29 30 1 19 du poeme symboliste au calligramme lettre ocean et le defoulement du topologique longree 1

Que Vlo-Ve Série No - juillet-octobre Actes du colloque de Stavelot pages - Du Poeme symboliste au calligramme Lettre-Ocean et le defoulement du topologique LONGREEE ? DRESAT DU POEME SYMBOLISTE AU CALLIGRAMME LETTRE-OCEAN ET LE DEFOULEMENT DU TOPOLOGIQUE par Georges H F LONGREE Lorsque en Albert Mockel rend compte des aspects de la poétique mallarméenne qui attentent à la clarté française ? c'est à l'ellipse à l'anacoluthe qu'il consacre son attention Aux articulations usuelles et aux jalons intermédiaires ces ?gures substituent en e ?et des lacunes des incertitudes des courts-circuits c'est-à-dire une discontinuité qui en ruinant le successif abolit une condition d'intelligibilité du discours logique Pour dégager l'originalité de la démarche du ma? tre sa sensibilité à la complexité des phénomènes et suggérer le mode de fonctionnement d'une pensée qui s'exprime spontanément par la métaphore Mockel utilise lui-même une double comparaison physiologique Sous prétexte de clari ?er de paraphraser il est inexcusable a ?rme le critique de négliger le rôle des idées incidentes et accessoires qui sont un peu comme les papilles tendues ou rétractées des neurones par quoi s'unissent les cellules de notre système nerveux ? Le discours mallarméen ne ressortit plus aux modèles des logiciens o? la lecture implique le respect d'un ordre rectiligne orienté du simple au complexe o? la conscience se voit requise de passer par tous les degrés d'une séquence qui actualise la linéarité de la parole ? L'accord des périodes s'accomplit selon le cours des idées plutôt que selon le cours des mots ? et cette logique commande une syntaxe synthétique ? que peut représenter après l'image des synapses celle de la luxuriance tou ?ue d'une prodigieuse chevelure ? L'évocation du mode d'être relationnel des idées entra? ne celle de leur ot multiple et mouvant ? puis inévitablement la référence au modèle symphonique Un art du temps comme la musique n'abolit pourtant pas le linéaire et demeure soumis au successif Impuissant à briser ce qui suggère la notion de ?l ? sonore le compositeur crée tout au plus l'illusion de le dénouer et de le reprendre en laissant les thèmes se combattre et se soutenir alternativement sous l'aspect que lui impose la partition la musique ne peut donner l'image d'un discours qui répudie la continuité rationnelle des encha? nements et l'ordre linéaire des signi ?ants Etirées dans la ?lière de la portée les notes n'ont pas comme les neurones ou les cheveux tou ?us le réseau comme principe d'organisation Mais que Mockel évoque le schème de propagation des ondes sonores à travers l'espace et il possède un modèle capable à la fois de représenter la syntaxe synthétique de Mallarmé et les di ?cultés qu'elle o ?re au lecteur ingénu ? Tout se passe à lire Le vierge le vivace et le bel aujourd'hui ? comme si nous nous trouvions à proximité d'une cloche trop puissante Méditer sur le texte s'éloigner du carillon produit un e ?et analogue les implexes les harmoniques cessent de masquer l'idée ou le son respectif qui les dé ?nit Nous

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager