Les bannis et autres recits contes et nouvelles de gisele d x27 estoc

C Table des titres Un Parloir au collège p La vieille Gogotte p Chagrin d ? amour p Le Berger politique p Le bonhomme Lucco p La Comtesse p Le Bal de l ? Opéra p Abel de Langle p La Mère Nicolas p Le Viveur p Les Orphelins de Bouxières p Sidor le Bossu p Les Bannis p Martin Pêcheur p Lune de Miel p Printemps coupable p Excelsior p Autres récits lorrains parus dans Noir sur Blanc La Vieille horloge p Mariez les Amoureux p Une Lorraine p Memoranda p Mariage manqué p C De l ? inconvénient d ? être noix sur le chemin des corneilles p Le Téléphone perfectionné p Trois récits parus dans La Revue Caudine de décembre Silhouettes Pro ?ls féminins p La Vieille p VARIETES - Deux Copains p Annexe poésie Oraison funèbre d ? une mandoline p C Les titres signalés par un astérisque ont été choisis par Nicole Cadène La mise en page d ? origine a été respectée Un parloir au collège Ils sont rentrés les pauvres gamins On les a vus cette semaine errer par la ville avec leurs longues capotes leurs airs mélancoliques et les bras tout chargés de paquets ?? Oh qui dira la tristesse de ces ? mes d ? enfants quand il faut quitter le foyer la famille cette maison paternelle o? ils se sentaient à l ? aise o? leurs rires éclataient sonores dans l ? épanouissement de leur joie et de leur liberté ? Finies les vacances si longtemps attendues Et voilà qu ? il faut encore s ? enfermer dans ces grandes b? tisses sévères qui tiennent toujours un peu de la caserne et du couvent C ? est en vain qu ? on s ? évertue à les rendre plus aimables qu ? on leur donne de l ? air du jour des arbres l ? enfant reste rebelle au système de la pension Un des établissements qui avait déployé le plus d ? adresse le plus d ? art pour se faire pardonner son rôle et séduire ses petits détenus c ? était l ? école d ? Arcueil Là rien ne sentait le clo? tre ni le collège Sur un large plateau en pleine lumière dans un air sain un grand b? timent s ? élevait entouré d ? immenses jardins On eût dit une vaste famille de jeunes colons J ? ai gardé le souvenir des visites que j ? y ai faites quelquefois accompagnant une amie C ? était comme une ruche bourdonnante ce parloir des Pères dominicains les jours o? le temps ne permettait point qu ? on se promen? t dans le parc Alors parents et élèves s ? entassaient dans la longue salle basse qui pouvait à peine contenir tout ce monde On s ? asseyait par groupes on se tenait en petits comités on chuchotait dans tous les coins ? et tous ces bavardages faisaient une rumeur confuse o? montait parfois la fusée

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