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V *%" *4W'*? V^ •' ^^%*r ^^^ ??^..* >*?. W^'^ _^-.-.^ TORONTO UBKABY HISTOIRE DU COMMERCE DE TOUTES LES NATIONS t mm LES TOPS i^cins jusori m mis A LA MEME LIBRAIRIE OUVRAGES PRINCIPAUX DE M. HENRI RICHELOT Histoire de la Rt^forme commerciale eu Angpleterre. Avec des annexes étendues sur la législation de douane et de navigation dans le même pays, et sur les résultats de cette législation. 1855. — 2 Irés-beaux volumes in-8 1 6 fr. Système national d'économie politique, par Frédéric List, traduit de l'allemand par Henri Richelot ; avec une préface, une notice biographique et des notes par le traducteur. — 1 très-fort et beau volume in-8 »» li'Association douanière allemande. — 1 beau volume in-8. 7 fr. 50 KOTA. — Cet ouvrage contient l'Exposé du Système et des Travaux de Frédéric List. La Librairie Capelle est destinée aux Publications d'Économie sociale et politique, de Philosophie, d'Études religieuses, d'Histoire et de Législation. CoBABiL, iraprimetie de Cbétk. HISTOIRE DU COMMERCE DE TOUTES LES NATIONS, DEPUIS LES TEMPS ANCIENS JUSQu'a NOS JOURS; PAR H. SCHERER. TRADUIT DE L^ALLEMAND, AVEC L'AUTORISATION DE L^AUTEUR, PAR MM. HENRI RÏCHELOT, t CHARLES VOGEL, CKKF OB BUaSAC AU HIMISTÈRE DU COXXEBCE ; ^ RÉDACTECR AU XBXK KiniSTB*R. AVEC DES NOTES PAR LES TRADUCTEURS Et OMe PRÉFACE par M. Henri BICHEI.OX. Vtome premier, TEHPis a:vcie:vs et H0YE]V agk. \ Vi PARIS, CAPELLE, LIBRAIRE-ÉDITEUR, Rue Soufflot, 18, près le Panthéon. 1857. La reproduction de celte traduction, couiplètc ou partielle, est interdite, conformément au droit iolernational. AVIS DE L'EDITEUR La reproduction de cette traduction, complète ou partielle est interdite, conformément aux lois, décrets et traités internationaux. L'Éditem* a pris les mesm-es nécessaires à l'effet de poursuivre la CONTREFAÇON étrangère partout où il aura droit. PRÉFACE DE LA TRADUCTION « Une histoire du commerce de l'univers embrasse presque tous les éléments de la civilisation. Il peut y avoir plus d'une manière de la traiter. Pour ma part, je n'ai eu d'autre but que de retracer, dans un langage popu- laire, avec suite, ordre et clarté, les événements princi- paux de cette histoire , depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Rien n'était plus loin de ma pensée que de composer une œuvre d'érudition et d'écrire pour les érudits. » Ces lignes , qui terminent F avant-propos du second volume de M. Scherer, peuvent ser\ir à caractériser son ouvrage, et à exphquer pourquoi nous l'avons traduit. Depuis que Huet, le savant évêque d'Avranches, écrivit son Histoire du commerce et de la navigation des anciens, sur le désir de G)lbert, le commerce n'a pas manqué d'historiens. Pour ne parler que des travaux qui com- prennent de vastes périodes, on connaît les Idées de Heeren sur les peuples de l'antiquité, l'introduction his- torique que Pardessus a placée en tête de sa collection VI PRÉFACE DE LA TRADUCTION. des lois maritimes et qui s'étend jusqu'à la découverte de l'Amérique, les études de Raynal sur les deux Indes, les Annales d'Anderson , celles de Macpherson, qui, recti- fiant et complétant son devancier, donne, année par an- née, tout le passé du commerce jusqu'à la fin du dix-hui- tième siècle. On peut citer encore , comme jetant de vives lumières sur des parties considérables de ce passé, le livre xxi de Y Esprit des Lois de Montesquieu, et le livre premier du Système national de Frédéric List. Si l'on énumérait les monographies relatives à un peuple ou à une époque en particulier, et notre siècle a été fécond sous ce rapport, la liste en serait fort étendue. Cependant l'ensemble de l'histoire du commerce n'a- vait pas encore été retracé d'une manière satisfaisante (1), surtout pour cette masse de lecteurs éclairés qui n'ont ni le temps, ni le goût, de lire des dissertations savantes, d'arides annales ou des monographies sans nombre, mais à qui un exposé lucide , élégant, complet sans excéder une juste mesure, un exposé d'ailleurs exact et au cou- rant de la science contemporaine, offrirait une lecture aussi attrayante qu'instructive. C'est cette lacune dé la littérature économique que M. Scherer a essayé de rem- plir et qu'il a remplie avec succès. De tels livres, d'ordinaire, ne viennent pas d'outre- Rhin; souvent, si le labeur allemand fournit les maté- riaux, c'est la France ou l'Angleterre qui se charge de la mise en œuvre. L'auteur du présent livre, doué du talent (1) Le lome II du Supplément de l'Encyclopédie moderne contient sur rbistoire du commerce un ariicle remarquable de M. L. Foubert. PRÉFACE DE LA TRADUCTION. Vil d'exposition, trop rare parmi ses compatriotes, a pu faire, lui, une œuvre littéraire et facile. Ayant