Moreau joseph la signification du parmenide

Sur la signi ?cation du Parménide ? Author s Joseph Moreau Source Revue Philosophique de la France et de l'Étranger T No AVRIL- JUIN pp - Published by Presses Universitaires de France Stable URL http www jstor org stable Accessed - - UTC Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms Conditions of Use available at http about jstor org terms JSTOR is a not-for-pro ?t service that helps scholars researchers and students discover use and build upon a wide range of content in a trusted digital archive We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship For more information about JSTOR please contact support jstor org Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize preserve and extend access to Revue Philosophique de la France et de l'Étranger This content downloaded from on Sun Apr UTC All use subject to http about jstor org terms CSur la signi ?cation du Parménide ? De tous les dialogues platoniciens le Parménide a paru le plus déconcertant et le plus aride déconcertant dans sa première partie o? Ton voit le vieux Parménide accumuler contre la théorie des Idées professée par Socrate tout jeune des objections d'allure péremptoire que reprendra Aristote dans sa polémique contre Platon d'une aridité décevante dans la seconde longue discussion abstraite conduite par le seul Parménide ponctuée seulement d'approbations impersonnelles du répondant et qui met en ?uvre toutes les ressources de la sophistique pour aboutir à cette conclusion que l'Un ne saurait être a ?rmé ni nié sans qu'une telle prise de position n'entra? ne tant pour lui-même que pour ce qui est autre que lui dans le cas de l'a ?rmation comme dans celui de la négation des conséquences contradictoires Toutefois si vaine qu'elle puisse para? tre une telle conclusion n'est cependant pas dénuée d'enseignement cela serait non seulement contraire à l'usage des dialogues platoniciens dont les apories ?nales sont toujours instructives mais en contradiction expresse avec les déclarations formulées par la voix de Parménide d à l'issue de l'entretien avec Socrate et renouvelées peu après de par la bouche de Zenon la méthode de discussion abstraite dont Parménide dans la seconde partie du dialogue va donner un exemple et qui au regard de la multitude n'est qu'un vain bavardage áSoXeo ía constitue en fait un entra? nement intellectuel indispensable à qui veut atteindre la vérité conquérir la plénitude consciente du savoir voov en s'a ?ranchissant des di ?cultés soulevées dans la première partie du dialogue touchant la possibilité même du savoir Jamais peut-être Platon n'a pris un tel soin de marquer l'articulation des moments d'un dialogue et cette considération su ?t à écarter le double point de vue trop longtemps accrédité suivant lequel la première partie de notre dialogue accuserait une rupture avec la théorie des Idées tandis que la seconde se réduirait à un exercice du pure virtuosité logique sans pro ?t pour la pensée philosophique VOU CXXHV - AVRIL- JUIN - ? ? ?

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