La methode comparative en sciences de gestion 1

D D PpWKRGH FRPSDUDWLYH HQ VFLHQFHV GH JHVWLRQ HUV XQH DSSURFKH TXDOL TXDQWLWDWLYH GH OD UpDOLWp PDQDJpULDOH D RPSDUDWLYH PHWKRG LQ PDQDJHPHQW VFLHQFH WRZDUGV D TXDOL TXDQWLWDWLYH DSSURDFK RI PDQDJHPHQW UHDOLW CURCHOD Corentin Centre de Recherche en Gestion de l ? Ecole Polytechnique Paris curchod poly polytechnique fr WORKING PAPER D pVXPp Cet article présente une méthode de recherche comparative dépassant le classique clivage entre méthodes qualitatives et quantitatives la méthode comparative qualiquantitative Cette méthode vise à rendre compte de la complexité des phénomènes par des études de cas qualitatives tout en o ?rant une technique de traitement des données fondée sur l ? algèbre booléenne qui rend possible comme les méthodes quantitatives la généralisation des résultats au-delà des cas observés Cette méthode de recherche est bien adaptée aux petites populations ?? c ? est-à-dire à un nombre de cas entre et ?? ce qui est fréquent en sciences de gestion RWV FOpV méthodologie méthode comparative épistémologie méthode qualitative méthode quantitative EVWUDFW This article presents a comparative methodology that questions the usual qualitative vs quantitative split the quali-quantitative comparative method This method is aimed at taking into account complexity of phenomena through qualitative case studies while o ?ering a speci ?c technique to deal with data based on Boolean algebra which makes it possible to generalize results beyond particular case studies like quantitative methods This research method is well ?tted to small N populations ?? between and cases ?? which is a very usual con ?guration in management science H ZRUGV methodology comparative method epistemology qualitative method quantitative method ODVVLILFDWLRQ - B CDans les sciences de gestion comme dans les sciences humaines et sociales en général le chercheur n ? a le pouvoir ni de provoquer le phénomène qu ? il souhaite étudier ni d ? en contrôler les di ?érents aspects Ce rapport particulier de l ? investigateur à son objet d ? étude éloigne les sciences de gestion des sciences naturelles ou physiques ce qui pousse à s ? interroger sur le caractère scienti ?que ? ou non du domaine management ? Marchesnay Porter Thiétart et sur les types d ? approches les plus adaptées quantitative ou qualitative Ces interrogations ne sont pas spéci ?ques à la gestion au siècle dernier Claude Bernard se demandait déjà si la physiologie était une science de l ? abstrait et de chi ?res ou une science du concret et de l ? expérimentation En guise de réponse il propose une métaphore LO IDOODLW GRQQHU XQH FRPSDUDLVRQ F TXL H SULPkW PRQ VHQWLPHQW VXU OD VFLHQFH GH OD YLH MH GLUDLV TXH F HVW XQ VDORQ VXSHUEH WRXW UHVSOHQGLVVDQW F GH OXPLqUH GDQV OHTXHO RQ QH SHXW SDUYHQLU TX HQ SDVVDQW SDU XQH ORQJXH HW DIIUHXVH FXLVLQH ? Bernard p Pour acquérir un statut de sciences ? le champ des sciences de gestion comme celui des sciences économiques ou des sciences sociales a développé l ? utilisation d ? outils statistiques de plus en plus sophistiqués censés reproduire arti ?ciellement la rigueur

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager