Flaceliere r l x27 eloge d x27 isocrate a la fin du phedre revue des etudes grecques 46 1933

L ÉLQGE D'ISOGRAT? A LA FIN DU RHÊDRE De même que l'apparition de VEuthydème dans la collection des Universités de France a été l'occasion pour M G Mathieu d'étudier les premiers con its entre Platon et Isocrate ? je voudrais m'autoriser de celle du Phèdre non pas pour prétendre donner une solution au problème si délicat et si controversé des rapports d'Isocrate et de Platon mais seulement pour exprimer mon impression personnelle peut-il ici s'agir d'autre chose que d'impressions sur le seul passage de l'oeuvre du philosophe o? Isocrate soit désigné expressément par son nom Parmi tous les autres endroits de Platon o? l'on a voulu reconna? tre des allusions à son contemporain il en est un cependant que l'on ne saurait négliger je partage entièrement l'opinion exprimée en dernier lieu par L Méridier et M G Mathieu suivant laquelle l'interlocuteur anonyme de Criton dans VEuthydème est selon toute vraisemblance Iso- Louis Méridier avec sa bonté habituelle a accepté de lire eh un mémoire resté inédit que j'avais écrit en sur ce-sujet Isocrate et Platon il m'a donné des indications pour que j'en tire un article destiné à la Revue des études grecques C'est ce que fais aujourd'hui seulement et il n'est plus là pour l'accueillir Je voudrais que le présent travail fût considéré comme un hommage d'a ?ectueuse reconnaissance à sa mémoire Mélanges Glotz - Voir par exemple H D Verdam dans Mnemosyne XLIV - CL'ÉLOGE D'ISOCHATE A LA FIN DU PHÈDRE ? crate J'admettrai pour ce dialogue la date proposée par L Méridier dans les années qui ont suivi la fondation de l'Académie ? et pour le Phèdre celle dé M Robin dans la période qui précède le départ de Platon au printemps de pour son deuxième voyagé en Sicile Isocrate était donc presque septuagénaire quand Platon luimême ? gé d'une soixantaine d'années faisait dire à Soçrate Ne'o ext w ? Sa? Spe To-oXpàt? i ? ptévxot p avxeûop at xax'auxoû Xéyetv s sXd Aoxet ptot àovetvwy 'i xaxà xo? uepi Aou? av etvat Xôyou ' xvj cpiiaew êxt xe JjQet vevvtxwxépcj xexpôwOat ore o? èv av yévotxo aupt ao-xôv up'otôtioTjg xvj riXvxta et iç spl à? xouç xe xo? X you ol vûv litfy etpet TtXéov itatSwv Steviyxot xwy ittimoxe ? J apiév i v X y ?v ' ext xe el aux pt ? àTro p? Tat xaûxa STCIpietÇw é xi a? xôv ayot ôppvrç ôeioxépa ? M tp? Xe êvea x? xt cptXo- uotpta xç xo? àvSpôç Stavota Taûxa Sy ouv èyw ptév itapa xoivSe xwv Oeôv w èpto? TOXISIXOI 'iToxpàxet è ayylXXti Phèdre e- a b Dans la Notice de son édition M Robin est resté ?dèle à l'exégèse qu'il avait défendue dans La Théorie platonicienne de L Méridier Notice de VEuthydème p sqq G Mathieu Mél Glolz p - Cette opinion remonte a Spengel Abhandl der bayer Akadrder Wis- sensch p ?? Si i'on remarque q? 'Isocrate a ?ectionnait particulière- ment les mots de la racine de Soxéio l'on sera tenté de voir

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