Automne a pekin Boris Vian L ? AUTOMNE À PÉKIN CTable des matières A B C D PASSAGE CPREMIER MOUVEMENT I II III IV V VI VII VIII IX X XI PASSAGE DEUXIÈME MOUVEMENT I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV ?? ?? CXV PASSAGE TROISIÈME MOUVEMENT I II II

Boris Vian L ? AUTOMNE À PÉKIN CTable des matières A B C D PASSAGE CPREMIER MOUVEMENT I II III IV V VI VII VIII IX X XI PASSAGE DEUXIÈME MOUVEMENT I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV ?? ?? CXV PASSAGE TROISIÈME MOUVEMENT I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII PASSAGE À propos de cette édition électronique ?? ?? CA Les personnes qui n ? ont pas étudié la question sont sujettes à se laisser induire en erreur ? Lord Raglan Le Tabou de l ? Inceste ? Payot page Amadis Dudu suivait sans conviction la ruelle étroite qui constituait le plus long des raccourcis permettant d ? atteindre l ? arrêt de l ? autobus Tous les jours il devait donner trois tickets et demi car il descendait en marche avant sa station et il t? ta sa poche de gilet pour voir s ? il lui en restait Oui Il vit un oiseau penché sur un tas d ? ordures qui donnait du bec dans trois bo? tes de conserves vides et réussissait à jouer le début des Bateliers de la Volga et il s ? arrêta mais l ? oiseau ?t une fausse note et s ? envola furieux grommelant entre ses demi-becs des sales mots en oiseau Amadis Dudu reprit sa route en chantant la suite mais il ?t aussi une fausse note et se mit à jurer Il y avait du soleil pas beaucoup mais juste devant lui et le bout de la ruelle luisait doucement car le pavé était gras il ne pouvait pas le voir parce qu ? elle tournait deux fois à droite puis à gauche Des femmes aux gros désirs mous apparaissaient ?? ?? Csur le pas des portes leur peignoir ouvert sur un grand manque de vertu et vidaient leur poubelle devant elles puis elles tapèrent toutes ensemble sur le fond des bo? tes à ordures en faisant des roulements et comme d ? habitude Amadis se mit à marcher au pas C ? est pour cela qu ? il préférait passer par la ruelle Ça lui rappelait le temps de son service militaire avec les Amerlauds quand on bou ?ait du pineute beutteure dans des bo? tes en fer-blanc comme celles de l ? oiseau mais plus grandes Les ordures tombaient en faisant des nuages de poussière il aimait ça parce que cela rendait le soleil visible D ? après l ? ombre de la lanterne rouge du grand six o? vivaient des agents de police camou és c ? était en réalité un commissariat et pour dérouter les soupçons le bordel voisin portait une lanterne bleue il s ? approchait environ de huit heures vingt-neuf Il lui restait une minute pour atteindre l ? arrêt ça représentait exactement soixante pas d ? une seconde mais Amadis en faisait cinq toutes les quatre secondes et le calcul trop compliqué se dissolvait dans sa tête il fut

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