1 Généralités sur T EX et L A T EX 1.1 Principe de base Fichier source © compil
1 Généralités sur T EX et L A T EX 1.1 Principe de base Fichier source © compilation (pdfL A T EX) © fichier pdf C’est du WYSIWYG (What You See Is What You Get). . . asynchrone ! Qu’est-ce que L AT EX ? C’est à la fois un langage et un moteur pour composer des textes, destinés à une sortie sur imprimante, et depuis peu à produire des fichiers pdf avec interactivité. La rédaction du fichier source s’effectue avec un éditeur de texte quelconque (vi, Emacs, Nedit, pico, Kile, TeXShop, Kwrite, ...). Ces éditeurs peuvent aider à la rédaction, à la compilation et à la visualisation. 1.2 Conseils ® Deux moteurs possibles. Avec L AT EX, on ne peut inclure que des eps. Avec pdfL AT EX, il est possible d’inclure des photos jpg, png et des graphiques pdf. Utiliser la commande eps2pdf. ® Choisir un bon éditeur pour gérer le fichier source (emacs, TeXShop, Kile, . . .). ® Compiler relativement souvent pour éviter l’accumulation d’erreurs ® Regarder le log de la compilation, c’est une mine d’information sur la qualité du fichier source et sur la façon dont L AT EX le comprend. ® Mettez-vous à jour sur les macros de L AT EX2e, en éliminant les vieilleries de L AT EX2.09 : incompatibilité, fonctionnalités non assurées,. . . Pas de souci pour ceux qui se mettent à L AT EX aujourd’hui ! ® Pour les gros projets, découper le fichier source en petits fichiers sources (par chapitres par exemple), et créer un fichier maître : ... \include{chapitre1} \include{chapitre2} ... 1.3 Les macros et les environnements T EX et L AT EX utilisent des macros pour fonctionner. Il est possible d’en définir soi-même (voir plus loin). ® Certaines macros sont simples : \alpha est une macro qui produit α (en mode mathématique). ® Certaines macros fonctionnent avec un ou plusieurs arguments : \section{Ma section} pour démarrer une section. \frac{a \times b}{c - d} pour produire des fractions en mathématique : a×b c−d en mode \textstyle, et en mode \displaystyle : a × b c −d ® Certaines macros ont des arguments optionnels, éventuellement en plus d’arguments obligatoires : \pagebreak[number], number transforme votre demande en requête (0 = cool, . . ., 4 = on s’impose !). \section[Ma section\dots]{Ma section a un titre très long}, l’argument optionnel est utilisé dans la table des matières et dans l’entête de la page. L AT EX introduit la notion d’environnement : \begin{env} ... \end{env}. Il faut y entrer et en sortir ! env = equation, center, abstract, figure, flushleft, minipage, tabular, enumerate,... ® Il y a des environnements avec arguments, y compris optionnels. ® Certaines fonctionnalités semblent disponibles sous formes de macros ou d’environnements : \begin{center} ... \end{center} et \centering{...}. En réalité, il y a souvent des différences : nouveau paragraphe, espaces verticaux avant et après,. . . En T EX pur, on a la possibilité de définir de macros avec la commande \def. Elle ne permet pas les arguments optionnels. Caractères réservés : \ $ & % # _ { } ~ ^ 1.4 L’installation sur l’ordinateur Toute l’installation des fichiers utilisés par T EX, L AT EX et les autres logiciels associés (metafont, metapost,. . .) est structurée dans des dossiers texmf. ® Il y a plusieurs dossiers texmf, chacun reproduit la même hiérarchie, mais pas avec les mêmes fichiers ! ® L’installation principale et fondamentale se fait dans un texmf auquel personne n’est censé toucher. . . donc on n’en parle plus ! D’autant plus qu’il peut y en avoir plusieurs ! /usr/local/teTeX/share/texmf/, /usr/local/teTeX/share/texmf.tetex/ ® L’administrateur de la machine peut installer des fichiers complémentaires à l’installation fondamentale dans un dossier texmf.local. Tout apport dans ce dossier est utilisable par tous les utilisateurs de la machine. /usr/local/teTeX/share/texmf.local/ ® Chaque utilisateur dispose de son propre dossier texmf, dans son $HOME. Il peut y déposer les fichiers qu’il veut, il est le seul à pouvoir les utiliser. ® Par principe, L AT EX & Co. cherchent en priorité le fichier souhaité dans le dossier courant de travail (celui du fichier source), puis dans le dossier texmf de l’utilisateur, puis dans texmf.local, enfin dans le texmf fondamental. Par conséquent, tout fichier dans VOTRE texmf est prioritaire. On trouvera dans le fichier log la liste des fichiers trouvés et leur chemin. ® Pour du temps lors de la recherche d’un fichier dans ces immenses dossiers, chaque dossier texmf com- porte un fichier ls-R, qui contient toute la liste hiérarchique des fichiers qu’il renferme. Par conséquent, lorsqu’on ajoute un fichier dans un tel dossier, il faut actualiser le fichier ls-R. C’est facile, il faut et il suffit de taper la commande texhash dans un terminal. Même si vous n’êtes pas l’administrateur de la machine ! ® En général, les fichiers que vous aurez à installer sont des .sty. Ils se placent dans le dossier : texmf/tex/latex/ pour le texmf auquel vous avez accès. Démonstration et exploration d’un tel dossier texmf. . . 