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Aubert constitution france

LA CONSTITUTION FRA ÇAISE '' F DU OCTOBRE par JEAN FRANÇO S AUBERT Pour les amateurs de constitutions - K fut tilH' bonne i àllnée Leur collection s'est 'Il richie d'une pii ec nounlle ? t ce qui rst mit ? ux encore l'exemplaire pri ? sente d'inrnn- i stables garantil'S d'originaliti L ' svsthne qu'il crée n'rst klti uniblire ni vraiment fédéral le ri gime qu'il i tablit n'est ? - ' ? prés dentirl ni strictement parlementaire ln démocratie q n in augure n'est ni Sl'tni-directe ni purement n ? présen- t tive le su ?rage qu'il accorde n'est ni universel ni posi- i tiyeme lt restreint La séparation des pouvoirs y subit un ' avatar' troublant D'une chambre démesurée on a fait eux chambrettes presque égales le monarque R deux têtes dont l'une commande el l'autre rend des comptes Ce savant alliage n'a qu'une drslination rendre à l'Etat français sa puissance el l'e ?cacité à son Gouvernement L'avenir nous dira si l'entreprise réussit Nnus n pouvons aujourd'hui qu'examiner sa genèse ct ses moyens L'origine de la Constilulion Les circonstances d'o? est issue la Cinquième République sont si connues du main dans leur déroulement apparent qu'il su ?ra de quelques mots pour les rappeler Le avril le Ministère Gaillard trébuchait sUr la question des bons o ?ces anglo-américains M Bidault C Jean François Aubert puis M Pleven furent successivement pressentis Je second à deux reprises mais sans résultat Vint M P imlin dont la modération parut un gage de succès Toutefois tandis que se déroulait le débat d'investiture dans la soirée du mai d'alarmantes nn lvelles arrivèrent d'Algérie o? le Gouvernement Général avait été saccagé par des émeutiers qui signalaient ainsi leur hostilité ? ce qu'ils con idéraient comme une politique trop timide La con ?ance fut néan ? moins accordée à M P imlin par voix contre l les communistes s'abstenant dernier mouvement d'énergie d'une République fatiguée Entre Paris et Alger la division s'accentuait Bientôt ceux qui ne voulaient pns d'une solution militaire n'eurent apparemment d'autre ressource que de s'adresser à M de Gaulle Lequel se déclara prêt à assumer le pouvoir mai Il acceptait même une investiture parlementaire mais en dehors des formes habituelles conférence de presse du mai Et ce fut en e ?et un comportement insolite que de bousculer le Président du Conseil mai avant que celui-ci n'c? t démissionné Tout redevint normal cependant Im sque le premier juin le nouveau Gouvernement obtint l'appui de l'Assemblée nationale par J voix contre Aussitôt qu'il fut intronisé le Ministi rl' de Gaulle déposa trois projcl's de loi devant la Chambre a Le pn micr sur des pouvoirs spéciaux en lgéric qui ne faisait que reconduire une situation pri' xistanlc fut adopté sans di ?culté par voix contre J l b Le deuxième sur la délégation au Ministère pendant six mois d'une très large compétence législative en toutes matièn s hormis celles que la tradition républicaine réservait à la loi les libertés puhliqucs le droit des crimes