3’:HIKNLI=XUYZU]:?l@f@q@f@a"; M 03183 - 1565 - F: 4,50 E Afrique CFA 3400 F CFA

3’:HIKNLI=XUYZU]:?l@f@q@f@a"; M 03183 - 1565 - F: 4,50 E Afrique CFA 3400 F CFA, Algérie 530 DA, Allemagne 5,40 €, Andorre 5 €, Autriche 5,40 €, Canada 7,75 $CAN, DOM 5 €, Espagne 5,20 €, Grande-Bretagne 4,60 £, Grèce 5,20 €, Italie 5,20 €, Japon 850 Y, Maroc 41 DH, Pays Bas 5,20 €, Portugal cont. 5,20 €, Suisse 6,70 CHF, TOM 850 XPF, Tunisie 7,20 DT. No 1565 du 29 octobre au 4 novembre 2020 courrierinternational.com France : 4,50 € Avec le couvre-feu, finie la vie nocturne, espace de socialisation, de création et de transgression. Nostalgie dans la presse étrangère. FRANCE — L’ÉCOLE, UN TERRAIN MINÉ MOYEN-ORIENT — POURQUOI ERDOGAN S’EN PREND À MACRON ÉTATS-UNIS LA COUR SUPRÊME, À DROITE TOUTE Reviens, la nuit Banque Populaire et la CASDEN, la banque coopérative de la Fonction publique, aident leurs clients à concrétiser leur projet immobilier. Tous les agents de la Fonction publique bénéicient ainsi d’une offre de crédit privilégiée(1),sans frais de garantie grâce à la caution CASDEN(2). CAMILLE PREND SOIN DES AUTRES. NOUS PRENONS SOIN DE SON CRÉDIT IMMOBILIER. Document à caractère publicitaire (1) Offre soumise à conditions et dans les limites ixées par l’offre de crédit, sous réserve d’éligibilité et d’acceptation de votre dossier par l’organisme prêteur, votre Banque Populaire régionale. L’emprunteur dispose d’un délai de rélexion de dix jours avant d’accepter l’offre de crédit. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées. (2) En votre qualité de sociétaire de la CASDEN Banque Populaire, vous pouvez bénéicier sur votre Prêt Banque Populaire, sans frais supplémentaires que ceux liés à la souscription des parts sociales CASDEN, soit du cautionnement de la CASDEN, soit de celui de sa iliale Parnasse Garanties, sous réserve d’étude et d’acceptation de votre dossier par la caution, la CASDEN Banque Populaire ou Parnasse Garanties. BPCE - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 170 384 630 euros - Siège social : 50, avenue Pierre Mendès France - 75201 Paris Cedex 13 – RCS Paris N° 493 455 042 – CASDEN Banque Populaire - Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable – Siège social : 1 bis rue JeanWiener 77420 Champs-sur-Marne – Siren n° 784 275 778 – RCS Meaux – Immatriculation ORIAS n°07 027 138 – Crédit photo : Getty Images – Courrier international — no 1565 du 29 octobre au 4 novembre 2020 3 Sommaire LES SOURCES Chaque semaine, les journalistes de Courrier international sélectionnent et traduisent des articles tirés de plus de 1 500 médias du monde entier. Voici la liste exhaustive des journaux, sites et blogs utilisés dans ce numéro : Carnegie.ru (carnegie.ru) Moscou, en ligne. CNN (edition.cnn.com) Atlanta, en ligne. Daily Maverick (dailymaverick. co.za) Johannesburg, en ligne. The Daily Telegraph Londres, quotidien. Daraj (daraj.com) Beyrouth, en ligne. The Diplomat Sydney, bimensuel. Financial Times Londres, quotidien. Il Foglio Milan, quotidien. Gatopardo Mexico, mensuel. The Guardian Lagos, quotidien. The New York Times New York, quotidien. Oukraïnska Pravda (pravda.com.ua) Kiev, en ligne. El País Madrid, quotidien. Profi l Moscou, hebdomadaire. Público Lisbonne, quotidien. Der Standard Vienne, quotidien. Süddeutsche Zeitung Munich, quotidien. La Tercera Santiago, quotidien. Le Temps Lausanne, quotidien. Die Zeit Hambourg, hebdomadaire. LES CHOIX DE “COURRIER” CLAIRE CARRARD Reviens, la nuit p. 26 U n grand vide. Après l’annonce d’un couvre- feu de 21 heures à 6 heures du matin mi-octobre pour une partie du pays, et depuis pour 46 millions de Français (mesures qui devaient être encore durcies après notre bouclage, mardi 27 octobre), c’est ce que nous avons ressenti, comme sans doute beaucoup d’entre vous. Un grand vide et l’impression que tout recommence, que tout est à refaire. Le rebond épidémique est trop fort. Ailleurs en Europe, on referme aussi : en Italie (où plusieurs manifestations ont éclaté après l’annonce de nouvelles restrictions), en Espagne, en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne… Retour à la case départ, c’est-à-dire chez soi, loin de toute forme de sociabilité, de possibilités de rencontres, de sorties… Car c’est un peu de tout cela, la vie nocturne : une économie, celle des bars, des restaurants ; de la culture, avec les théâtres, les cinémas ; mais aussi un lieu d’expérimentation, une échappatoire parfois, une partie non négligeable de notre quotidien. Ça n’a l’air de rien, mais c’est un espace de vie important dont nous sommes privés. Il n’est pas question ici de remettre en cause la nécessité de mesures fortes pour limiter la propagation du virus, mais de souligner en quoi le vide laissé par la nuit va peser sur notre état d’esprit et sur la dynamique des villes, comme l’explique très bien Público dans le papier qui ouvre ce dossier. Le quotidien