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Lecture analytique l x27 etranger

Lecture analytique - L'étranger Excipit - Lui parti jusqu'à la ?n L'étranger est un roman d'Albert Camus écrivain du XIXème siècle qui développa une théorie philosophique toute personnelle appelée philosophie de l'absurde suite à une longue et douloureuse expérience de vie Il fut en e ?et né en Algérie en dans un milieu modeste ravagé par la pauvreté et la guerre et était attaché fortement à sa mère suite à la perte de son père dans sa tendre enfance Dans cet excipit de L'Etranger le narrateur Meursault a été condamné à mort suite au meurtre d'un Arabe et attend dans sa cellule la jour de l'exécution Un prêtre vient le voir aussi bien pour le confesser que pour comprendre l'esprit de cet homme mais ne fait que s'attirer la colère et la fureur de Meursault Cet extrait ?nal narratif et écrit sur un ton neutre montre les dernières pensées d'un homme qui sait qu'il va mourir et est ainsi l'aboutissement de cet exemple de la philosophie de l'absurde de Camus La scène commence alors que le prêtre vient tout juste de partir On a avec la toute première phrase du texte une expression d'un caractère étrange et spécial de Meursault ainsi il a retrouvé le calme l une fois que le prêtre est parti alors que la foi devrait au contraire calmer les fureurs et permettre à l'? me d'être apaisée La fatigue du narrateur après la colère est telle qu'il se jette sur la couchette cela crée donc une impression de mouvement il tombe comme une pierre Une erreur spatiale des étoiles sur le visage l montre un début d'envolement pour un monde di ?érent Il semble séparé du monde quand on parle des bruits qui montaient l jusqu'à lui il est donc situé en hauteur aussi bien physiquement que psychiquement et moralement et ceci pour la raison qui suit peu après Tout d'abord il est rafraichi par des odeurs aussi diverses que variées de nuit de terre et de sel l qui lui aèrent et rafraichissent les tempes l c'est à dire les parties qui étaient chau ?ées également lors de la mort de sa mère et le jour o? il a tué l'Arabe montrant une évolution de leur état atteignant un certain calme Puis une comparaison avec la marée l montre l'une des rares fois du livre un sentiment tout court et même un sentiment de gaité du narrateur qui devient subjectif et commence à livrer ses impressions à l'aide d'adjectif mélioratifs comme merveilleuse paix l et une personni ?cation de l'été endormi l De rares indices temporels apparaissent à ce moment l maintenant l montrant encore une fois l'abstraction totale et le monde di ?érent étrange à la limite de la nuit l de Meursault Le détachement et le rapprochement de l'irréel est renforcé quand après les déchirement du calme l on apprend que le monde des vivants est ?ni et qu'il n'existe plus pour Meursault à l'aide de deux adjectifs temporels qui ?xent son destin