2014 GRH - GPI - BM Introduction générale Aujourd’hui vous êtes des étudiants,

2014 GRH - GPI - BM Introduction générale Aujourd’hui vous êtes des étudiants, demain au terme de votre formation à l’ISH, vous seriez soit des cadres recrutés par une entreprise soit des jeunes chefs d’entreprise installés à votre propre compte. Votre évolution vers le conseil résulte d’un cheminement personnel. C’est dire que le choix que vous ferez de devenir consultant(e) vous appartient. Il convient à ce propos d’écarter d’emblée une idée fausse : le conseil serait plutôt un « métier masculin ». L’expérience m’a montré le contraire. Nombreuses sont les femmes qui se lancent dans l’aventure du conseil avec succès. Qui que vous soyez, c’est donc à vous de répondre à la question de savoir si vous vous sentez prêt ou non à exercer ce métier. Mais si le choix final vous incombe, sachez que vous avez tout intérêt à ne pas réfléchir seul dans votre coin mais à vous constituer en équipe maîtrisant tous les aspects des sciences halieutiques et à vous rapprocher des spécialistes susceptibles d’éclairer votre décision en vous apportant des éléments d’information nécessaires. Le Chapitre 1 sera consacré à cet enjeu. Dans la première articulation qui s’intitule : « Etes-vous prêt(e) à devenir consultant(e) ? ». Nous allons nous intéresser sur la réflexion personnelle du jeune diplômé que vous êtes ou que vous seriez qui s’interroge sur ses chances de réussite dans le métier de consultant. La seconde articulation de ce chapitre, « Le Test de Préparation au Conseil », va vous proposer un outil concret d’auto-évaluation de vos points forts et de vos points faibles si vous devez demain exercer le métier de conseil. Ce test qui en compte vos acquis de formation entre autre, va vous permettre de faire le point sur vous-même avant d’aller plus loin. Le second chapitre, « Batir son projet de conseil » va vous permettre d’entreprendre la réalisation de votre projet conseil, il faut se considérer d’emblée comme un entrepreneur à part entière ; et cela quelle que soit la nature de ce projet conseil - qu’il s’agisse d’un projet orienté vers la création d’une structure de conseil indépendante ou d’un projet d’intégration au sein d’une structure de conseil. La différence n’est pas fondamentale, car pour être consultant il faut, dans tous les cas de figure, posséder une très forte autonomie personnelle. La démarche se décompose en étapes à savoir : Première étape, bien connaître vos compétences clés afin d’identifier celles susceptibles de vous procurer un avantage concurrentiel. Ceci fera l’objet de la première articulation de ce chapitre et la deuxième étape consistera à cerner les contours de votre futur marché. Quel(s) type(s) de besoin(s) allez-vous satisfaire ? Quelle sera votre cible commerciale ?. Cet aspect sera abordé en second lien et enfin la troisième étape concernera plus particulièrement votre offre de services. Qu’allez-vous vendre ? Comment sera constitué votre futur portefeuille de prestations de services ? Sur quels types de prestations allez- vous vous appuyer pour développer votre activité conseil ? Le troisième chapitre « Construisez une boîte à outils de consultant ». En effet Si demain vous exercer comme cadre dans une entreprise, votre métier consiste principalement à « faire », alors que si vous êtes consultant celui-ci consiste à « faire faire ». Pour faire quelque chose, il faut posséder une expertise, un « savoir- faire », tandis que pour « faire faire », il faut posséder des outils et des méthodologies. Autrement dit, il faut être capable d’outiller son expertise, de la traduire en outils et en méthodologies pour aider les autres à mieux faire ce qu’ils font déjà - ou bien encore pour les aider à apprendre à faire ce qu’ils ne savent pas encore faire. Ce Chapitre aura deux attaches. Dans un premier élan, il s’agira de vous interpeller sur vous interpelle sur votre degré de familiarité avec les outils et les méthodologies dont vous aurez besoin pour réaliser vos missions et dans un second élan, je devrais vous aider à formaliser vous outils de consultation dans le cadre de votre expertise. Le quatrième chapitre 4, « Comment vendre le conseil ». Ici, il s’agit d’identifier, de connaître et de savoir les attentes de vos prospects et de développer par la suite les outils commerciaux tout comme votre image de consultant. Ce sans quoi, vous ne pourrez pas exercer valablement et durablement votre activité de conseil. Enfin Le chapitre 5, « Le travail à la mission et le contrat de conseil». Un consultant est un professionnel qui travaille à la mission. En effet, l’essentiel de son temps est consacré à proposer des missions à ses clients, et ensuite, à les réaliser. La mission constitue donc le creuset privilégié