Reclams de biarn e gascounhe seteme octoubre 1907 n09 10 11e anade 1

La JPélibrée de Çfr ytN prenant la plume pour dire les belles fêtes de t? jpS Mauvezin et de Cauterets j'éprouve un certain emfesfexS ban-as et un peu de mauvaise humeur Un félibre de marque qui joint une haute culture intellectuelle à l'esprit le plus alerte le plus gascon avait bien voulu se charger du compte-rendu o ?ciel Con ?ant dans sa promesse et libre par conséquent de tout souci j'assistai aux fêtes en amateur allant o? me poussait le sou e de la fantaisie me laissant bercer par les ots de l'éloquence par la douceur des chants par le charme des conversations joyeuses Oh le bonheur de n'être rien de jouir de mes' vacances dans la paix la plus profonde d'ouvrir les Reclams au l r Octobre comme un simple félibre de les feuilleter avec avidité d'approuver ou de critiquer d'applaudir ou de protester Quel ravissement et combien j'étais reconnaissant à mon éminent confrère d'avoir assumé la t? che et la responsabilité du plus gros numéro de l'année Praubin de you so qui lou hat malecarous e-m goardabe per darrè Ce matin Septembre à l'heure o? la copie devrait être imprimée corrigée toute prête pour la mise en page le facteur me rapporte l'énorme paquet de manuscrits proses poésies discours lus ou prononcés à Mauvezin et à Cauterets Oh les excuses ne manquent pas à l'auteur pourtant si aimable de cette noire trahison a ?aires visites et voyages imprévus noces et festins Mes tu hôu Yan-Pierre bire-té-lés coum pousquis De là mon embarras et ma mauvaise humeur Car n'ayant suivi l'action que dans ses grandes lignes je laisserai probablement dans l'oubli bien des menus détails nombre d'incidents intéressants Je m'en excuse d'avance Et si les lecteurs veulent user envers moi de leur indulgence habi- C ?? ?? tuelleje promets bien que ma mauvaise humeur s'évaporera comme s'évaporent au matin les brouillards légers de ma chère Bidouze sous la caresse d'un rayon de soleil ' Août Mauvezin ?? Parti au chant du coq je descends à Capvern sur le coup de heures Je trouve sur lé quai de la gare mon ami l'ami de tous l'Artè dou Pourtaou Toujours à l'avant-garde il était arrivé de la veille et attendait un peu mélancoliquement la première escouade des félibres Nous étions une douzaine à peine Adrien Planté infatigable dont la ?gure rayonnait de cette amme spéciale que je célébrais l'an passé à Mont-de-Marsan Carrère principal de collège à Draguignan qui avait eu le bon esprit de coi ?er le béret national Camélat l'auteur de Béline le majorai Chassary professeur à l'Ecole Normale de Montpellier l'aimable poète Lacaze inspectr de l'Enregistrement à Pau Laborde-Barbanègre avoué à Pau l'instituteur Canton que M Planté a surnommé le Sergent- Recruteur de l'Escole etc A peine avions-nous eu le temps d'échanger une poignée de mains que nous voilà cueillis par l'abbé Pailhé curé de Mauvezin le collaborateur si modeste et si dévoué de M Bibal Exagérant le devoir de l'hospitalité le généreux ch? telain de Mauvezin nous

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