GB298-15-5(Add.)-2007-03-0155-01-Fr.doc 2 BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.29
GB298-15-5(Add.)-2007-03-0155-01-Fr.doc 2 BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.298/15/5(Add.) 298e session Conseil d’administration Genève, mars 2007 QUINZIÈME QUESTION À L’ORDRE DU JOUR Rapport du Directeur général Cinquième rapport supplémentaire: Collaboration entre l’Organisation internationale du Travail et l’Organisation internationale de normalisation (ISO) Addendum Information générale sur l’Organisation internationale de normalisation (ISO) 1 I. Introduction 1. L’ISO est une organisation regroupant des instituts nationaux de normalisation, dont la mission consiste à promouvoir l’élaboration de normes à l’échelle mondiale pour les produits et les services dans des secteurs et branches donnés. L’ISO n’est pas une organisation publique internationale; ses membres ne sont pas des délégations de gouvernements nationaux. Nombre des instituts de normalisation font partie de la structure gouvernementale de leur pays ou opèrent dans le cadre de mandats gouvernementaux. D’autres ont un caractère «secteur privé» et sont constitués sur la base de partenariats nationaux d’associations professionnelles. II. Membres et liaisons 2. A l’heure actuelle, l’ISO fonctionne avec 156 membres et un secrétariat central composé de 150 personnes à Genève (Suisse). L’ISO compte un membre par pays. Il existe trois catégories de membres: les comités membres, les membres correspondants et les membres abonnés. Un comité membre de l’ISO est l’organisme national «le plus représentatif de la normalisation de son pays». Il est habilité à participer avec plein droit de vote à tout comité technique et à tout comité de politique générale de l’ISO. Un membre correspondant est en général une organisation dans un pays qui n’a pas encore entièrement développé son activité nationale en matière de normalisation. Les membres correspondants ne prennent 1 La plupart des informations figurant dans le présent addendum sont tirées du site Web de l’ISO: www.iso.org. GB.298/15/5(Add.) GB298-15-5(Add.)-2007-03-0155-01-Fr.doc 3 pas une part active aux travaux techniques et d’élaboration de politiques mais ont le droit d’être tenus pleinement informés des travaux qui présentent pour eux un intérêt. La catégorie de membres abonnés a été créée pour des pays à économie très limitée. Ces membres abonnés payent une cotisation réduite qui leur permet néanmoins de rester en contact avec la normalisation internationale. Le Plan d’action de l’ISO pour les pays en développement 2005-2010 note que 65 pour cent des comités membres, 94 pour cent des membres correspondants et 100 pour cent des membres abonnés viennent des pays en développement 2. Une liste des pays des membres de l’ISO, classés par catégories, est reproduite en annexe. 3. Seuls les comités membres sont autorisés à voter. Ils ont des droits de vote égaux sur les questions nécessitant un plein droit de vote (telles que l’approbation d’une norme internationale) et peuvent participer aux réunions annuelles de l’Assemblée générale de l’ISO. Cependant, le Conseil de l’ISO, qui régit les activités de l’organisation, est constitué de trois catégories égales (grandes, moyennes, petites) composées chacune de six comités membres. Ces catégories sont fondées sur des facteurs tels que l’importance économique, le niveau de participation au programme de travail et le nombre de secrétariats qu’elles président; de ce fait, davantage de pays développés sont représentés par rapport à la composition globale des comités membres. La liste des membres actuels du Conseil de l’ISO figure à l’annexe du présent document. De même, le travail technique est effectué en majeure partie par des membres des pays développés qui ont davantage la capacité financière d’envoyer des groupes d’experts assister aux réunions et participer aux travaux sur les normes 3. 4. L’admission d’organisations extérieures en tant qu’organisations de liaison dépend du domaine de normalisation. Elle est approuvée par chaque organe technique avant d’être soumise pour approbation au Bureau de gestion technique (BGT). Les organes techniques peuvent demander à une organisation donnée de faire office d’organisation de liaison, à l’initiative soit de cette organisation, soit d’experts au sein de l’organe technique. Les organisations de liaison peuvent aussi faire une proposition concernant de nouvelles questions au sein d’un comité technique ou d’un sous-comité (voir la partie V ci-après). Cependant, on considère dans de nombreux cas que la contribution des parties prenantes sera fournie par l’intermédiaire des comités membres participants. En principe, toutes les parties prenantes dans un pays donné qui souhaitent, sur un aspect particulier de la normalisation, apporter une contribution à la voix du comité membre dans le processus ISO, peuvent le faire par l’intermédiaire du «comité miroir» au niveau national, ayant le même champ d’action qu’un comité ou sous-comité donné de l’ISO. Ce comité se réunit dans l’intervalle entre les réunions de son comité miroir de l’ISO pour permettre au comité membre de formuler ses propres positions et d’évaluer le travail technique accompli par ses propres experts nationaux. III. Structure opérationnelle 5. L’orientation stratégique globale de l’ISO est soumise à ses membres, qui se réunissent en Assemblée générale annuelle. Les activités de l’ISO sont régies par son Conseil, dont les 18 membres sont issus des rangs de l’organisation. Le Conseil nomme un bureau de 2 Voir http://www.iso.org/iso/en/prods-services/otherpubs/pdf/actionplan_2005-en.pdf. 3 Il ressort d’un exposé présenté par le président du Comité ISO pour les questions relatives aux pays en développement (DEVCO) en 2003 que les membres des pays en développement participent rarement aux réunions techniques et ne détiennent que 2 pour cent des secrétariats de tous les comités techniques, sous-comités et groupes de travail de l’ISO. Voir http://www.iso.org/ iso/en/commcentre/presentations/wkshpsseminars/tcscchairs/2003/11_mutasa.ppt. GB.298/15/5(Add.) 4 GB298-15-5(Add.)-2007-03-0155-01-Fr.doc gestion technique composé de 12 membres, qui lui donne des conseils pour l’organisation, la coordination, la planification stratégique et la programmation des travaux techniques de l’ISO. Le BGT est chargé de tous les aspects du travail technique de l’ISO, notamment la liaison avec d’autres organismes de normalisation, l’examen des propositions pour de nouveaux domaines d’activité de l’ISO, ainsi que la création et la dissolution de comités techniques. 6. Les normes ISO sont élaborées principalement par 3 000 organes techniques, dont 179 comités techniques actifs, 540 sous-comités, plus de 2 200 groupes de travail et plus de 60 groupes d’études ad hoc, le service étant assuré par environ 50 000 experts. Chaque organe se focalise sur un domaine de normalisation spécifique et opère avec des représentants des membres ISO, souvent par l’intermédiaire de leurs délégués intéressés par ce domaine. Le comité technique peut aussi compter des membres non votants issus d’organisations de liaison intéressées dont l’ISO estime qu’elles apportent une contribution suffisamment utile pour qu’on les assigne à l’une des diverses catégories de liaison. Certains comités travaillent simultanément sur des douzaines de normes et ont plusieurs groupes de travail ayant, chacun, différents sous-secteurs de normalisation. D’autres organes ISO élaborent aussi des normes et des guides. C’est notamment vrai du BGT, qui a publié plusieurs accords d’ateliers internationaux (voir paragraphe 7) et est directement chargé de certains sujets, notamment l’élaboration d’une norme sur la responsabilité sociale au sein du Comité ISO/TMB/SR. Seuls quelques rares pays parmi les plus grands ont des membres dans tous les organes techniques; dans la pratique, la représentation nationale dépend du domaine de normalisation et du domaine de responsabilité de l’organe technique pour le sujet concerné. IV. Types de normes ISO 7. Dans la famille des normes ISO, on distingue deux grandes catégories: les normes contenant des exigences, et les recommandations ou lignes directrices. Il est possible de faire homologuer des normes contenant des exigences. Si l’ISO a vocation à élaborer, tenir à jour et publier des normes, en revanche il n’est pas dans ses attributions d’attester la conformité à ces normes. La certification est effectuée indépendamment de l’ISO par des organes de certification actifs dans le monde entier et contrôlés par les autorités nationales d’accréditation et de certification 4. Dans certains cas, la question peut ne pas être suffisamment mature ou être encore trop controversée pour faire l’objet d’une norme ISO internationale. Dans ce cas, un rapport technique peut être établi par un comité technique, le sujet étant censé être traité uniquement sur la base de directives bien documentées, sans les conditions spécifiques requises pour l’élaboration d’une norme au sens strict. Dans d’autres cas, pour s’assurer que d’autres mécanismes puissent répondre plus rapidement aux besoins du marché, l’ISO offre en procédure accélérée des «produits livrables» à caractère temporaire, sans passer par l’étape de comité au cours de laquelle les positions nationales sont débattues dans la recherche d’un consensus. Ces produits sont examinés durant un cycle pouvant comporter deux examens de trois ans, les options étant soit une conversion en norme internationale, soit un retrait, soit une révision. Ces produits sont les suivants: 4 Pour la consultation en ligne d’un annuaire des organes d’accréditation et de certification par pays actif, voir http://www.iso.org/en/info/ISODirectory/countries.html. L’ISO réalise une enquête régulière sur le nombre et l’éventail de certificats signalés au titre de normes des séries ISO 9000 et ISO 14000 (Management et assurance de qualité et Systèmes de management environnemental, respectivement). Pour voir la dernière enquête, consulter le site http://www.iso.org/iso/eiViso9000- 14000/pdf/survey10thcycle.pdf. GB.298/15/5(Add.) GB298-15-5(Add.)-2007-03-0155-01-Fr.doc 5 a) les spécifications accessibles au public (PAS) et les spécifications techniques (TS) sont de type normatif, mais non exclusives; on peut avoir plusieurs spécifications techniques concurrentes offrant différentes solutions techniques, pourvu qu’elles ne contreviennent pas aux normes internationales existantes; b) les accords d’ateliers internationaux (IWA) sont des spécifications techniques intermédiaires qui font essentiellement uploads/s1/ gb-15-5-ad.pdf
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