de son activité. C’est aussi à cette occasion que le consultant fait la démonstration de sa compétence vis-à-vis de ses clients. C’est également au cours des missions qu’il effectue, qu’il actualise et enrichit sa compétence professionnelle. Aussi, il est essentiel pour tout candidat qui se destine à l’exercice du métier de conseil de bien comprendre et de maîtriser les multiples facettes du travail à la mission qui constitue un mode spécifique d’exercice de ses compétences. Ensuite il s’agira de nous appesantir sur le « contrat de conseil » c’est-à-dire aux différentes modalités juridiques, techniques et financières qui lient le consultant à son client et qui fixent le cadre du déroulement de sa mission dans l’entreprise. Chapitre 1 I. « Etes-vous prêt(e) à devenir consultant(e) ? ». a. Pourquoi devenir consultant ? Le conseil est une profession qui attire les jeunes cadres et les moins jeunes. Cet attrait témoigne d’évolutions profondes qui concernent non seulement l’économie globale et l’entreprise mais, également, la société, les comportements des individus et les systèmes de valeurs qui les animent. Ce phénomène ne s’explique pas seulement par des raisons d’ordre économique mais, d’une façon plus générale, par des raisons humaines, culturelles et sociales. Yves André Perez1 évoque :  les raisons d’ordre macro-économique: la montée des services et la mondialisation des activités,  les raisons d’ordre managérial: l’externalisation des activités des entreprises et la différenciation croissante des trajectoires professionnelles des cadres,  les raisons d’ordre individuel: l’accomplissement des individus ne passe plus par l’affiliation aux grandes organisations,  les raisons d’ordre sociétal: l’émergence d’une société de projets,  les raisons d’ordre culturel: l’adhésion croissante aux valeurs de la responsabilité sociale de l’entreprise et du développement durable. En plus de ses raisons, le conseil est une activité ouverte et en théorie facile d’accès. Elle n’est pas régie comme les professions à ordre (avocats, experts- comptables) par des réglementations contraignantes. En ce sens, il n’est pas difficile de mettre une plaque sur sa porte ou de se faire établir des cartes de visite et de se dire consultant. Les coûts d’entrée dans la profession, matériels comme financiers, sont également très faibles. En plus Aucun diplôme n’est a priori obligatoire pour exercer le métier de consultant Cependant, cette profession devient de plus en plus exigeante et suppose un certain niveau de professionnalisme afin de pouvoir l’exercer valablement. b. Evaluation des atouts personnels pour le conseil Quelques soient vos motivations (un licenciement économique suite à une restructuration ; la perspective d’un prochain départ de l’entreprise ; le sentiment de ne pas ou de ne plus se réaliser pleinement au poste qui est le leur dans l’entreprise ; ou bien encore l’envie de changer de position et de prendre de la distance par rapport au monde de l’entreprise), une chose est sûre : évitez de rester seul à réfléchir dans votre coin ! Confrontez vos idées et vos projets avec des spécialistes du conseil qui pourront vous aider à vous orienter dans le dédale de ce nouveau métier aussi ouvert (en apparence) qu’exigeant (en réalité). Surtout vous pouvez vous faire évaluer en passant le Test de Préparation au Conseil (TPC) pour avoir une idée claire et tester la faisabilité de votre projet conseil. Le TPC repose sur un principe simple. Les personnes qui se tournent vers le conseil ne savent pas toujours où elles en sont exactement. Elles éprouvent souvent du mal à se situer par rapport au monde du conseil. II. « Le Test de Préparation au Conseil » et TD1 Ce test est fondé sur les questions les plus fréquentes que se posent les postulants au métier de consultant lorsqu’ils décident de s’engager dans cette voie ainsi que sur une connaissance très approfondie du parcours qu’ils auront à réaliser avant de démarrer leur nouvelle activité de conseil dans les meilleures conditions possibles. Ce test est conçu de façon à constituer un outil de travail personnel, un tableau de bord de votre « projet conseil » et un outil de dialogue avec les spécialistes du conseil. Les principaux objectifs du TPC sont de vous permettre :  d’évaluer votre niveau de préparation au conseil,  de mieux identifier le chemin parcouru et celui qui vous reste à parcourir afin d’être prêt à démarrer efficacement votre activité de conseil. Le test compte environ cinquante questions réparties en quatre sections : projet, offre de services, capacité commerciale uploads/s1/ initation-au-metier-de-consultant-2.pdf

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  • Publié le Oct 31, 2021
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