G rodier traite de l x27 ame 1900

Revue des Études Anciennes G Rodier Traité de l'? me d'Aristote Paul Masqueray Citer ce document Cite this document Masqueray Paul G Rodier Traité de l'? me d'Aristote In Revue des Études Anciennes Tome n pp - https www persee fr doc rea - num t Fichier pdf généré le CBIBLIOGRAPHIE G R o d i pear ig eerTsv roanilt o étedxsev il'e? tm e d'Apraigsteost e te xtveole t int-r a d uPcatrioisn L e rvooulx Je n'ai pas la prétention de juger ce volumineux ouvrage Aristote on le sait n'est pas un auteur qu'on lise aisément et il ne livre sa pensée qu'aux initiés seuls On assure il est vrai qu'au Moyen -Age il était le ma? tre de toute discipline Mais le lisait-on autant qu'on veut bien le dire et surtout le comprenait-on exactement J'ai loujours conservé des doutes Le travail énorme auquel s'est livré M Rodier pour éditer et traduire un seul traité du ma? tre n'est pas fait pour les dissiper Quand M le professeur Brochard présenta l'ouvrage à l'Institut il remarqua qu'il égalait les meilleurs travaux de l'Allemagne studieuse L'éloge n'est pas mince car le nom de Bonitz est vraiment grand et tous ceux qui ont lu Platon conservent un souvenir reconnaissant à Stallbaum Et cependant le jugement n'est ni atteur ni excessif M Rodier a tenté pour le De anima d'Aristote ce que les meilleurs éditeurs d'outre -Rhin ont fait pour l' ?uvre entière des deux grands philosophes d'Athènes Et il y a réussi Il a soigneusement collationné un manuscrit du xu siècle le Parisinus i E qui est la principale source du De anima comme de la Physique de la Métaphysique et de l'Histoire des animaux Il a discuté les variantes des autres manuscrits et des éditions modernes Toutes les notes des pages paires de son premier volume ont dû lui coûter une peine que peuvent seuls imaginer ceux auxquels les minutieuses questions de texte ne sont pas tout à fait étrangères En ?n il a dépouillé et ce n'est pas un des moindres mérites de son ouvrage les commentateurs anciens d'Aristote Alexandre Thémistius Simplicius Sophonias Leurs copieuses explications sont rejetées dans les notes du second volume dont elles forment la partie principale Et ce n'est pas tout Notre Aristote de la Bibliothèque Didot met en regard du texte une traduction latine Ai -je tort d'insinuer que des deux colonnes l'une n'est pas toujours beaucoup plus claire que l'autre et que cette traduction est quelquefois faite d'après la formule obscurumper obscurius On sait aussi que le texte n'est pas annoté Il en résulte que l' ?uvre entière bien qu'elle soit due à des hellénistes CIO REVUE DES ETUDES ANCIENNES de valeur tels que Diibncr Busscmaker el Heitz n'est pas toujours d'un usage commode M Rodier a voulu épargner aux lecteurs modernes toute peine et toute hésitation puisqu'il imprime en face du texte grec une traduction française de l'ouvrage Il n'a eu d'autre souci dans ce travail comme il le déclare que de

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