Tatouage libre page par page 1
éditions C C Petite histoire politique et sociale du tatouage Première machine en La pratique du tatouage est universelle On la retrouve historiquement sous toutes les latitudes tous les continents toutes les civilisations Il n ? est pas de tribu si minime et isolée qu ? elle soit qui n ? ait pas pratiqué la modi ?cation corporelle au même titre que la danse la musique ou les psychotropes Que l ? on parle de tatouage de scari ?cation ou de tout autre type de modi ?cation corporelle cela a toujours été intégré dans les codes des sociétés et signi ?catif de la place que les individu-e-s y occupent La modi ?cation corporelle fonctionne comme marque du statut social passage à l ? ? ge adulte mariage place hiérarchique tout est inscrit dans le corps véhiculant de ce fait une marque de violence une CTatouages traditionnels polynésiens à gauche le Pe-a pour les hommes à droite le Malu réservé aux femmes Guerriers des ? les britanniques aux alentours de l ? an Csou ?rance à supporter une épreuve qui donne accès à une place codi ?ée dans la société Dans un monde qui à de rares exceptions près est tout entier soumis au système patriarcal on embellit les femmes selon des canons de beauté spéci ?ques On les décore Les modi ?cations corporelles esthétisantes les donnent à voir en tant qu ? objet à acquérir ou à conserver en tout cas à convoiter La virginité la puberté le mariage l ? adultère et la fertilité sont présentés par des codes reconnaissables par tous-tes Les hommes sont quant à eux virilisés par des marques de puberté d ? épreuves des symboliques de force de protection ou de statut social Ces pratiques ont dominé le monde jusqu ? à l ? arrivée des grandes religions monothéistes La conception d ? un dieu unique décharge les sociétés de la pluralité des modèles On ne s ? identi ?e plus à des forces naturelles ou symboliques dieu de la guerre déesse de la sagesse etc mais à une entité dominante désormais unique qui ne peut que nous ressembler attendu que nous sommes les seuls êtres vivants à la concevoir et de fait à s ? en réclamer si Dieu nous ressemble alors nous devons lui ressembler au mieux pour s ? en rapprocher Le monde monothéiste rejette donc ces marques qui altèrent un corps devenu sacré dans sa pureté originelle La circoncision est une exception de la religion juda? que On peut penser qu ? outre la considération hygiénique le fait que le pénis de Dieu n ? ait jamais été envisagé en représentation ait facilité cette exception Pour autant que l ? homme soit à l ? image de dieu ce n ? est pas le cas de la femme Dans la genèse de ces religions la femme n ? intervient que comme objet de compagnie et propre à propager l ? espèce Elle est exclue de la divinité a ?n de la
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- Publié le Jul 19, 2022
- Catégorie Society and Cultur...
- Langue French
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