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r ^ ^ w :Jtr- «U)Pr ^' %' <^ BEQUEST OF REV. CANON SCADDING, D. D. TORONTO. 1901. DICTIONNAIRE D'ÉTYMOLOOIE FRANÇAISE D'APRES LES RESllTATS DE LA SCIEXCE MODERNE. ABRÉVIATIONS USITÉES DANS LE LIVRE. (ifjn. — anglo-saxdn. ail. — allemand. nue. — ancien ou anciennement. a)igl. — anglais. ap. — apud. art. — article. auj. — aujourd'luii. autr. — aulret'ois. 1)L. — basse latinité; le signe comprend aussi la iatinilô du moyen âge, par-ci par-là indiijuéc parJML. c. a d. — c'est-à-dire. cal. — catalan. cj'r. — conler (comparez). champ. — champenois. comp. ou cp. — comparez. cp.s. — composé. cyiiir. — cynirifjue. IJ. — dérivé. dér. — dérivé. dial. — dialecte. diin. — diminutif. écoss. — écossais. » esp. — espagnol. expr. — expression. Ji'h — figuré. ; Jl. — flamand. ; fr. — français. fréq. — fréquentatif. (jael. — gaélique. fioth. — gothique. (jr. — grec. holl. — hollandais. irl. — irlandais. it. — italien. L. — latin. lin. — littéralement. loc. — locution. mha. — haut allemand du moyen âge. BIL. — latinité du moyen Age. mod. — moderne. m. s. — même signification. n. — nouveau. néerl. — néerlandais (terme générique pour fla- mand et hollandais). nfr. — nouveau français. nha. — nouveau haut allemand. iiorm. — dialecte normand. opp. — opposé. ;;. — pour. part. — participe. pic. — dialecte picard. pr. — proprement. prov. — provençal. qqcli. — quelque chose. qqn. — quelqu'un. rac. — racine. rom. — roman. se. — sciiicet. s. e. — sous-entendu. s. V. — sub verbo. syti. — synonyme. t. — terme. V. — vieux. val. — valaque. V. c. m. — voyez ce mol. vfr. — vieux français. vha. — vieux haut allemand ou tudcsque. V. pi. II. — voyez plus haut. wall. — wallon. L'astéi-isque placé auprès d'un mot français indique la forme antérieure du mot actuel; placé auprès d'un mot latin, il fait entendre que ce mol est supposé. ::ràZ.C.CjcX.c. DICTIONNAIRE D'ÉTYMOLOGIE FRANÇAISE LES RESULTATS DE LA SCIENCE MODERNE, DOCTEl'R tM PHILOSOPHIE ET LETTIIS, BKUuTRÉCAlKE BC SOI DES BELGES, klittOÉ BE L'C5iTEKSIT< DE LI^GE, lilCIES PROFESSECH DE LL. AA. BB.LE OCC DE BBABAST ET LE COITE DE rLA<«DKE, CHETALIEH DES OKDBES DE LÉOPOLD, BG CBBIST DB POBTVCAL CT DB LA BBA;ICBE EB5ESTIMC DE itXE. DEPAKTMtNlAL U8KARY. BRUXELLES, AUGUSTE SCHNÉE, ÉDITEUR, Rue Royale, impasse du Paro, i. PARIS, LIBRAIBIE DE FIRIIK DIDOT, FRÈRES, FUS ET C<% Rue Jacob, 56. Saint-Fétersbonrg, s. dcfour; b. issakoff; b. m. wolff. HmoOO, W. GAUTIER ; Ch. KROGH. - Berlin, ASHER et C*. — Leipsig, L. A. KITTLER. Tieone, gerold Fils; si>'TEMS.- Amsterdam, l. van bakkenes. et Co». ;G. C.VAN deldes. La Haye, M. J. NYHOFF; BELI>F.V>TE Feèbe». Tarin, bocca Fbéhes. - Milan, brigola ; bolchesi. 1862 DÉPOSÉ AU VOEU DE LA LOI. Imp d« L&BBODB et Mertbrs, rue de l'Escalier, 24. PRÉFACE. L'origine des mots français a, depuis trois siècles, occupé, en France et ailleurs, un grand nombre de savants, et la bibliographie des ouvrages consacrés à celte matière serait passablement longue. Et cependant nous osons nous flatter qu'en publiant le nôtre, nous avons non-seulement fait une œuvre utile, mais rempli en quelque sorte une lacune dans la littérature philologique française. Précisément en présence de la multiplicité des livres qui traitent d'ét>Tnologie française, soit d'une manière générale ou théorique, soit sous forme de recueils embrassant les faits en détail, il était désirable qu'il en surgît un qui, réunissant en un faisceau les résultats partiels de ces investigations diverses, les résumant, pour la facilité de l'usage, sous la forme d'un dictionnaire alphabétique, permît de saisir d'un coup d'œil l'état de la science en ce qui concerne chaque vocable de la langue. A ce titre seul, la composition de notre dictionnaire nous semble pleinement justifiée; c'est un manuel qui dispense de longues recherches, qui renseigne promptement sur tous les points du vaste sujet. Toutefois, le but prédominant que nous poursuivions n'était pas de fournir un simple relevé des solutions variées émises successivement sur des questions d'éty- mologie française. Ce que nous avions à cœur, ce n'était pas de remettre en circu- lation une foule d'erreurs évidentes, d'accorder l'honneur d'une nouvelle publicité à des bévues trop longtemps accréditées. Nous tenions plutôt à présenter au public lettré, d'une manière substantielle et concise, les fruits nouvellement acquis à la science, et à le familiariser avec les conquêtes récentes de la linguistique française. En effet, toute une pléiade de philologues capables a pris à tâche, dans le cours du dernier quart de siècle, de faire profiter à la science lexicologique d'un côté les progrès réalisés en ce qui concerne la théorie générale de la formation et du développement des langues et l'étude des idiomes romans en particulier ; d'autre part, les matériaux mis au jour par la publication d'intéressants monuments litté- raires enfouis jusque-là dans la poussière, ainsi que les ressources importantes pro- curées par les études qui, dans ces derniers temps, se sont portées sur les dialectes et les patois. Appuyés sur un système de lois et de principes généraux, qui consti- tuent en quelque sorte la grammaire étymologique, — fortifiés par de longues observations, — placés assez haut pour dominer du regard tout le vaste domaine des langues indo-européennes, et surtout procédant avec la sévérité du juge qui re- \ II PRÉFACE. , cherche lave'rité,—les travailleurs auxquels nous faisons allusion sont parvenus, en matière d'étymologie française, à dissiper enfin la défiance et le discrédit qu'avaient justement attirés à cette branche d'étude les assertions aventureuses d'hommes plus spirituels que soucieux de la vérité, ou les pédanlesques et subtiles discus- sions de savants réels, qui s'avançaient sans boussole dans le fouillis des maté- riaux amoncelés autour d'eux. Malgré toute l'estime que nous inspirent les efforts des Nicot, des' Ménage, des Caseneuve, des Du Gange, etc. ; quelque justes qu'aient été, en mainte occasion, leurs jugements et leurs conjectures, nous ne pouvons plus, en présence des théories nouvelles, les placer au rang d'autorités scientifiques, comme continuent à le faire la plupart de ceux qui jusqu'à ce jour se sont occupés, incidemment, du sujet que nous traitons. Montaigne disait : « Ne regarde pas qui est le plus savant, mais qui est le mieux savant; » c'est en suivant ce conseil, que nous nous sommes tourné vers la nouvelle école alle- mande, fondée par les Bopp, les Grimm, les Pott, les Diez, etc., sans dédaigner pour cela les philologues français que nous venons de citer et qui conservent un incontestable mérite. Gomme l'énonce le titre de notre ouvrage, le point de vue où nous nous plaçons est celui delà science moderne. Tout ce qui ne peut être scientifiquement démontré par des preuves soit historiques, soit physiologiques, est relégué dans le domaine du caprice, de la fantaisie, de l'arbitraire. Ces éléments ont longtemps prédominé en matière étymologique; tantôt on les trouve mêlés à infiniment d'esprit et de grâce, tantôt à une prodigieuse érudition. Mais, à la suite du mouvement général de l'activité sociale de nos temps, et grâce à l'élargissement progressif de l'horizon scientifique, à la multiplication continuelle des observations, la critique âpre et minutieuse est venue s'emparer du sujet, la synthèse des faits a dégagé des prin- cipes, et ce sont ces principes, vérifiés, éprouvés, reçus, qui sont dès lors appelés à régner. De patientes et consciencieuses recherches ont révélé les lois d'après lesquelles les vocables se constituent, se développent, se dégradent. Ces lois veu- lent être respectées; il ne sutTit plus, pour s'occuper des origines de nos mots, d'être doué d'un esprit fin et délicat, il faut passer par un long apprentissage pour s'ini- tier à la physiologie du langage. Bref, la divination a fait son temps, et l'étymo- logie est parvenue au rang d'une science positive, nous dirons même d'une science exacte. Cette science, à la vérité, n'est pas faite encore, mais en pleine élaboration. Tirer au grand jour d'une publicité plus large, mettre à la portée de tous ceux qui ont reçu quelque éducation littéraire, les fruits déposés par les savants de la nouvelle école dans des publications éparses et peu répandues dans le public auquel nous deslinons ce livre, tel est le principal objet que nous avions en vue en entreprenant ce dictionnaire. C'est, avant tout, à l'homme éminent, à qui revient la gloire d'avoir le premier fixé et méthodiquement exposé les lois qui président à la formation des langues néo-latines, au vénérable professeur Diez, de Bonn, que nous avons voulu rendre hommage, en consignant dans notre livre, pour mieux les faire valoir en dehors PREFACE. m des frontières de sa patrie, ses heureuses découvertes, ses judicieuses démonstra- tions, ses habiles et prudentes conjectures. Les deux principaux ouvrages du philologue allemand, savoir : Grammatik der romanischen Sprachen (3 vol., l'* éd., Bonn, 1836-1844; 2« éd., entièrement refondue, Bonn, 1856-1861) et Etymologisches Woerterbuch der romanischen Sprachen (Bonn, 18S3), ne sont pas, il est vrai, restés inaperçus en France. Un homme d'une science reconnue et plus compétent, peut-être, en ces matières qu'aucun autre de ses compatriotes, M. Littré, de l'Académie française, a rais en lumière les grandes et uploads/s1/ dictionnaire-d-x27-etymologie-francaise-d-x27-apres-les-resultats-de-la-science-moderne.pdf

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  • Publié le Aoû 28, 2022
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