Écho Conseils aux professeurs et déroulements de classe Par Jacky Girardet ● 2

Écho Conseils aux professeurs et déroulements de classe Par Jacky Girardet ● 2 ● 1. Conseils aux professeurs utilisateurs de la méthode Écho ....... 3 2. Proposition de déroulements de classe ...................................... 7 © CLE International 2012 ● 3 ● 1 • CONSEILS AUX PROFESSEURS UTILISATEURS DE LA MÉTHODE ÉCHO 1 • Tirer parti des pages « Interactions » pour introduire et faire utiliser les nouveaux éléments grammaticaux et lexicaux Les pages « Interactions » ont pour but d’instaurer dans la classe des conversations naturelles sur des sujets qui intéressent les étudiants mais aussi de susciter des besoins langagiers ciblés qu’il s’agira de satisfaire. Par exemple, le forum questions / réponses de Écho A1, p. 62 : « Quel est votre meilleur moment de la journée ? » conduit à deux types de besoins langagiers : – le lexique des activités de la journée ; – la conjugaison pronominale puisque plusieurs verbes courants qui décrivent les activités quotidiennes sont des verbes pronominaux. On tirera le meilleur parti de ces pages « Interactions » en ayant ces objectifs à l’esprit. Ainsi, tout en travaillant sur le forum dont on vient de parler, on pourra faire remarquer les verbes à conjugaison pronominale (je me lève, je me réveille, je me couche) et faire induire rapidement la conjugaison sans s’éloigner du sujet du forum. « Marco se lève tôt. Et toi, tu te lèves tôt ? etc. » Autre exemple : Écho A2, p. 10 propose un sondage « Êtes-vous optimiste face au futur ? ». On remarquera que les différents items du sondage permettent déjà de présenter les formes « il/elle, nous /vous, ils/elles » du futur. La présentation de la forme « je/tu » se fera par des questions /réponses aux étudiants : « Dans le futur, tu auras plus ou moins de loisirs – J’aurai plus de… ». Ces points de langue étant brièvement présentés, la suite des activités des pages « Interactions » permettra de les réemployer de manière naturelle. Par exemple, dans le sondage de Écho A1, p. 94 « Êtes-vous accro aux nouvelles technologies ? » il convient de présenter et d’expliquer brièvement les adverbes qui permettent l’expression de la fréquence. Ils sont présents dès la question 3 (jamais, quelquefois, etc.). Ils seront ensuite réemployés dans les réponses aux autres questions. L’approche grammaticale proposée dans ces pages est donc une approche dans et par la communication, une approche où l’explication verbale est extrêmement limitée. Si le professeur estime que cette explication limitée n’est pas suffisante, il peut avoir recours à la rubrique correspondante des pages « Ressources ». Ainsi, « L’album des souvenirs » Écho A1, p. 86, propose un corpus suffisant pour faire découvrir le sens et les formes de l’imparfait. Après avoir fait découvrir cet album (1re activité proposée p. 87), le professeur pourra se reporter à la rubrique « Parler de souvenirs et des habitudes » de la p. 88, puis revenir à l’activité de production de la p. 87 (« Rédiger quelques souvenirs » – « Réaliser l’album des souvenirs de votre groupe »). ● 4 ● Ce qui vient d’être dit vaut aussi pour le vocabulaire. La découverte de l’album des souvenirs (Écho A1, p. 86) permet d’introduire une partie du vocabulaire des moments de la vie. Ce vocabulaire pourra être complété par une lecture active du tableau de la p. 87. 2 • Utiliser les différentes façons d’aborder la grammaire Écho propose plusieurs façons d’aborder la grammaire. 1 - L’approche communicative qui vient d’être décrite ci-dessus. Des documents déclenchent des interactions et suscitent un besoin grammatical ciblé. Par exemple, le passé composé dans le jeu du musée Grévin, A1, p. 30. Ces documents servent donc de corpus d’observation et de compréhension et de déclencheurs d’expression. 2 - Une approche plus didactique dans les pages « Ressources » mais qui n’en reste pas moins inductive. L’observation des phrases d’une BD conduit à des activités de repérage et de conceptualisation des formes / sens qui sont ensuite réemployées dans des exercices. 3 - Une approche plus globale à partir des dialogues. Ainsi, la découverte des adjectifs possessifs peut se faire à partir du dialogue 2 de la page 50 (mais aussi à partir de la rubrique « Indiquer une appartenance » de la page 49). Ces trois approches convergent pour assurer un maximum d’efficacité : – nécessité de motiver l’étudiant à l’introduction de nouvelles formes linguistiques. – nécessité d’inscrire ces nouvelles formes dans un système. