivet, mais les trois hommes sont capturés par les Tartares et emmenés dans un camp de prisonniers. Deuxième partie Ce camp est celui où vit Féofar Khan. Quelques jours plus tard, Ogareff et son armée arrivent. Harry Blount et Alcide Jolivet demandent leur liberté puisqu’ils sont neutres dans le conflit. Elle leur est accordée. C’est également là qu’ont été conduites Nadia et Marfa Strogoff. Lorsque les deux femmes se rencontrent, en parlant, Marfa comprend que Nicolas Korpanoff et Michel Strogoff ne sont qu’une seule et même personne. Afin que Michel Strogoff dévoile sa mission, Ogareff fait venir Marfa et s’apprête à la torturer au fouet, mais aussitôt, Michel s’empare du fouet et frappe Ogareff au visage, lui laissant une balafre indélébile. Pour cet outrage, Michel Strogoff est condamné à la cécité. La sentence est exécutée par un bourreau qui présente devant ses yeux un sabre chauffé à blanc qui lui brule la cornée. Ogareff s’empare de la lettre du czar, mais Nadia promet à Michel de le conduire jusqu’à Irkoutsk. Ils commencent alors, à pied, un pénible voyage. Après plusieurs jours de marche, ils rencontrent un paysan dans une charrette qui accepte de les conduire jusqu’à leur destination. Sur le chemin, ils ne trouvent que ruines calcinées et désolation ; les Tartares ont semé la terreur sur leur passage. Aussi, brusquement, se retrouvent-ils nez à nez avec les ennemis : ils sont de nouveau faits prisonniers. Cependant, rapidement, la corde qui les relie à leur geôlier se défait, et Michel et Nadia se retrouvent seuls au milieu de la steppe. Ils reprennent alors leur marche. Nadia guide Michel de son mieux et ils se retrouvent sur les rives du lac Baïkal, où ils embarquent sur un radeau avec d’autres personnes. Le hasard fait que, sur cette embarcation, se trouvent Alcide Jolivet et Harry Blount. Pendant ce temps, à Irkoutsk, la situation s’aggrave : la ville est encerclée par les troupes tartares et les renforts russes se font attendre. uploads/Voyage/ michel-strogoff-racsumac.pdf
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- Publié le Jan 30, 2022
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