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Document generated on p m Études littéraires africaines Littérature peule écrite en ajami Sénégal Guinée Abou Touré Littérature peule Number URI https id erudit org iderudit ar DOI https doi org ar See table of contents Publisher s Association pour l'Étude des Littératures africaines APELA ISSN - print - digital Explore this journal Cite this article Touré A Littérature peule écrite en ajami Sénégal Guinée Études littéraires africaines ?? https doi org ar Tous droits réservés ? Association pour l'Étude des Littératures africaines APELA This document is protected by copyright law Use of the services of Érudit including reproduction is subject to its terms and conditions which can be viewed online https apropos erudit org en users policy-on-use This article is disseminated and preserved by Érudit Érudit is a non-pro ?t inter-university consortium of the Université de Montréal Université Laval and the Université du Québec à Montréal Its mission is to promote and disseminate research https www erudit org en CDOSSIER LITTÉRAIRE - LITTÉRATURE PEULE LITTÉRATURE PEULE ÉCRITE EN AJAMI SÉNÉGAL GUINÉE eapprentissage de l'ajami S'il est vrai que l'utilisation des caractères arabes pour transcrire les langues nationales s'est plus ou moins imposée dans toutes les sociétés africaines islamisées peul malinké socé etc il n'en demeure pas moins qu'historiquement c'est d'abord dans les Etats peuls de Sokoto et du Foûta-Djalon que cette pratique a pris naissance avant de s'étendre par exemple au Foûta-Tôro à la suite de la jihad omarienne et également au Massina En ce qui concerne le Foûta-Djalon on sait que les Peuls musulmans ont fondé une société civile o? la vie quotidienne et la légalité étaient basées sur le Coran et la sunna Savoir lire et écrire éventuellement le texte coranique ainsi que savoir exécuter les prières quotidiennes était devenu le principal critère de la citoyenneté Pour les citoyens l'étude du Coran était l'occupation majeure durant l'enfance et l'adolescence Au Foûra- Tôro l'apprentissage du Coran revêtait la même importance qu'au Foûra- Djalon car le succès de ces écoles coraniques résidait sans doute dans le fait que dès le milieu du XVII' siècle tous ceux qui savent lire le Coran et connaissent Dieu ne peuvent plus être réduits en esclavage Boir? t- Willaumez a ?rme que les Toucouleurs ?dèles sectateurs du Coran apprennent dès le bas ? ge à écrire et à lire l'arabe I abbé Boilat note que dans rous les villages les Toucouleurs cuivrés entretiennent des écoles parfaitement bien tenues Dans chaque village il y a au moins une école o? l'on apprend le Coran Lenseignement élémentaire du Coran au Foûta-Tôro était en tous points identique à celui du Foûta-Djalon o? le premier cycle comportait des disciplines comme la lecture des lettres sans voyelles le b? le sylla- baire le sigz ainsi que la lecture courante et la récitation le taro Cet enseignement était marqué par des cérémonies à la ?n de certaines étapes ce qui donnait à l'école coranique un caractère populaire Les villageois se retrouvaient dans une sorte de communion pour fêter les apprenants

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