05 LA PRISE DE NOTES 1. Une méthodologie commune Quel que soit le contexte, la

05 LA PRISE DE NOTES 1. Une méthodologie commune Quel que soit le contexte, la prise de note nécessite le recours à un code d’abréviations. Faire une économie est fondamental, mais pas au détriment de l’intelligibilité. Le code retenu doit être conservé au fil du temps. Il est ainsi recommandé : • d’éliminer certains mots : les déterminants, les articles et les pronoms usuels le, la, les, un, une, des, ce, cet, cette, ces, son, sa, ses... • de supprimer les finales : d’adverbes, de verbes, d’adjectifs ou de noms princip  principal / notamt  notamment / susp  suspension / proro  proroger • d’utiliser des signes et des symboles : = égal > plus grand que < inférieur à ± environ # peu différent de * nb  différent de  augmentation  diminution  stabilité  variation  plus - moins  conclusion  interaction  relation de causalité  n’a aucun effet sur ? marque le doute  appartenance ?? incompréhension, incertitude $ argent, somme  psychologie  philosophie  alternative, choix 1. Prendre des notes à partir de supports écrits  Définir l’essentiel Ce n’est qu’en définissant l’objectif de votre prise de notes que vous pourrez cerner ce qui est essentiel. Selon que vous vous intéressez à un thème particulier ou au document dans sa totalité, vous retiendrez un seul aspect ou, au contraire, l’ossature générale et les multiples aspects du document en question. 1. Parcourir le texte avec intelligence La plupart d’entre-nous commence à lire le document et, au bout de quelques secondes, éprouve le besoin de prendre des notes... L’expérience montre qu’une telle précipitation n’est pas opérationnelle et que la prise de note efficace passe par une gestion réfléchie du temps dont on dispose. Prendre des notes consiste en effet à relever ce qui est essentiel dans un contexte précis. Or, pour hiérarchiser l’importance des informations contenues dans un texte, il est indispensable d’en avoir une appréhen- sion globale. Donc : • si le texte est court, le lire in extenso. • si le document est long : - pour un article, document, lire l’introduction, les débuts et fins de paragraphes, la conclusion. - pour un livre, prendre connaissance de la préface, du sommaire, étudier les têtes de chapitres, puis jeter un oeil sur les débuts et les fins de chapitres. 2. Savoir quoi retenir • des citations et des phrases-clés • les termes essentiels • les articulations importantes du texte : elles sont précisées par les modalisateurs ou articulateurs du discours. Ce sont l’ensemble des termes  mots de liaison, conjonctions de coordination ou de subor- dination, adverbes...  qui dévoilent les articulations logiques de la pensée (pourtant, en conséquence, mais, ainsi, de telle sorte que, donc, à l’opposé, au contraire...) • indiquer dans la marge au fur et à mesure, en vis-à-vis, des notes, le plan : introduction, transition... • pour un livre : adopter une prise de note circulaire sur une page, que l’on complétera par une page d’appréciations personnelles ou de remarques. • utiliser l’espace de la page efficacement : n’écrire que sur une page de la feuille et laisser une marge suffisante pour noter vos remarques, questions, associations d’idées... • enfin, toujours situer le texte dans son contexte - auteur, date, titre, support pour un article - titre, auteur, éditeur, date de publication, réédition éventuelle pour un livre - contexte particulier pour certains documents : mesure gouvernementale, note de service... •Réserver sur sa feuille de notes un espace pour les commentaires personnels 2. Prendre des notes à partir d’une situation de communication orale  Les difficultés La première difficulté réside dans la nécessité de capter et de fixer la parole qui passe sans laisser de trace. Des études concernant le décalage entre le temps nécessaire à la parole et le temps nécessaire à l’écriture ont mis en évidence que nous parlons, en moyenne, à une vitesse de 150 mots par minute, alors que nous ne pouvons, dans le même temps, n’en écrire que 27. Il faut donc effectuer un tri pour dégager de ce qui vient d’être dit (conservé l’espace d’une dizaine de secondes en mémoire) et de ce qui se dit, l’essentiel. Le processus intellectuel à l’oeuvre combine en même temps plusieurs opérations mentales : il s’agit d’écouter, de comprendre, d’analyser, de sélectionner, puis de consigner par écrit. Compte tenu de cette course contre la montre que constitue la prise de notes orale, il est préférable : 1. de préparer matériellement sa prise de note - avoir sous la main une quantité de fiches ou de feuilles suffisante et prévoir un stylo de rechange en cas de panne  ces deux incidents étant générateurs de perte de temps et d’attention. - choisir une situation dans l’espace propice à la prise de note : une bonne écoute, une position d’écriture confortable, sans acrobaties nécessaires... 2. de préparer intellectuellement sa prise de note - se documenter sur les intervenants ou sur les thèmes qui seront abordés permet de poser pour l’esprit, ou sur sa feuille, des points de repères qui faciliteront la prise de note. - déterminer ses besoins par rapport à l’exposé en question : exhaustivité ou sélection ? 3. de privilégier l’efficacité - être attentif à l’introduction, à l’annonce éventuelle du plan, aux transitions, à l’annonce de début ou de fin de partie, à la conclusion. - être attentif à tous les modalisateurs du discours, aux axes directeurs suivis, aux idées dominantes. - repérer les formulations qui attirent l’attention sur les points importants de l’exposé : « il faut remar- quer que.. / il n’est pas inutile de rappeler que.. / il faut préciser que../ nous ne dirons jamais assez que... / Que penser de... » - être attentif aux répétitions : lorsque la même chose est exprimée de différente façon, cela signifie qu’elle est importante. - veiller à consigner ce qui n’est pas mémorisable : les données chiffrées, les noms propres, les dates... - consigner, dans la marge, par un « ? » ses doutes ou ses incompréhensions : une information, une idée peuvent échapper par inattention et rompre le fil du raisonnement. Il est nécessaire de marquer cet oubli pour, l’exposé terminé, demander des précisions à l’orateur, à des voisins, voire consulter des sources écrites pour clarifier le point en question. - noter le maximum d’informations en un minimum de mots par des abréviations et des symboles. - se défaire du mot à mot : il est possible, avec un peu d’entraînement, de traduire en une fraction de secondes un contenu long en discours réduit, en utilisant ses propres mots. - avoir recours à des tableaux ou à une carte heuristique  permet de visualiser en peu de place de multiples données  s’ils sont brefs. - enfin, pour être parfaitement efficace, il est conseillé de reprendre ses notes, pour les compléter, les clarifier... dans un délai assez bref. 4. FICHES DE MÉMORISATION PRISE DE NOTES 1. Remise en forme des notes sous forme de carte mentale 2. Réalisation d’une fiche de lecture Titre, Nom et Prénom de l’auteur, année Chapitre 1 : - - - - - - - - - Chapitre 3 : - - - - - - - - - Chapitre 2 : - - - - - - - - - Chapitre 4 : - - - - - - - - - Conclusion : - - - - - - - - - Idées force / points clés : - - - - - - - - - uploads/s1/ cours-prise-de-notes.pdf

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  • Publié le Jul 03, 2022
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