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D Do os ss si ie er r d de e p pr re es ss se e www.70ansliberationhautesavoie.fr C CO ON NT TA AC CT TS S P PR RE ES SS SE E C CO ON NS SE EI IL L G GÉ ÉN NÉ ÉR RA AL L D DE E L LA A H HA AU UT TE E- -S SA AV VO OI IE E Cécile Menu, Responsable Presse : 04 50 33 58 61 P PR RÉ ÉF FE EC CT TU UR RE E D DE E L LA A H HA AU UT TE E- -S SA AV VO OI IE E Anne Martini, Sicom : 04 50 33 61 82 70ème anniversaire de la libération de la Haute-Savoie / 1944-2014 2 S So om mm ma ai ir re e Introduction p.3 1/ La Haute-Savoie libérée par elle-même p.4  Les deux France  La lutte contre l’occupant (1943-1944)  La libération de la Haute-Savoie 2/ Les commémorations du 70ème anniversaire en Haute-Savoie p.10  Programme des principales manifestations  Les enjeux : Héritage et transmission aux jeunes générations 3/ Les acteurs de la commémoration de la Libération de la Haute-Savoie p.12  Organisation générale  Le Comité haut-savoyard des associations de mémoire de la Résistance et de la Déportation (CRD 74)  L’État et la mémoire combattante  Le Conseil général engagé pour la mémoire et la citoyenneté en Haute-Savoie Pour aller plus loin p.16 Annexes : documents de 1944 p.17 70ème anniversaire de la libération de la Haute-Savoie / 1944-2014 3 I In nt tr ro od du uc ct ti io on n 2014 marque le 70ème anniversaire des combats du Maquis des Glières et de la Libération de la Haute-Savoie. Sur l’ensemble du territoire, des cérémonies, des manifestations, des évènements sont prévus tout au long de l’année, sous l’égide du Comité haut-savoyard des associations de mémoire de la Résistance et de la Déportation (CRD 74), afin de transmettre l’héritage de ce 70ème anniversaire aux jeunes générations. La cérémonie anniversaire des combats des Glières, le 6 avril à la Nécropole de Morette, vraisemblablement présidée par une haute personnalité nationale, en sera l’un des moments forts. Le 19 août 1944 à 10 heures, à l’hôtel Splendid à Annecy, siège de la Kommandantur, le colonel allemand commandant les 3850 hommes des forces d’occupation en Haute-Savoie, remet aux chefs de la Résistance départementale - Armée Secrète (A.S.) et Francs Tireurs et Partisans (F.T.P.) unis au sein des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I.) - l’acte de capitulation que ceux-ci viennent de lui imposer. Aussitôt connu le débarquement en Provence le 15 août, les garnisons allemandes de Saint-Julien, Evian, Thonon, Le Fayet, Cluses, avaient été réduites les unes après les autres, jusqu’à ce 19 août à Annecy. Et voici qu’en cet instant, alors qu’Albertville, Aix-les-Bains ou Lyon sont encore aux mains de l’occupant, Annecy et la Haute-Savoie reconquièrent leur liberté, libérées par les seules forces unies de la Résistance. C’est un cas unique en France. L’événement est un aboutissement Celui d’une Résistance en Haute-Savoie dont les valeurs sont plus que jamais actuelles pour inspirer aux générations nouvelles la volonté de vivre ensemble au-delà de nos différences dans notre pays de France. Il s’agissait bien sûr de chasser l’occupant, l’ennemi nazi porteur d’une idéologie barbare, et de recouvrer la liberté. Mais il s’agissait aussi, hélas, de lutter contre les forces de répression d’un régime de circonstance qui avait cru habile de promouvoir une politique de collaboration avec l’occupant, tout en imposant à notre malheureux pays une « Révolution Nationale », lesquelles trahissaient tout ce qui avait fait la France. Ce régime, « l’Etat Français » de Vichy, avec ses forces de répression au premier rang desquelles la Milice, se réclamait hautement de la France. Or, c’était bien l’amour de la patrie et le service de cette même France qui animaient ceux qui avaient allumé et entretenu la flamme de la Résistance, dans le droit fil de l’exhortation du général de Gaulle du 18 juin 1940. Le 20 aout, la liesse populaire dans les rues d’Annecy © Fonds Association des Glières/Conseil Général Haute-Savoie 70ème anniversaire de la libération de la Haute-Savoie / 1944-2014 4 1 1/ / L La a H Ha au ut te e- -S Sa av vo oi ie e l li ib bé ér ré ée e p pa ar r e el ll le e- -m mê êm me e En juin 1940, face à l’Allemagne nazie, la France connait le plus grand désastre de son histoire depuis la Guerre de Cent Ans. Le désarroi des Français est total. Après l’armistice, le 25 juin, la France est coupée en deux : une zone occupée au nord, une « zone libre » au sud, à laquelle appartient la Haute-Savoie.  Les deux France « L’ÉTAT FRANÇAIS » Le maréchal Pétain, obtient du Parlement replié à Bordeaux les pleins pouvoirs « pour donner une nouvelle constitution à la France ». Le gouvernement s’installe à Vichy. Le prestige du maréchal est immense auprès des anciens combattants, bientôt regroupés dans la « Légion des Combattants ». Dans le désastre général, la plupart s’en remettent à lui. La « collaboration » est lancée après la poignée de main de Montoire entre Pétain et Hitler, le 24 octobre 1940. Elle est initialement perçue par beaucoup, notamment par les militaires, comme une habileté pour préparer « la revanche ». Mais le régime va s’y compromettre irrémédiablement. L’ « État Français » se substitue à la République. La démocratie, les Communistes, les Francs-Maçons, les « apatrides », les Juifs sont accusés d’être responsables de la défaite. La « Révolution Nationale» veut restaurer la « France éternelle », catholique et rurale et ses « valeurs traditionnelles » illustrées par la devise « Travail, Famille, Patrie ». En Haute-Savoie, très catholique et paysanne, ces thèmes peuvent initialement trouver un écho. >> L’armée dite d’armistice, dont le 27° BCA fait partie, est réduite à 100 000 hommes. Les Chantiers de Jeunesse se substituent au service militaire. On y effectue notamment des travaux forestiers. Le groupement n°7, « le Fier » s’installe autour de Rumilly. Dès le 3 octobre 1940, avec la « loi portant statut des Juifs », on tourne totalement le dos à tout ce qui a fait la France humaniste depuis des siècles. En Janvier 1942, la légion des combattants regroupe ses adhérents les plus politisés au sein du Service d’ordre légionnaire (SOL), sous les ordres de Joseph Darnand. En janvier 1943, la Milice française succède au SOL. « La Milice Française a pour mission, par une action de vigilance eét de propagande, de participer à la vie publique du pays et de l’animer politiquement… » (Article 1er). On est admis à condition d’être « volontaire, moralement prêt et physiquement apte, non seulement à soutenir l’État nouveau, par l’action, mais aussi à concourir au maintien de l’ordre intérieur. » La milice est à la fois un parti politique, un service de renseignement (le «Deuxième Service») et une armée de 5000 hommes (la « Franc Garde »). Le régime mettra en place en place de février à mai 1944, un service spécialisé de répression, le SRMAN (Service de répression des menées antinationales, installé dans le bâtiment de l’intendance militaire d’Annecy). LA RÉSISTANCE Une convergence de courants et de sensibilités très diverses - Amédée Guy : Député socialiste Amédée Guy, élu député du Front Populaire en 1936 est l’un des 80 députés qui votent contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est arrêté par Vichy, interné par l’occupant italien, il s’évade vers la Suisse en 1943. Sa détermination va entrainer dans la dissidence de nombreux militants, noyau du mouvement «combat». - Françoise de Menthon : dirigeant d’ « Action catholique » François de Menthon, ancien président diocésain puis national de l’Action Catholique, personnalité respectée et influente, crée en novembre 1940 le premier journal de la Résistance : « Liberté ». Jean 70ème anniversaire de la libération de la Haute-Savoie / 1944-2014 5 Moulin lui confie la tâche de créer et d’animer le Comité Général d’Etudes, qui anticipe le programme du Comité National de la Résistance. Il rejoint Londres et Alger. Mais son engagement aura valeur d’exemple et les Jeunesses Chrétiennes locales (Agricoles, Ouvrières, Etudiantes) allaient constituer un vivier pour l’Armée Secrète (AS). - Jean Vallette d’Osia : Chef de corps du 27e BCA À la tête du 27è BCA à Annecy, il prépare une mobilisation clandestine, fait cacher des armes, organise un entrainement intensif. Après la dissolution du bataillon, en 1942, un grand nombre de ses officiers et sous- officiers deviennent des cadres de l’AS, dont il est le premier chef. - Le Parti Communiste, présent surtout en Faucigny et dans le Chablais, dans un milieu d’opposants actifs au conservatisme traditionnel, est un adversaire de la première heure au gouvernement de Vichy. Sous la direction de Jean Vittoz, secrétaire départemental de 1940 à la Libération, le P.C.F. clandestin sera à l’origine de la création des F.T.P. début 1943. - En uploads/s1/ dp-70e-liberation-74-bd.pdf

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  • Publié le Jui 10, 2021
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