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Université Toulouse - Jean Jaurès UFR Sciences Espaces et Sociétés (SES) Département Sciences de l’éducation et de la formation AUTOEVALUATION FORMALISEE EN ECOLE D’INGENIEUR Levier d’apprentissage et de développement professionnel ? Mémoire professionnel Master Métiers et Pratiques du Développement Professionnel Présenté par Marie GREINER Sous la direction de M. le Pr. Michel LAC Juin 2014 Université Toulouse - Jean Jaurès UFR Sciences Espaces et Sociétés (SES) Département Sciences de l’éducation et de la formation AUTOEVALUATION FORMALISEE EN ECOLE D’INGENIEUR : Levier d’apprentissage et de développement professionnel ? Mémoire professionnel Master Métiers et Pratiques du Développement Professionnel Présenté par Marie GREINER Sous la direction de M. le Pr. Michel LAC Juin 2014 4 Remerciements : Je remercie chaleureusement mes tutrices de stage Mesdames Julitte Huez et Ghislaine Bertrand, pour m’avoir offert la possibilité de réaliser ce mémoire et pour leur accueil, leur disponibilité et leur aide. Je tiens également à remercier mon directeur de recherche, Monsieur le professeur Michel Lac, pour son suivi et ses conseils au cours de mon travail. Je souhaite adresser ma gratitude aux personnes que j’ai interrogées pour la réalisation de mon étude empirique. Enfin je remercie mon entourage qui m’a encore une fois témoigné beaucoup de soutien et d’encouragements durant cette année d’étude cruciale. 5 Sommaire : Remerciements : ......................................................................................................... 4 Sommaire : ................................................................................................................. 5 Introduction : .............................................................................................................. 6 Partie 1 : Contexte : .................................................................................................... 8 Partie 2 : L’étude : .................................................................................................... 15 Partie 3 : La phase empirique de l’étude : ................................................................. 26 Conclusion générale et ouverture : ............................................................................ 54 Mon autoévaluation : ................................................................................................ 57 Bibliographie ............................................................................................................ 58 Table des matières .................................................................................................... 60 Annexes ................................................................................................................... 62 6 Introduction : Ce travail de recherche est un mémoire professionnel, il se centre donc sur une problématique émergeant d’une activité en contexte professionnel. Ici il s’agit d’une pratique pédagogique employée par une enseignante en école d’ingénieur : l’autoévaluation. Cette pratique, considérée par l’établissement comme une pédagogie innovante, soulève un certain nombre de questionnements. En effet, les formations proposées doivent s’adapter à l’évolution du public et de la société en général, qui exprime un besoin en professionnalisation accru pour répondre aux demandes du monde du travail. Il est exigé que les individus acquièrent des compétences professionnelles multiples, qu’ils sachent s’adapter à toutes les situations et surtout qu’ils fassent preuve d’un sens aigu de l’autonomie. C’est notamment dans cette perspective d’autonomisation des apprenants que l’ « auto »évaluation intervient en formation. J’ai travaillé l’an dernier en master 1 sur le thème de la formation à distance, dont on fait aisément le rapprochement avec celui de l’autoévaluation, il s’agit dans les deux cas d’un travail en autonomie. Particulièrement intéressée par cette thématique, c’est pour cette raison que ce sujet de recherche m’a été proposé. Pour la réalisation de ce travail, j’ai choisi d’adopter un regard et des techniques qui vont s’inscrire dans le champ de la psychologie sociale. Je vais notamment m’intéresser à la théorie des représentations développée par l’équipe REPERE de l’université du Mirail de Toulouse, pour étudier les possibilités que pourrait offrir aux étudiants l’autoévaluation en termes de développement professionnel. Après avoir présenté le contexte et le cadre théorique de ma recherche, je m’attèlerai à une étude empirique pour mettre à jour les réflexions et les représentations des acteurs du terrain. L’objectif principal du projet est d’ouvrir une réflexion collective sur les pratiques enseignantes en école d’ingénieur et sur les objectifs de formation. Ce travail s’inscrit dans le cadre du master 2 « Métiers et Pratiques du Développement Professionnel » et devrait me permettre grâce à une expérience professionnelle dans un établissement de l’enseignement supérieur et à l’étude d’un dispositif spécifique, de me familiariser avec des pratiques professionnelles dans le champ de la formation. Ces 7 connaissances me seront utiles dans mon environnement de travail futur puisque j’ai comme projet de travailler dans le domaine de l’insertion professionnelle et donc de guider des personnes en difficultés d’insertion notamment dans l’établissement d’un projet de formation. 