1.5 Les différents types de fichiers . . . après vous avoir donné un aperçu de ce qu’on peut y trouver ! ® Des fichiers textes, dans lesquels on peut « reconnaître » des macros, des définitions, de T EX ou L AT EX. . . : .sty, .cls, . . . ® Des fichiers (des milliers !) qui décrivent les polices de caractères. Car T EX n’utilise pas les polices résidentes sur l’ordinateur, mais ses propres polices, installées avec lui. . . Pour décrire ces polices, constituées de « caractères », il faut différents types de fichiers : bien sûr le dessin des caractères tels qu’ils apparaissent à l’écran ou sur le papier, mais aussi leur « métrique » (leurs différentes dimensions), leur place dans un tableau (chaque caractère a une case bien attribué qui permet de le retrouver facilement. . . or il n’y pas de casier universel. . .), . . . ® Des fichiers de configuration de l’installation. Vous pouvez en personnaliser certains, mais seulement si vous les placez dans votre texmf bien sûr. ® De la documentation ! Dans les texmf vous trouverez un dossier doc. Chaque package est souvent distribué avec une documentation. 1.6 Où trouver des fichiers à installer ? « Pour rentrer chez vous, une seule adresse : la vôtre » . . . Publicité de Francis Blanche. ® Un seul et unique site Internet : le CTAN, Comprehensive TeX Archive Network ® Deux interfaces possibles (je préfère la seconde !) : www.ctan.org ou texcatalogue.sarovar.org/ ® Pour de la documentation en général : texcatalogue.sarovar.org/bytopic.html ® Les livres permettent de savoir ce qui existe et d’obtenir une documentation. 2 Les packages usuels d’un fichier source 2.1 Un modèle de fichier source \documentclass[12pt,a4paper]{article} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[latin1]{inputenc} \usepackage{textcomp} \usepackage[a4paper,tmargin=3cm,bmargin=3cm,rmargin=2.2cm,lmargin=2.2cm]{geometry} \usepackage{amssymb,amsmath} \usepackage{graphicx} \usepackage{hyperref} \usepackage[french]{babel} ... \pagestyle{headings} \begin{document} Mon texte\dots \end{document} ® Ne plus utiliser \documentstyle, qui date de L AT EX2.09. . . On en est à L AT EX2e depuis 1995 au moins ! ® Comme vous le savez, il y a diverses « classes » : article, report, book. . . La différence ? Pas de chapitre dans article, pas de partie dans report. . . Autres « classes » définies dans d’autres « packages » : amsart, beamer, KOMA-script, memoir. . . ® Les options de la classe peuvent modifier le rendu : la taille des caractères (ici 12pt), la taille du papier (a4paper), twocolumn, twoside, fleqn, leqno, . . . Se reporter à la documentation de la classe utilisée. ® Les autres packages seront évoqués par la suite. (Ceci sera utilisé par la suite) 2.2 Le package inputenc \usepackage[latin1]{inputenc} est l’encodage en entrée. Il vous permet de taper votre code source avec des accents. latin1 fait référence à ISO Latin1, l’encodage utilisé sur Linux. Il existe plusieurs encodages des lettres accentuées, souvent ça dépend du système d’exploitation. Sur Linux, d’habitude, c’est ISO Latin1, et le « latin1 » y fait référence (vérifier que votre éditeur sauve en ISO Latin1). Sur Windows, c’est souvent Windows ANSI, et l’option correspondante pour inputenc est ansinew. Sur Mac, c’était l’option applemac, mais maintenant on peut utiliser n’importe quel encodage. Aujourd’hui, les éditeurs savent en général interpréter différents encodages. Le mieux est alors de se conformer au standard UNICODE, (en réalité un sous ensemble, UTF-8, suffit pour nos langues occidentales), qu’on peut utiliser aussi avec L AT EX (\usepackage[utf8x]{inputenc}), mais il faut installer un package supplémentaire. Ce package a quelques défaults, et je ne conseille pas de l’utiliser si tout fonctionne bien avec ISO Latin1. . . Disponible en cliquant ici. Une remarque : si vous recevez un fichier source dans un encodage exotique, qu’il s’affiche mal à l’écran (les lettres accentuées sont remplacées par des hiéroglyphes bizarres), la compilation est cependant correcte si inputenc à la bonne option. Une seconde remarque : il est possible d’utiliser plusieurs encodages en entrée ! Utiliser la commande \inputencoding{encodage}. 2.3 Le package fontenc Afin d’avoir un rendu correct au niveau du français, utiliser \usepackage[T1]{fontenc} 2.3.1 Voici un texte avec des accents tapés normalement, uploads/s1/ courslatex-2.pdf
Documents similaires
-
32
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 10, 2021
- Catégorie Administration
- Langue French
- Taille du fichier 5.5981MB