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Textes de patrimoine 3am faizo kenzo

Textes de patrimoine am Faizo Kenzo La touiza Ce mercredi ??là je me rendis à Tizi lieu de rendez vous Avant le lever du soleil une légère brise faisait sentir la tièdeur des champs ? Une trentaine de paysans tous armés de faux s ? y trouvaient ? A sept heures d ? un seul mouvement les hommes pour la plupart de rudes costauds se débarrassèrent de leurs burnous et s ? alaignèrent tout de suite sur la bordure des champs prêts à la besogne Campés sur leurs jambes écartées le corps en avant et dans un mouvement de droite à gauche les hommes moissonaient le chant ? La chaleur se faisait de plus en plus intense la sueur coulait le long des dos luisait sur les bras les visages tannés Néanmoins les faux continuaient à si er à mordre faisant place nette devant elles Grisés par le parfun de la moisson les paysans brulaient l ? espace Parfois l ? un d ? entre eux se redressait sou ait un instant essuyait d ? un geste machinal son front ruisselantet le bras appuyé sur le manche de sa faux il contemplait d ? un ?il satisfait le travail déjà fait Si la soif lui brulaitla gorge il faisait signe d ? un porteur d ? eau qui lui apportait de boire dans une cruche d ? argile Le moissonneur buvait longuement ? Puis reprenait le travail A onze heures bien qu ? il ne resta que quelques ares à faucher l ? hôte ordonna une halte Nous continuons dit gaillardement un petit vieux Nous aurons bientôt ?ni ? Quelques minutes avant midi le champ entier avait l ? apparence d ? un mouton fra? chement tondu Fatigués maissatisfaits nous nousdirige? mes vers un olivier o? trois plats de couscous nous attendaient Assis en rond autour des plats chacunde nouseut droit à un morceau de viande gros comme un poig et à du lait caillé à volonté Aprés quoi il y eut des éclats de rire des rappels de souvenirs L ? un raconta comment il avait tué son serpent unautre un lièvre surpris dans la gite En ?n l ? un d ? eux se leva et dit Mes amis vous êtes tous mes invités à ma Touiza de vendredi ? peu après ces gens se dispersèrent la fauxsurl ? épaule et un grandsilence plana sur le champ Rabia ZIANI Ma montagne ? ENAL C