8 Partie 1 : Contexte : Nous commencerons par décrire le contexte dans lequel s’inscrit ce travail, qui correspond à une commande de la structure dans laquelle se déroule le stage. Nous présenterons alors la structure, les missions confiées et les questions professionnelles qui découlent de ce projet. La structure : Il existe quatre instituts polytechniques français (Grenoble, Nancy, Bordeaux et Toulouse). L’INPT (Institut National Polytechnique Toulouse) est un établissement universitaire qui a vocation à former des ingénieurs dans un grand nombre de domaines. L’établissement fédère en un seul groupe sept grandes écoles : - L’ENSAT, Ecole Nationale supérieure Agronomique de Toulouse - L’ENSEEIHT, Ecole Nationale Supérieure d’Electrotechnique, d’Electronique, d’Informatique, d’Hydraulique et de Télécommunications - L’ENSIACET, Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques - L’ENIT, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes - L’ENM, Ecole Nationale de la Météorologie - L’EI PURPAN, Ecole d’Ingénieurs de Purpan - L’ENVT, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse Le projet sur lequel je travaille est mené au sein de l’ENSIACET, qui regroupe cinq domaines de formations, correspondant chacun à un département (chimie, génie chimique, génie des procédés, génie industriel et matériaux), il est initié par deux enseignantes du département IMAT (Ingénierie des Matériaux). 9 Le projet d’innovation pédagogique : Qu’est-ce que les innovations pédagogiques ? Quelles sont-elles ? Quelles sont celles qui sont présentes au sein de l’établissement ? Pourquoi mettre en place ce dispositif ? De qui émane le projet ? L’INP souhaite s’orienter vers une mission de soutien aux innovations pédagogiques, c’est une des grandes orientations de son projet d’établissement pour la période 2011/2015. Il s’agit de mettre en place, de développer et de promouvoir des actions de formation ou des dispositifs qui invoquent des pratiques pédagogiques actives et novatrices (telles que les APP Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT) ENSIACET Chimie Matériaux IMAT (Ingénerie des Matériaux) génie chiimique Génie des procédés Génie industriel ENSEEIHT ENSAT ENIT ENM EI PURPAN ENVT 10 (Apprentissage par Problème et par Projet), les cours inversés, l’autoformation, les jeux de rôles etc.), afin de s’adapter aux besoins du public de l’établissement et du monde du travail. Les pédagogies actives selon Denis Lemaître, souhaitent être « centrées sur les processus d’apprentissage des étudiants ou sur leur adaptation socioprofessionnelle » (Lemaître, 2007). Cette initiative intervient en réponse à un constat de l’établissement de désengagement des étudiants face aux méthodes traditionnelles de transmission des connaissances et au schéma classique cours magistraux/Travaux Dirigés, que l’on pourrait associer aux théories de la génération Y. Cette mission tente également de répondre à un désir de transmettre des compétences aux étudiants et de professionnaliser les formations, afin d’ancrer davantage leurs parcours dans des situations concrètes et de faciliter leur insertion dans le monde de travail. Les actions sur le thème de l’innovation pédagogique sont principalement animées, coordonnées, par la Mission d’Innovation Pédagogique (MIP), le SUP, Service Universitaire de Pédagogie, et le SiUP, Service inter Universitaire de Pédagogie. Les actions mises en place sont de natures diverses, et on propose notamment au personnel de l’établissement (enseignants chercheurs, doctorants, stagiaires…) de monter des projets dans le cadre du Bonus d’Innovation Pédagogique (BIP). L’un des projets qui a été imaginé s’intitule « projet formation / accompagnement des enseignants-chercheurs », et a pour objectif de les former et de les accompagner dans leur approche des pédagogies dites « actives » ou « innovantes ». La place de l’autoévaluation au sein de ce projet : Pourquoi l’autoévaluation ? Dans le cadre de la Mission d’Innovation Pédagogique (MIP), les deux enseignantes porteuses du projet ont choisi de s’intéresser à une pratique spécifique considérée comme faisant partie de ces innovations pédagogiques : l’autoévaluation. En effet, l’autoévaluation constitue bien une pratique dite « active », puisqu’elle va permettre aux étudiants d'effectuer un retour sur leurs connaissances, sur leur travail ou sur le contenu d'un cours, il s’agit donc bien d’un dispositif qui positionne l’étudiant comme acteur de son apprentissage. Plus précisément, « L’autoévaluation des élèves est le processus par lequel l’élève recueille des données et réfléchit à son propre apprentissage… [c’est] l’évaluation, par l’élève, de ses 11 propres progrès en matière de connaissances, de compétences, de processus ou de comportement. L’autoévaluation donne à l’élève une conscience et une compréhension accrues de lui-même ou d’elle-même en tant qu’apprenant ou apprenante. » (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2002) Comment ? Dans quel contexte ? Ces deux enseignantes ont souhaité faire appel à un étudiant en sciences de l’éducation afin d’évaluer un de leur dispositif de formation qui s’appuie sur l’autoévaluation des formés. Il s’agit d’un module en chimie analytique, au cours duquel l’enseignante permet à ses étudiants d’effectuer plusieurs retours sur le cours et leurs apprentissages. Ce qui m’a été demandé c’est d’analyser cette forme de pédagogie, de mettre en avant ses objectifs, ses atouts, ses faiblesses, ce qui pourrait être envisagé pour l’améliorer. Parallèlement à l’accomplissement de cette mission, je souhaiterais m’intéresser pour mon mémoire et afin de répondre à la thématique du master, le développement professionnel, au lien que l’on pourrait faire entre autoévaluation et professionnalisation des étudiants en école d’ingénieur. Il s’agit de comprendre la place uploads/s1/ greiner-marie.pdf

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  • Publié le Jui 20, 2022
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