Cah ORSTOM sCr Sci hum V - NOTES SUR LES BILALA DU FITRI F HAGENBUCHER INTRODUCTION L ? aspect fragmentaire voire disparate présenté par cette étude est consécut f à la suspension prématurée de nos travaux dans le courant du mois d ? avril Nous ne pouvion

Cah ORSTOM sCr Sci hum V - NOTES SUR LES BILALA DU FITRI F HAGENBUCHER INTRODUCTION L ? aspect fragmentaire voire disparate présenté par cette étude est consécut f à la suspension prématurée de nos travaux dans le courant du mois d ? avril Nous ne pouvions prétendre intégrer les éléments recueillis en deux mois et demi de terrain dans une étude exhaustive des connaissances acquises par tous les auteurs ayant traité ce sujet ni exploiter les inbrications évidentes qu ? ils présentent sur le plan historique avec le Kanem et les deux grands voisins du Fitri le Ouada? et le Baguirmi Il incombera donc à des études ultérieures de situer cette présentation plus que succincte de la Société Boulala dans un cadre plus vaste Transcriptions phonétiques B ? h implosive glotalisée x fricative sonore velaire PS occlusive bilabiale très marquée ? occlusive vélaire ê voyelle antérieure non arrondie demi-ouverte Section ORSTOM Sciences humaines rue Bayard Paris-S ? C F HAGENBUCHER CONSIDERATIONS GÉNÉRALES SUR LA SOCIÉTÉ BOULALA LES POPULATIONS - Le pays BOULALA aujourd ? hui érigé en canton chef lieu Yao est délimité au Nord par le treizième parallèle à l ? Ouest par le e méridien à l ? Est par Malabes et Alifa au Sud par Abourda et Guéria Le Lac Fitri est l ? accident géographique indépendamment duquel on ne saurait comprendre le mode de vie l ? organisation sociale et la spiritualité d ? un peuple dont les ressources et le destin historique ont longtemps tenu aux variations du niveau des eaux de la lagune dont la super ?cie est de km aux basses eaux mais peut doubler ou même tripler lors des crues les plus importantes qui inondent la région delta? que du Batha et envahissent la zone dunaire du SO Alors qu ? aujourd ? hui la population Boulala est dispersée sur une super ?cie de km entre les points extrêmes d ? Am-Djemena Abourdah Guéria et Am-Kamfouta elle était rassemblée au XIXe siècle en gros villages situés sur les rives de la lagune et vivant repliés sur eux-mêmes Les Baguirmiens les appellent Lis ou Lisi ainsi que leurs voisins les Kouka les Médogo les Abou Semen et les Mayaginé Ils se prénomment entre eux Balala mais sont appelés Bilala ou Boulala par les étrangers Nous conserverons cette dernière appellation en usage courant dans l ? ensemble du Tchad et communément employée par tous les auteurs La sécurité instaurée et maintenue sur la région dès le début de l ? ère coloniale a entra? né l ? éclatement de ces agglomérations la constitution de nouveaux villages et partant l ? exploitation des zones de dunes propices à la culture du petit mil L ? implantation traditionnelle de la population était la suivante - Yao et Djiro formant une seule unité sociologique - Le groupe Galnoro en arabe naga terrain plat au NO du lac avec des agglomérations de Dini Kabir en français Grand Dini en boulala Dini BO en arabe Dini Kabir en

  • 33
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager