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N 68 zaghlach bousnina Insaniyat n avril - juin p - Espace sacré et pratiques rituelles à Sidi el Khier Sétif-Algérie Hamza ZEGHLACHE Monia BOUSNINA Introduction Ce travail est le fruit de l ? analyse des pratiques spatiales d ? un groupe humain considéré

Insaniyat n avril - juin p - Espace sacré et pratiques rituelles à Sidi el Khier Sétif-Algérie Hamza ZEGHLACHE Monia BOUSNINA Introduction Ce travail est le fruit de l ? analyse des pratiques spatiales d ? un groupe humain considéré dans sa particularité Les prises de position scienti ?ques sont issues d ? une méthode d ? analyse anthropo-spatiale qui consiste à e ?ectuer un mélange d ? observation empirique avec une expertise d ? une tradition orale Les entretiens ont été réalisés sur terrain dans le courant de l ? année Sans omettre le fait que les auteurs de cet article résidant à Sétif sont dépositaires d ? une connaissance traditionnelle héritée Le mausolée de Sidi el Khier objet de cette étude est un des lieux o? les rites funéraires sont perpétués cycliquement pour implorer et fêter le saint patron Sidi el Khier Il se situe dans le Sétifois dans l ? Est algérien Matérialisation du culte des morts dans la ville algérienne contemporaine place du mausolée de Sidi el Khier dans la ville de Sétif Si la ville traditionnelle o ?re une lecture claire des liens qui rapprochent la centralité et la sacralité en revanche dans la ville contemporaine il nous appara? t que la sacralité est à rechercher dans d ? autres espaces moins évidents A ?n de repérer des espaces de mise en scène du religieux le sacré dans le sens générique et du concept de la centralité dans la ville nous Université de Sétif I Laboratoire d ? architecture méditerranéenne Sétif Algérie Université de Sétif I Laboratoire d ? architecture méditerranéenne Sétif Algérie CHamza ZEGHLACHE et Monia BOUSNINA partons du postulat que la ville de Sétif est consacrée par de nombreux pôles à caractère symbolique ? Cependant la population pérennise la fréquentation de ces lieux et la pratique des rituels qui leur sont assignés Nous supposons que pour le séti ?en ces référents spatiaux symboliques ont une place édi ?ante dans leur représentation de la ville La reconnaissance mentale de ces lieux s ? explique par la construction de ces espaces sociaux en tant qu ? expression collective des valeurs C'està-dire que l ? espace mental et l ? espace vécu ne font qu ? un Qu ? en outre parmi les lieux sacrés religieux de la ville on ne distingue pas seulement les mosquées mais qu ? il y a aussi d ? autres endroits caractéristiques et particuliers répondant à un besoin de spiritualité Les lieux de pratiques rituels émergent en parallèle de la norme religieuse L ? islam à travers sa pratique rituelle fondamentale o ?re l ? image d ? un espace assez homogène à travers lequel émergent quelques points qui restent privilégiés parce que sancti ?és ? Il s ? agit notamment des mausolées dont le plus in uent est Sidi el Khier Par ailleurs Traki Zanad dans son ouvrage intitulé Symboliques corporelles et espaces musulmans ? a ?rme que la zaou? a est le lieu de l ? esprit et