Curs l x27 ame romantique et le mal du siecle mars 2020 1

L ? AME ROMANTIQUE L ? état d ? ? me romantique qui donne une couleur si particulière la première moitié du XIXe siècle marque avant tout ??une crise de la conscience européenne ? Paul Hazard et Philippe Van Tieghem L ? état d ? ? me romantique s ? oppose l ? état d ? ? me des classiques ?? qui se caractérisait par un équilibre des facultés contrôlées par la raison ma? tresse de la pensée humaine l ? acceptation de la vie de la société malgré leurs imperfections et insu ?sances une attitude spirituelle et morale par excellence statique dérivée du culte des modèles du monde antique et du christianisme comme forme de croyance traditionnelle dont le contenu vivi ?ant s ? est évaporé mais il sera réactualisé pour d ? autres contenus liés à la spiritualité Le nouvel état d ? ? me dont certains préromantiques o ?raient déjà des exemples le promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau ou René le personnage du roman éponyme de Chateaubriand se généralise au tournant du siècle et se caractérise principalement par l ? insatisfaction l ? égard du monde contemporain l ? inquiétude devant la vie et une tristesse sans cause précise qui accable de plus en plus l ? être C ? est un état d ? ? me fait de déséquilibre entre les facultés entre ce qui existe et ce quoi l ? on aspire Selon ces critères Goethe distingue entre classique et romantique le premier type représentant pour résumer ce qui est sain ? tandis que le deuxième ?? ce qui est malade ? Les mots doivent être ici pris avec détachement sans aucune intention dévalorisante C ? est plutôt l ? expression d ? une tendance à simpli ?er pour tirer au clair des données et pour mettre en valeur la distance qui les sépare Mais il ne faut pas oublier que parmi les précurseurs d ? un René nous retrouvons aussi le jeune Werther de Goethe Leurs sou ?rances se ressemblent beaucoup ont les mêmes fondements sont d ? une même nature Tel qu ? on peut l ? observer dans la citation qui porte sur l ? inconcordance entre les aspirations et les possibilités ou limites de l ? être Notre imagination portée par sa nature à s ? élever et nourrie de poésie se crée une échelle d ? êtres dont nous ne formerions guère que l ? extrémité inférieure o? tout en dehors de nous-mêmes serait plus éblouissant o? l ? autre serait plus parfait Les Sou ?rances du jeune Werther Livre second p CAilleurs le même précurseur de René le jeune allemand de Goethe se plaint de son unicité comme fardeau Quelquefois je dis Ta destinée est unique tu peux estimer tous les autres heureux jamais mortel ne fut tourmenté comme toi ? Et puis je lis quelque ancien poète et c ? est comme si je lisais dans mon propre c ?ur J ? ai tant sou ?rir Ah Y

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager