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L1 e le ments de langage artistique

Université Lumière Lyon Expressionnisme et Naturalisme Par Claudia Lisboa Flores Novembre CExpressionnisme Metropolis Fritz Lang Considéré par beaucoup comme le premier ?lm de science- ?ction Metropolis représente également les débuts de la ?gure du robot dans l'histoire du cinéma Le ?lm est le grand chef-d' ?uvre du réalisateur autrichien Fritz Lang et l'un des représentants célèbres de l'expressionnisme allemand aux côtés du tout aussi classique Le Cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene L'histoire se déroule en exactement un siècle après la sortie du ?lm en Le monde de Metropolis la ville futuriste et terri ?ante du titre est froid mécanique et industriel La description re ète l'imagerie typique de l'époque lorsque la révolution industrielle avait déjà atteint son apogée et que le système économique de production capitaliste commençait à montrer des signes évidents d'usure ce qui conduisait certainement à un certain pessimisme quant à l'avenir Et l'avenir de Fritz Lang même s'il porte certaines traces d'ambigu? té une beauté délicieusement décadente et mélancolique esquisse un sombre pronostic de ce qu'il adviendrait des grands centres urbains si l'industrialisation suivait une voie débridée et sans conséquence manipulatrice La métropole est un territoire partagé entre deux classes ontologiquement opposées d'une part les seigneurs les ma? tres de la cité et d'autre part la grande masse des travailleurs opprimée non seulement par l'élite dirigeante mais surtout par les machines Ce thème est également mis en évidence par les magni ?ques toiles de fond du ?lm créant un cadre dérangeant La ville de surface avec ses b? timents imposants et immenses et ses rues étroites la sophistication arrivant d'avoir des avions survolant les b? timents génère un sentiment de claustrophobie et d'anxiété chez le spectateur En même temps nous nous impliquons précisément dans la grandeur et l'architecture des b? timents notamment la Tour de Babel et son toit à cinq pans D'autre part les constructions de la ville souterraine sont simples standardisées ? avec leurs b? timents strictement égaux lui donnant un sentiment de ville ?? dortoir ? propre à accueillir des ouvriers dans leur courte journée de repos CMachines Elles occupent une place d'une telle importance dans le fonctionnement et la survie des Métropoles qu'elles pourraient même être classées comme une troisième classe sociale ? dans la structure de la ville En e ?et ils deviennent en un sens plus importants même que les travailleurs humains eux-mêmes et ils se situent à un niveau intermédiaire entre la beauté onirique des Jardins du Ciel ? et l'oppression concrète de la cité ouvrière Les travailleurs actionnent des machines et à leur tour les machines actionnent des travailleurs L'homme et la technique sont fatalement liés dans une relation de dépendance qui illustre la terreur de la modernité face au pouvoir supposé dominant de la technique sur l'être humain une certaine croyance parano? aque en son indépendance et son manque de contrôle La déshumanisation de l'ouvrier la formation de hordes d'automates massacrés par la routine mécanique et monotone asservis par l'appareil est l'un des thèmes présents dans