Targum ou targoum TARGUM ou TARGOUM Voir les versets relatifs Le mot targoum dérivé d'un verbe sémitique qui signi ?e en assyrien parler ? est employé par la littérature rabbinique dans le sens de traduction version C'est ainsi qu'on parle d'un Targum y?

TARGUM ou TARGOUM Voir les versets relatifs Le mot targoum dérivé d'un verbe sémitique qui signi ?e en assyrien parler ? est employé par la littérature rabbinique dans le sens de traduction version C'est ainsi qu'on parle d'un Targum y? v? n? qui est la version grec des LXX d'un Targum Akilas qui est la version grec d'Aquila etc voir Texte de l'A T II Plus spécialement on entend par targum une version de l'A T en langue araméenne Dans ce sens le mot se rencontre pour la première fois dans la Mischna Yada? m IV mais le participe passif du verbe targem se trouve déjà dans le livre canonique d'Esdras De là le mot metourgem? n abrégé en tourgem? n interprète qui est à la base des mots français truchement anciennement tru-cheman et dragoman ou drogman Ces versions araméennes de l'A T --seuls les livres de Daniel et d'Esdras-Néhémie n'ont pas été traduits ils contiennent des parties écrites déjà en araméen-- doivent leur origine à la disparition de l'hébreu comme langue parlée et à son remplacement par l'araméen Elles ont été faites pour les besoins du culte synagogal donc but tout pratique comme les versions grecques de l'A T Cette coutume est très probablement déjà attestée par le livre de Néhémie Ne o? le terme mephôr? ch est dans le Talmud b Meg a expliqué par le mot targoum ? Il était d'ailleurs moins choquant pour un Juif orthodoxe de voir l'A T traduit en araméen que dans une autre langue car Dieu ainsi que le rappelle le Talmud de Jérusalem Sota s'était servi de celte langue dans le Pentateuque Ge dans les Prophètes Jer et dans les Hagiographies Esd - Da - L'usage synagogal pour l'emploi des Targums était le suivant d'après le Talmud b Meg a ab En ce qui concerne le Pentateuque le lecteur lisait un verset et le traducteur le traduisait ou le paraphrasait immédiatement et ainsi de suite Le traducteur ne devait avoir aucun texte écrit sous les yeux mais il pouvait avoir étudié un targum écrit avant de se rendre à la synagogue Certains passages qu'on lisait ne devaient pas être rendus en langue vulgaire notamment des passages pouvant choquer le sens moral par ex Ge Sa C et suivants et surtout ceux dont Dieu avait expressément prescrit la lecture en langue sacrée comme par exemple la bénédiction sacerdotale No Pour les textes prophétiques le lecteur lisait trois versets qu'interprétait ensuite le traducteur lequel en ce cas pouvait être la même personne que le lecteur cf Jésus à Nazareth Lu - il pouvait se servir du texte de l'A T et même d'une version araméenne Pour les Hagiographes voir ce mot la plus grande liberté était laissée aux lecteurs aussi bien qu'aux traducteurs Les Psaumes et le livre d'Esther pouvaient même être lus et paraphrasés par dix personnes b Meg b La rédaction ?nale des targums qui nous sont parvenus n'est pas antérieure à la période talmudique car ni Origène ni Jérôme n'ont

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager