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¥>â :V '-^ ^^ :-^ Ny li.M < ^ /, m-i ^1 ^-.^ w ^ }^ "•% \ \^ r / î '^'^S^-' '^^HK»^ \S ..r^^ ^v^=^l -V-. ^-^ DU MÊME AUTEUR I, — Textes et traductions concei-nrint la mystique islamique: Ai.-UALLAj, « KTTAB AL TAWASiN », PaHs, Geutliner, 1913. Quatre TEXTi'SiNÉhiTS... RELATIFS... A AL-iiALLAJ, Paris. Geutiiner, 1914. La passion d'al hosayn-ibn-mansour alhallaj, mahtvp. mystique DE l'islam, 2 volumes, avec XXYIII planches ot un index, Paris, Geutliner, 1922. « DiWAN » poétique d'AL-UALLAJ [un préparation). II. — Documents archéologiques et philologiques: Le châlf.au d'al Okhaïder (près Kerbéla), ap C. R. Acad. des Inscr., 5 mars 1909. Mission i-n Mésopotamie (1907-{908); t. I (el-okhaïder) ; t. II (ÉPIGRACHIE ET TOPOGliAPHIE UISTOHIQUE DE BAGDAD. Le Caire, 1910-1912 (2 vol. (ol., avec 91 planches, t. XXYIII et XXXI des i/ém. de l'institut fr. d'Archéol. Orientale). Notes sur. le dialecte arabe de Bagdad (avec notation mélodique de dix chansons), ap. Bulletin Institut fr. Arch. Or. du Caire, i. XI, 1912. Note sur la métrique des « mou'ashshahàt », ap. Revue du monde musulman, t. XXXIX, 1920. Six plats de bronze, de style mamelouk, ap. Bull. Inst. fr. Arch. Or. du Caire, t. X, 1911. III. — Etudes sociologiques: Le Maroc... du xvi^ siècle, d'après Léon l'africain (avec 30 cartes), Alger, 1906 (t. I des Mémoires de la Société histo- rique Algérienne). Esquisse d'une bibliographie qarmate, ap. « Oriental studies » offertes h E. G. Browrie, Cambridge, 1922. Les corps de métiers et la cité islamique, ap. Hev. internat, de sociologie, 1920. Les méthodes de réalisation artistique des peuples de l'Islam, ap. « Syria », 1921. Dante et l'Islam (examen de la thèse d'Asin Palacios), ap. liev. du monde musulman, vol. XXXVI, 1919. lA • — Questions contemporaines : Analyses périodiques de presse arabe, ap. Rev. du monde mu- sulman, 1909-191Î. Introduction à Vétude des revendications islamiques , id., vol. XXXIX, 1950 (trad. en anglais). Le Sionisme et rIslam, ap. Rev. internat, de sociologie, 1921 (trad. en anglais). In memoriam Sir Mark Sykp.n, ap. Rev. du monde musulman, vol. XXXVI, 1919. LArabie et le problème arabe, ap. Rev. internat, de sociologie, 1922. V. — Publié en arabe : TaRIKH al ISTILAHAT al FALSAFIYAll AL 'ahABIYAH ( COUTS piO- fessé en 1912-1913 à l'Université Egyptienne) ; autographié au Caire. « AMTIIAL baghdadiyau LiL TALAQANI » (rccueil Commenté de pro- verbes populaires duxr siècle de notre ère^, le Caire, 1913. Mottaqa al adabayn (conférence prononcée à l'Ecole de Droit de Damas, le 2!» nov, 1920) publiée ap. Majallat al majma'al 'ilmi al'arabl, Damas, 1921. frr-f LE LEXIQUE TECHNIQUE DE LA MYSTIQUE MUSULMANE Miniature pers;ine d'Alimad Hâfiz Shirâzî (Qn XVI* siècle) nu. coll. Kli'ida Bukhsh, pers. 'M (Bankipore près Pa(.na) communiqué par Sir T. W. Arnold. Hallâj au gibet. ESSAI SUR LES ORIGINES DU LEXIQUE TECHNIQUE DE LA MYSTIQUE MUSULMANE PAR LOUIS MASSICtNON 1 1" 5 n ? 7- O'i ^-^ LIBRAIRIE ORIENTALISTE PAUL GEUTHNEH 13, RUE JACOB, PARIS- 1922 « Prends, d'une main, le bâton ^d'exil) avx CAMA/iAnKS qui guide ceux qui fleurent, du 56« régiment a Et, de l'autre main, à l'âtre de la douleur d'infanterie coloniale allume ton Hambeau » ^^^^^ ^^ ^^^^^ ^,^^,^^^. (Niazi, divan, 3» qâûyah). {i916-19i7) NOTE La première moitié de ce travail venait d'être remise en manuscrit a l'imprimerie Istas, à Louvain, au début d'août 1914, lorsque cette typo- graphie flamba, durant l'incendie allumé par les troupes allemandes, le 26 août 1914. Au bout de sept années fort remplies, la reconstitution de la partie détruite a pu être menée à bien ; en la revisant; en complétant, d'ail- leurs, certaines lacunes,signalées en 1 91 4 par M . Casanova ; et en tenant compte des observations précieuses du D"" Snouck-Hurgronje. Les données de cet Essai, provenant principalement de sources ma- nuscrites inutilisées jusqu'ici, sont entièrement originales. Deux biogra- phies psychologiques, en particulier, ont été poussées : Hasan Basrî et Mohâsibî. L. M. PRÉFACE A Hartivig Derenbow g. Le présent Iravaila pour base l'inventaire du lexique d'un seul auteur, Hallâj : les principaux textes justificatifs sont reproduits in fine (en appendice) : textes fort brefs, fragments condensés destinés à éclaircir l'emploi de certains termes techniques sous forme de définitions expérimentales. On sait que l'inventaire général de l'idiome arabe classique a été dressé par les grammairiens arabes ÇAyn^ Jamkarah^ Sahâh ; puis Mo/chassm, Lisân al ' arab, Qànioûs) en ne tenant compte que des sources purement littéraires, poéti- ques surtout, les plus anciennes possible; leurs exemples justificatifs, ou shawâhid^ réfèrent aux poètes bédouins du désert arabe, et ne vont pas au delà du IIP siècle de l'hégire. Ce qui exclut des dictionnaires usuels toute la civilisation, tous les termes techniques ou istilâhât (grammaire, fiadil/i, droit, sciences) en général, tous les termes mystiques en particulier. Cet état d'esprit misonéiste et anti-intellectua- liste des philologues orientaux (1) se retrouve encore chez Dozy, bien qu'il en ait reconnu les inconvénients; et son Supplément (forcément très lacunaire et hétérogène) aux (1) Nécessairement partagé par leurs confrères occidentaux ; on sait auprès de qui Malherbe allait étudier le français de son temps, — et chez quels témoins nos dialectologues vont enregistrer leurs phoiio- grammes-types. L'équation personnelle du témoin se trouve ainsi réduite au minimum. 1 2 ' PRÉFACE « (lictioimaires arabes » exclut encore délibérément certaines classes de termes (ecliniques : « Je craindrais, dit-il dans la préface (1), de perdre le sens si j'allais m'abîmer dans l'étude de certaines classes de ces mots, dans la terminologie alam- biquée des sou/îs, par exemple. C'est une lâche que je laisse volontiers à d'autres. » On est assez tenté, au premier abord, de souscrire à cet ostracisme, devant l'aspect paradoxal de ^/o.>-.so/«//e indivi- duelle qu'assume, à première vue, le langage arabe des mystiques musulmans. Mais, en le scrutant, on y découvre, surtout en remontant vers ses origines, les marques irrécu- sables d'un premier travail de pensée bien digne d'intérêt ; un essai à'inténoj'isation (2), d'intégration du vocabulaire coranique par la pt'atique cultuelle, le plus ancien essai d'appropriation de l'idiome arabe (3) aune méthode d'intros- pection psychologique, donc à une théologie morale ; la première ébauche d'un lexique critique des questions philo- sophiques. C'est ce qu'avait entrevu l'hindou Tahânawî, dès 1745, en insérant dans son admirable Kaahf (4) des « termes techni- ques scientifiques » musulmans, les termes mystiques les plus importants. Et c'est ce que comprirent dès 1845 deux contemporains de Dozy, Fluegel et Sprenger, en publiant trois lexiques spéciaux de la mystique; l'un ceux d'Ibn 'Arabî et Jorjànî, l'autre celui d"Abdal Hazzâq Kâshànî. (1)P. XI. (2) Le mot est de Goidziher (Vorlesungen, trad. fr. p. 138, n. 100). (3) On n'a pas encore fait une étude d'ensemble sur le cas parallèle, en Occident, du « latin myslique » (ce que Huysmans et R. de Gour- mont ont appelé ainsi est plutôt le « latin ecclésial ») ; la comparaison de ces deux cas de « langue consacrée » serait féconde en résultats. (4) Edité par Sprenger. Avant lui d'autres musulmans non-arabes, persans (comme Âmolî) et ottomans, encyclopédistes et lexicographes, avaient réuni des matériaux. PREFACE Depuis soixiiiite-dix ans, les études des orieiilalisles sur les lermes techniques de la mystique musulmane se sont multipliées (1). Elles se répartissent suivant trois tendances, trois méthodes. L'une, analytique et paléographique, consiste à publier les lexiques orientaux les plus complets possihle, dressés, soit par des compilateurs anciens, mais de second plan, — soit par des syncrétistes notoires, mais de basse époque. C'est la méthode instaurée par Fluegel et suivie par Nichol- son (2). L'avantage de celte méthode est 1' « enrichissement » immédiat de notre matériel documentaire ; mais la richesse lexicographiqne, qualité maîtresse dans un dictionnaire gé- néral, devient secondaire quand il s'agit d'une discipline spéciale, où ce qui importe en premier, c'est 1' « homogé- néité » doctrinale du matériel recueilli. Desideratum que cette méthode ne peut remplir. De plus, ni Fluegel, ni Ni- cholson ne se sont attaqués à la compilation essentielle, la plus riche, en l'espèce, de beaucoup : les Haqaiq al tafsir de Solamî, et leur réédition par Baqiî (3). La seconde méthode, synthétique et hiographique, consiste à étudier ces lermes techniques « indirectement >?, par la cri- tique de leur rôle dans la structuie dogmatique des systèmes où ils interviennent. Cette méthode, qui exige avant tout ime information philosophique très vaste, est celle qui a été appli- quée par Asin Palacios pour la dogmatique de Ghazâlî, par Carra de Vaux pour Vishrâq de Sohrawardî Halabî (4). Son (1) Voir notre bibliographie hallagienne (Passion, chap. XV), n°^1639, 1665, 1670, 1671, 1685, 1689, 1692, 1708, 1729, 1736. (2) Edition ou traduction critiques de Sarrâj et de Hojwîrî. (3) 'ara'ial bayân, lithogr. dans l'Inde. (4) Et par Nyberg pour Ibn 'Arabî. PKEFACE inconvénient est de s'appuyer trop souvent, à l'exemple des derniers grands historiens d'ensemble de l'Islam, sur une répartition sommaire de ces doctrines suivant des rubriques stéréotypées par des polémistes partiaux : on a prêté, depuis vingt ans, un crédit trop exclusif aux hérésiographes et aux critiques de certaine école de uploads/s1/ essai-sur-les-origines-du-lexique-technique-de-la-mystique-musulmane-1922-luis-massignon.pdf
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- Publié le Oct 22, 2021
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