passé une grande partie de sa vie dans des ports maritimes , il y a acquis des connaissances qui donnent à son histoire un cachet pratique. Déjà, du reste, il avait fait ses preuves, notam- ment par un écrit sur le péage du Sund, qui est l'histo- rique le plus exact et le plus complet de cette question, jusqu'en 1845. Le nouvel ouvrage de M. Scherer, ainsi que le titre l'indique, n'est, dans sa spécialité, ni plus ni moins qu'une histoire universelle. Pour s'orienter dans l'immensité des siècles à parcourir, il était nécessaire de la partager. L'an- tiquité, le moyen âge, les temps modernes , telles sont les divisions consacrées de l'histoire politique. M. Scherer ne pouvait que les Copier; il y a apporté, toutefois, une heureuse modification. Un fait considérable, qui a agrandi, régénéré, transformé le commerce, la découverte de l'A- mérique , lui a paru , avec raison , marquer le point de partage d'une histoire commerciale universelle. Les temps antérieurs et les temps postérieurs à cette découverte forment donc ses deux grandes périodes, dont chacune se divise elle-même en deux périodes secondaires. Du- rant la première, dont les deux divisions obligées sont l'antiquité et le moyen âge, le commerce, renfermé dans les bornes de l'Ancien Monde, reste avant tout terrestre, continental, et, dans ses plus grandes audaces maritimes, ne s'élève pas au delà d'un simple cabotage. A partir de la seconde , il embrasse peu à peu le globe entier, de- vient essentiellement maritime , et parcourt avec intré- VIII PRÉFACE DE LA TRADUCTION. pidité toutes les mers comme tous les continents. L'évé- nement qui sert à diviser les temps modernes, c'est l'é- mancipation des colonies anglaises de l'Amérique du Nord, émancipation qui modifie les relations commer- ciales entre les deux hémisphères, et qui coïncide d'ail- leurs avec la rénovation politique de l'Europe en 1789. Ces grands cadres étant tracés, il s'agissait d'y distri- buer convenablement les matières. Chacune des quatre périodes secondaires serait-elle exposée dans un tableau d'ensemble? ou chaque peuple commerçant serait-il l'objet d'un chapitre distinct? Ni l'un ni l'autre plan n'eût satisfait aux exigences du sujet. Le vague des généralités était recueil inévitable du premier ; le défaut de lien et d'unité , celui du second ; M. Scherer les a sagement combinés. Des Aperçus généraux ^ pjpicés en tète des pé- riodes, en offrent la suite , les grandes masses , les traits caractéristiques , les résultats , la philosophie ; puis , des chapitres séparés mettent successivement en scène les principaux peuples commerçants. En traitant ainsi deux fois, sous un point de vue différent il est vrai, la même série de faits, on s'expose à quelques répétitions ; mais cet inconvénient est léger en présence d'incontestables avantages Les peuples dont les destinées particulières ont été sé- parément retracées, sont, dans les temps anciens : les peuples les plus célèbres de l'Asie antique, les Égyptiens, les Phéniciens et les Carthaginois, les Grecs et les Ro- mains; au moyen âge, les Byzantins ou Grecs du Bas- Empire, les Arabes, les Itahens, les Néerlandais ou ha- PRÉFACE DÉ LA. TRADUCTION. IX bitants des Pays-Bas , les Allemands ; pour les premiers siècles des temps modernes, les Portugais, les Espagnols, les Hollandais, les Anglais, les Français et de plus les Allemands avec les peuples de l'Europe du Nord. Le rôle commercial de ces derniers ayant été fort modeste à une époque où, comme parle Montesquieu , la France , l'An- gleterre et la Hollande, faisaient à peu près le commerce et la navigation de l'Europe, peut-être l'auteur eût-il suivi son plan avec plus de fidélité, en les omettant ou du moins en fondant les données qui les concernent dans d'autres chapitres de son ouvrage; nous y aurions perdu, toutefois, d'intéressants détails. Quant à la période con- temporaine, qui commence à la paix de Versailles, M. Scherer ne l'a pas encore fait paraître. Les diverses parties de cette histoire comportaient, on le conçoit, un développement inégal. A mesure qu'on descend le cours des siècles, l'obscurité des origines se dissipe, les informations deviennent plus abondantes et plus sûres, les faits eux-mêmes grandissent en impor- tance et en intérêt. Les détails, donnés avec parcimonie pour l'antiquité, avec quelque libéralité pour le moyen âge, devaient donc, autant que le permettait la nature de l'ouvrage, être prodigués pour les temps modernes. C'est ce que M. Scherer a compris, et c'est ainsi qu'il a procédé, non pas cependant sans encourir un uploads/s1/ histoire-commerce-1.pdf

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  • Publié le Jan 30, 2021
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