Abelard mon frere essai dinterpretation

Texte Avant-propos Si comme dit Valéry le vrai à l ? état brut est plus faux que le faux se pourrait-il que le faux à l ? état brut s ? entend fût plus vrai que le vrai Abélard et sa castration tout l ? amour et rien que l ? amour d ? Hélo? se En voici exposés quelques éléments pour ranimer les conversations Il n ? est question ni de récrire ce qui a été si bien formulé jusqu ? ici ni d ? égaler l ? un de ces ouvrages Ils sont allés au bout de leur gamme Celui d ? Etienne Gilson est un modèle du genre Son érudition ne masque pas plus l ? intelligence de la démonstration que la chaleur du plaidoyer en faveur des deux amants La ferveur qu ? il suscite si elle ne comble pas l ? insatiable curiosité de ce qui touche à l ? amour entra? ne notre sympathie qui s ? étend bientôt à tout le moyen ? ge En cela s ? a ?rme le ma? tre Il enthousiasme sans manquer de sévérité envers les détracteurs qui sont sans c ?ur non sans reproche ni mérite Sans contradicteur il n ? y aurait pas de conclusion sans inventaire pas de béné ?ce Si seulement cet essai pouvait en avoir pris quelque graine Je m ? en voudrais ne serait-ce que d ? avoir l ? air car ce n ? est point mon intention de ressembler à ceux qui paraissent substituer à leur problème la complexité des choses passées telle qu ? elle appara? t au travers des documents consultables et encore ce n ? est rien face à la réalité Combien j ? aimerais que ce ma? tre d ? exception toujours vivant parmi nous ses lecteurs pr? t de l ? intérêt si ce n ? est du plaisir malgré tout à mes considérations celles d ? un praticien qui a côtoyé quelques hommes au désespoir de ne pas comprendre ce qui leur arrivait Ils se trouvent bien proches d ? Abélard ceux- là qui sou ?rent de la chose plus que du diagnostic de l ? amour théorique encore plus que de sa pratique quoi qu ? on d? t Je me suis laissé entra? ner à suivre la proposition de Gilson pour qui considérer ces textes Etienne Gilson Hélo? se et Abélard e éd revue J Vrin Paris Les renvois à cet ouvrage sont nombreux On nous pardonnera d ? abréger dorénavant cette référence par G et le numéro de la page La plupart des manuscrits que j ? ai consultés donnent en outre à Abailard le titre de Ma? tre Magister quali ?cation qui lui convenait à tous égards puisqu ? il fut professeur public ? dit de L ? Aulnaye dans sa Préface aux Lettres d ? Abailard et d ? Hélo? se Cf Ouvrages à consulter en ?n de volume Idem pour l ? abréviation Ge c ? est ouvrir

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