Gustave cohen rend compte du livre de alfred jeanroy le theatre religieux en france du xie au xiiie

Revue d'histoire de l'Église de France Alfred Jeanroy Le thé? tre religieux en France du XIe au XIIIe siècle Introduction et traduction Citer ce document Cite this document Alfred Jeanroy Le thé? tre religieux en France du XIe au XIIIe siècle Introduction et traduction In Revue d'histoire de l'Église de France tome n pp - http www persee fr doc rhef - num t Document généré le CBULLETIN CRITIQUE fût prêté davantage aux recherches si l'on ne s'était pas contenté d'y ranger les noms de lieu sous leur forme ancienne Victor Carrière A Jeanroy ?? Le Thé? tre religieux en France du XI au XIIIe siècle Introduction et traduction ?? Paris E de Boccard Petit in- carré de xxx- pages Dans les Poèmes et récits de la vieille France ? l'une des trois collections qud mettent aujourd'hui à la portée dlu public les trésors de notre ancienne littérature M Alfred Jeanroy nous donne un choix des iscènes l'es plus caractéristiques du thé? tre médiéval en une traduction dont sa seience philologique nous garantit déjà la ?délité Pour la première fois dans un recueil de ce genre ? est accordée à l'o ?ce dramatisé ou au drame liturgique la place auquel il a droit puisqu'il est seul à représenter révérence parler l'art du thé? tre au xie et au xiie siècle C'est pourquoi d'ailleurs il n'est peut être pas su ?sant de lui attribuer avec l'éditeur une portée exclusivement didactique Pour expliquer cet extraordinaire développement de la liturgie il faut tenir compte de l'instinct dramatique du sens littéraire dont certains clercs pouvaient être doués de la tendance symbolique se manifestant dès le ixe siècle chez un Amalarius par exemple lequel voit dans les sous-diacres les femmes assistant Jésus au pied de la croix et dans le calice l'image du sépulcre Il faut invoquer encore surtout en ce qui concerne les bruyants o ?ces de No? l depuis la Saint-Nicolas qui se fête le décembre jusqu'à ceux plus joyeux encore de l'Epiphanie la survivance de fêtes et solennités pa? ennes dont l'Eglise moins par habileté sans doute que par nécessité a absorbé et sancti ?é les usages car rien n'est plus di ?cile que de déraciner les rites soit qu'ils aient aux yeux du peuple une valeur propitiatoire soit que simplement ils servent à ses divertissements Il convient de souligner dans ce domaine comme dans les autres parties de la littérature poésie lyrique ou poésie narrative le rôle initiateur et inventif de notre pays C'est à l'imitation des églises de France et en particulier des Bénédictins de Fleury-surLoire véritable centre littéraire que Ethelwold entre et introduit dans sa Regularis Concordia un O ?ce du Sépulcre Que l'on songe à l'ogive que l'on songe au Graal que l'on pense à la Croisade partie de Cluny Clermont et Clairvaux que l'on pense aux ordres religieux militaires imités du Temple au commencement il y a la France Cela est plus évident encore lorsque celle-ci abandonne dans ce primitif art scénique le latin de l'Eglise pour

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager