Sequence poesie apollinaire x27 21 revisee 3 textes en premiere generale
Guillaume APOLLINAIRE Alcools Parcours associé modernité poétique TEXTE Les colchiques ? Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s ? empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilasir Y eurit tes yeux sont comme cette eur-là Viol? tres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s ? empoisonne Les enfants de l ? école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l ? harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs ?lles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les eurs battent au vent dément Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal euri par l ? automne TEXTE Le voyageur ? Ouvrez-moi cette porte o? je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l ? Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre Avec le paquebot orphelin vers les ?èvres futures Et de tous ces regrets de tous ces repentirs Te souviens-tu Vagues poissons arques eurs surmarines Une nuit c ? était la mer Et les euves s ? y répandaient Je m ? en souviens je m ? en souviens encore Rédaction vers publication en revue D'abord publié en revue en sept Poète ami d'Apollinaire à Fernand Fleuret Alcools Modernité poétique CUn soir je descendis dans une auberge triste Auprès de Luxembourg Dans le fond de la salle il s ? envolait un Christ Quelqu ? un avait un furet Un autre un hérisson L ? on jouait aux cartes Et toi tu m ? avais oublié Te souviens-tu du long orphelinat des gares Nous travers? mes des villes qui tout le jour tournaient Et vomissaient la nuit le soleil des journées Ô matelots ô femmes sombres et vous mes compagnons Souvenez-vous-en Deux matelots qui ne s ? étaient jamais quittés Deux matelots qui ne s ? étaient jamais parlé Le plus jeune en mourant tomba sur le côté Ô vous chers compagnons Sonneries électriques des gares chant des moissonneuses Tra? neau d ? un boucher régiment des rues sans nombre Cavalerie des ponts nuits livides de l ? alcool Les villes que j ? ai vues vivaient comme des folles Te souviens-tu des banlieues et du troupeau plaintif des paysages Les cyprès projetaient sous la lune leurs ombres J ? écoutais cette nuit au déclin de l ? été Un oiseau langoureux et toujours irrité Et le bruit éternel d ? un euve large et sombre Mais tandis que mourants roulaient vers l ? estuaire Tous les regards tous les regards de tous les yeux Les bords étaient déserts herbus silencieux Et la montagne à l ? autre rive était très claire Alors sans bruit sans qu ? on pût voir rien de vivant Contre le mont passèrent des ombres vivaces De pro ?l ou soudain tournant leurs vagues faces Et tenant l ? ombre de leurs lances
Documents similaires










-
33
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Jui 29, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 30.8kB