Ecris d x27 appropriation 2

tanguy dormoy e C couvent de cluny anthologie l ? amour de baudelaire CPréface Charles Baudelaire né le avril à Paris et mort dans la même ville le août est un poète français Dante d'une époque déchue ? selon les mots de Barbey d'Aurevilly tourné vers le classicisme nourri de romantisme ? à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme chantre de la modernité ? il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l' ?uvre de son contemporain Victor Hugo Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblait trop à une plaquette ? mais qu'il aura façonné sa vie durant Les Fleurs du mal Au c ?ur des débats sur la fonction de la littérature de son époque Baudelaire détache la poésie de la morale la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité Comme le suggère le titre de son recueil il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible À une Passante la violence et la volupté Une martyre mais aussi entre le poète et son lecteur Hypocrite lecteur mon semblable mon frère ? et même entre les artistes à travers les ? ges Les Phares Outre des poèmes graves Semper Eadem ou scandaleux Delphine et Hippolyte il a exprimé la mélancolie M ?sta et errabunda l'horreur Une charogne et l'envie d'ailleurs L'Invitation au voyage à travers l'exotisme dans son oeuvre les eur du mal il aborde di ?érent thème comme la mort le voyage mais aussi l ? amour cette anthologie regroupe poème de l'oeuvre intégrale les eurs du mal baser sur le thème de l ? amour CSommaire Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne À une passante L'invitation au voyage La mort des amants Parfum exotique L'amour du mensonge Le jet d'eau La chevelure Le balcon Semper eadem Le portrait CJe t'adore à l'égal de la voûte nocturne Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne Ô vase de tristesse ô grande taciturne Et t'aime d'autant plus belle que tu me fuis Et que tu me parais ornement de mes nuits Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues Je m'avance à l'attaque et je grimpe aux assauts Comme après un cadavre un ch ?ur de vermisseaux Et je chéris ô bête implacable et cruelle Jusqu'à cette froideur par o? tu m'es plus belle Le poème je t'adore des Fleurs du mal est une déclaration paradoxale Baudelaire montre peut-être que la femme provoque alternativement chez Baudelaire attirance et mé ?ance CÀ une passante A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait Longue mince en grand deuil douleur majestueuse Une femme passa d'une main fastueuse Soulevant balançant le feston et l'ourlet Agile et noble avec sa jambe de statue Moi je buvais crispé comme un extravagant Dans son oeil ciel livide o? germe l'ouragan La douceur qui fascine et le plaisir

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