Épreuve composée n° 1 Première ESB Cette épreuve comprend trois parties. 1 – Po

Épreuve composée n° 1 Première ESB Cette épreuve comprend trois parties. 1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire. 2 – Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement l’information. 3 – Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet :  en développant un raisonnement ;  en exploitant les documents du dossier ;  en faisant appel à ses connaissances personnelles ;  en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Première partie : Mobilisation des connaissances 1. Illustrez par un exemple précis les conséquences engendrées par l’introduction par l’Etat d’un prix plancher (3 points)  Définition : Le prix plancher est une réglementation qui rend illégale la fixation d’un prix plus bas que le niveau spécifié par la loi.  Exemple : le salaire minimum  Conséquences attendues : un revenu décent pour tous ceux qui ont un emploi  Conséquences réelles : une dégradation de la situation des plus fragiles o Déséquilibre: la demande de travail devient inférieure à l’offre de travail : c’est le chômage o Celui-ci touche particulièrement les moins qualifiés et expérimentés car leur niveau de productivité est inférieure au coût du travail o Chômage est durable : il ne peut diminuer car le salaire devient rigide 2. Comment le capital social contribue-t-il à l’obtention d’un emploi ? (3 points)  Définition du capital social : c’est l’ensemble des ressources actuelles ou potentielles qui sont liées à la possession d’un réseau durable de relations plus ou moins institutionnalisées d’interconnaissance et d’inter- reconnaissance  Le capital social a alors 2 caractéristiques :  Même s’il est différent du capital économique et culturel, le capital social en est relativement dépendant. Plus les capitaux économique et social seront importants, plus le capital social le sera aussi  Cet effet est encore aggravé par la seconde caractéristique du capital social : pour que des relations aient lieu entre les individus, il faut qu'ils aient des points communs  Les effets sur l’emploi : le capital social va alors permettre de multiplier les effets du capital économique et social : un individu diplômé de milieu favorisé a aussi des relations qui lui permettront de trouver un emploi facilement. L’effet est aussi démultiplié en sens inverse pour une personne peu qualifié de milieu populaire. Deuxième partie : Étude d’un document (4 points) Après avoir présenté le document, vous analyserez les liens entre le PIB/habitant et le bonheur Note : Plus l’indice de bonheur est proche de 10, plus le bonheur de la population est fort Source : Nations Unies, Rapport mondial sur le bonheur 2013 Ce graphique est issu du Rapport sur le bonheur publié par les Nations Unies en 2013. Il met en relation deux variables : le PIB/hab et l’indice de bonheur mesuré de 1 à 10. Ce document permet ainsi de voir s’il y a une corrélation entre la richesse crée par habitant d’un pays et son niveau moyen de bonheur  Il y a une corrélation positive entre richesse d’un pays et son bonheur : plus le PIB/hab est élevé, plus l’indice de bonheur est fort. La Norvège a un PIB/hab 1.5 fois supérieur à celui du Japon (60 000$ contre 40 000$), 6 fois supérieur à celui du Sri Lanka ( 60 000 $ contre 10 000 $) ; son indice de bonheur est aussi plus élevé (7.5,6 et 4)  Cependant la relation n’est pas mécanique :  Jusqu’à un PIB/hab de 10 000£ , l’augmentation du bonheur est plus rapide que l’augmentation du PIB/hab. Le Panama a un PIB/hab de 1.5 fois supérieur à celui du Sri Lanka , mais son indice de bonheur est quasiment le double  Au-delà, l’augmentation du PIB/hab n’a plus autant d’effet sur l’indice de bonheur. Les Etats –Unis ont un PIB/ hab près d’un tiers supérieur à la France, mais un indice de bonheur supérieur de 0.5 point.  