Sorensen and claud 2016 neandertal utilisait il des briquets en silex
Avant les allumettes et nos briquets la technique la plus courante pour obtenir du feu consistait à percuter un silex sur un matériau ferreux ou de l'acier le choc produit une gerbe d'étincelles chaudes qui en tombant sur de l'amadou induit un début de combustion En mettant le fragment d'amadou incandescent dans une poignée d'herbe séchée et en sou ant doucement des ammes apparaissent le feu est allumé Cette technique est attestée dès l'Age du Fer mais son origine semble se perdre dans les temps préhistoriques Avant l'invention de la métallurgie de nombreux chasseurs-cueilleurs et les premières sociétés agraires employaient pour cela des minéraux de la pyrite de fer ou de la marcassite deux types de disulfure d fer FeS très similaires Plusieurs textes ethnographiques décrivent ce processus mettant en ?uvre du silex et de la pyrite en Alaska dans les Amériques du Canada à la Terre de Feu en Australie Mélanésie Sibérie et plus rarement en Afrique éandertal Le terme usuel de pierre- à-feu ou briquet employé pour quali ?er le silex uti- utilisait-il lisé est mentionné dans la littérature classique romaine et grecque d e s b r i q u e t s et attesté archéologiquement parmi les sociétés paléoesquimaudes du Groenland et de l'Alaska dans de e n s i l e x nombreux sites de l'Age du Bronze néolithiques et même mésolithiques dans toute l'Eurasie Toutefois très peu d'outils de ce type ont été Andrew Sorensen Emilie Claud identi ?és dans des contextes plus an- ciens du Paléolithique Bien qu'il soit généralement admis que l'homme anatomiquement moderne étaient capable de produire du feu certains chercheurs considèrent que les Néandertaliens n'en avaient pas la capacité alors que les traces de feu sont régulièrement présentes Certes cet emploi n'implique pas la capacité de le produire car des feux naturels allumés par la foudre ont pu fournir un accès semi-régulier à cette ressource Seule l'identi ?cation d'outils impliqués dans sa production est donc susceptible de répondre à cette question A ce jour un seul outil moustérien venant de BettencourtSaint-Ouen Somme a été interprété comme une pierre à briquet Cette pièce comme d'autres découvertes dans des contextes de la ?n du Paléolithique supérieur présente sur sa surface des traces d'utilisation bien moins intenses que celles observées sur celles plus récentes du Néolithique et de l'Age du Bronze N? ANDEATAL À LA LOUPE Fig Photographies des traces macro et microscopiques observées sur les bifaces de Jonzac a biface CPN E - présentant une zone avec des traces de percussion en C a associées à des stries et un poli microscopiques a b biface CPN E - montrant un émoussé prononcé sur ses arêtes b associé avec des stries et un poli c biface CPN E - B portant une zone avec de nombreux écrasements également associés avec les stries et polis caractéristiques Les zones entourées sur les photographies des bifaces indiquent la localisation des traces Les èches indiquent quant à elles la direction des stries globalement orientées de manière parallèle
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Nov 23, 2022
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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