portugais est allé interroger des noctambules, mais aussi des philosophes, des sociologues, des chercheurs, des artistes, des DJ, qui tous parlent de l’importance de la nuit dans notre équilibre, dans nos constructions. “La nuit est un lieu de discussion, de cohabitation, de création, de transgression, de séduction et d’inattendu, un endroit où les esprits se confrontent et s’adaptent à la diff érence et à de nouvelles réalités”, écrit Público. La nuit nous permet d’échapper à l’ordinaire, explique encore un universitaire au journal portugais : “Le quotidien range bien souvent l’individu dans une activité professionnelle ou dans d’autres cases censées l’identifi er.” Or, estime-t-il, “la nuit off re un espace de décrochage d’avec ce personnage du quotidien, qui bien souvent phagocyte l’individu tout entier et le réduit à ce qui n’est au fond qu’une facette construite par soi et par les autres”. Plus grave, un psychologue cité par Público “s’attend à voir émerger des pathologies associées à l’isolement qu’entraîne l’interdiction de l’‘espace nuit’, en particulier chez ceux qui en étaient des habitués”. Dans un autre registre, la correspondante à Paris de la Süddeutsche Zeitung s’est off ert une dernière balade nocturne dans la capitale, la veille du couvre-feu. Elle en livre un récit émouvant et drôle. “L’ennui, c’est que ça fait mal, quand il manque la moitié de la ville. La moitié avec la nuit, la moitié avec la lune”, écrit-elle. Sans sa nuit, Paris n’est plus tout à fait Paris, semble-t-elle dire, et cela s’applique à toutes les villes : Berlin, Londres, Madrid, mais aussi Marseille, Rennes, Toulouse… Ce dossier et les photos qui l’accompagnent sont une autre façon pour nous de traiter de l’actualité du Covid. C’est la traduction d’un sentiment largement partagé, celui d’une perte, d’une absence. Les images sont extraites de la série Neon Life, réalisée par Louis Dazy. Le projet puise ses sources dans les univers du cinéma et de la musique, mais il est également nourri par les voyages de l’artiste, qui crée une poésie nocturne, graphique et mélancolique de l’instant. C’est cette mélancolie qui s’empare peu à peu d’une grande part de nos sociétés que nous avons voulu traduire en une. Ce sentiment que désormais la nuit ne nous appartient plus. Dans ce numéro, également, à quelques jours de la rentrée scolaire, nous avons voulu rendre hommage en pages France au métier d’enseignant. Comment être prof en 2020 ? Après l’assassinat de Samuel Paty, la presse étrangère s’est émue des diffi cultés de l’enseignement dans l’Hexagone. “Ce sont les établissements scolaires qui sont désormais des zones de lutte”, où enseigner sans tabous constitue un défi , écrit l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Et pour ne rien arranger, voilà que le président turc Erdogan jette de l’huile sur le feu. Pourquoi cette crispation soudaine avec certains pays musulmans ? Décryptages en pages Moyen- Orient et ces prochains jours sur notre site. KEVIN SIERS, ÉTATS-UNIS/CAGLE CARTOONS WALENTA,POLOGNE En couverture : La nuit : Burning Bridges de la série Neon Life. Photo Louis Dazy. France : dessin de Luc Descheemaeker, Belgique/Cartoon Movement. ÉTATS-UNIS p. 10 Une Cour suprême aux ordres des républicains À huit jours de l’élection présidentielle, la confi rmation de la très conservatrice juge Amy Coney Barrett consolide la mainmise des républicains sur la plus haute cour du pays pour des décennies, rappelle le New York Times. ENVIRONNEMENT p. 46 Quelles énergies pour demain ? Alors qu’aux États-Unis les compagnies pétrolières ne voient guère l’intérêt de renoncer aux hydrocarbures, leurs rivales européennes sentent le vent tourner et investissent dans les énergies renouvelables. Quant à l’hydrogène “vert”, source de carburant décarboné, il fait l’objet d’un engouement général. FRANCE p. 14 L’école, un terrain miné En France, les établissements scolaires sont devenus des zones de lutte où enseigner sans tabous constitue un défi . Un défi que les professeurs sont souvent bien seuls à relever. L’analyse de Die Zeit et les points de vue de la presse européenne. Bulletin à retourner à : Courrier international Off re d’abonnement Service Abonnements - A2100 - 62066 Arras Cedex 9 Je m’abonne pour : 1 AN (52 numéros) au prix de 119 € au lieu de 218,80 €* 1 AN (52 numéros) + 6 hors-séries au prix de 149 € au lieu de 269,80 €* ▫ Monsieur ▫ Madame NOM ..................................................................... PRÉNOM ............................................................................................ ADRESSE ..........................................................................................................................................................................

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mar 13, 2021
  • Catégorie Administration
  • Langue French
  • Taille du fichier 16.9437MB