Passé un certain niveau de richesse, celle-ci a une influence plus faible sur le bonheur  La relation n’est pas non plus automatique :  Des niveaux de PIB/hab équivalents peuvent être corrélés avec des indice de bonheur très différents : le Gabon et le Panama ont un PIB/hab de 10 000 $ et l’indice de bonheur du Pananma est 1.5 fois plus élevé. C’est le même constat pour Hong Kong et la Norvège  Des indices de bonheur identiques sont corrélés avec des niveaux de richesse très différents. Le Costa Rica et les Etats Unis ont un indice de bonheur de 7 , mais le PIB/hab des Eu est 5 fois plus grand que celui du Panama. C’est la même remarque pour la Russie et Hong Kong La richesse est donc un élément jouant sur le bonheur, mais elle n’est pas la seule Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Comment la vidéosurveillance modifie-elle le contrôle social ? Document 1 : A : Les caméras filment toutes les personnes qui entrent dans leur champ de vision, sans distinction. La surveillance est généralisée et passe finalement inaperçue. Une autre caractéristique de la vidéosurveillance est son incroyable plasticité. Elle est susceptible d’intégrer tous les lieux, tous les territoires de la ville pour capter des images de ceux qui les occupent ou les fréquentent. Toutes les fonctions sociales (logement, éducation, commerce, santé, travail, etc.) sont concernées par l’exploitation des images produites par la vidéosurveillance. Et l’offre sur le marché des équipements et des services est pléthorique… Cette panoplie quasi illimitée d’usages – qui va de la surveillance des réacteurs d’une centrale nucléaire à celle de la cage d’escalier dans un habitat collectif – a conduit à une banalisation de la technique et surtout à sa diffusion en dehors du cercle habituel des agences (publiques ou privées) en charge du maintien de l’ordre, à tel point que sa finalité première – éminemment sécuritaire – a fini par se diluer parmi d’autres (assistance visuelle, gestion des flux, aide à la décision, etc.). Cette évolution est particulièrement tangible dans les discours des collectivités locales qui jugent parfois utile de justifier les investissements engagés pour s’équiper. La réalité des pratiques montre aussi que les exploitants savent faire preuve d’imagination pour réinventer des usages afin de maximiser l’exploitation de leurs équipements. Source : J.Barton,Vidéosurveillance ou vidéoprotection, à chacun son opinion ,La lettre du cadre territorial, 25/06/2014 B : Dans la rue, dans les magasins, les transports en commun, les bureaux, les immeubles d’habitation, difficile d’échapper aux 935 000 caméras installées en France. (…). Dès que l’on sort de chez soi, on peut être filmé dans le hall de son immeuble, puis dans la rue sur le chemin du bus pour se rendre à son travail. Des caméras peuvent également être présentes dans les transports en commun. A son arrivée sur son lieu de travail, on peut aussi être filmé par les caméras installées par l’employeur. Lors de la pause déjeuner, le magasin où l’on achète sa salade, ou celui où l’on fait ses courses, possède également des caméras pour éviter les vols. Retour au travail pour l’après midi où une caméra est située dans le hall d’entrée de la société… Le soir, même chemin pour rentrer chez soi, avec des arrêts au distributeur automatique pour retirer de l’argent, sous l’œil d’une caméra, et à la boulangerie pour acheter son pain avec une caméra surveillant la caisse. On compte 897 750 caméras autorisées depuis 1995, dont 70 003 pour la voie publique et 827 749 pour les lieux ouverts au public (commerces par exemple)*. La CNIL a quant à elle reçu 35 000 déclarations de dispositifs de vidéosurveillance depuis 1978 (pouvant être constitués de une à plusieurs dizaines de caméras). Ceux-ci concernent principalement la vidéosurveillance au travail. Source : CNIL, Communiqué de presse Vidéosurveillance/vidéoprotection : les bonnes pratiques pour des systèmes plus respectueux de la vie privée, 21 juin 2012 Document 2 : En septembre 2010, en zone de police (hors Paris et la petite couronne), 121 communes disposaient d’un centre de supervision urbain (CSU) géré par des personnels communaux. L’utilisation croissante des systèmes de vidéosurveillance s’est traduite dans ces communes par une évolution sensible des missions des polices municipales. Quand les opérateurs du CSU repèrent sur les écrans la commission d’une infraction, un trouble à la tranquillité publique ou de simples incidents, ils peuvent déclencher l’intervention de la police municipale (ou de la police nationale). Inversement, averti de tels faits selon les voies traditionnelles, le service de police municipale peut interroger le CSU avant d’envoyer des agents sur les lieux. La sélection des caméras installées dans le quartier concerné et le visionnage des uploads/s1/ correctionepreuve-composee-n03.pdf

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  • Publié le Dec 23, 2021
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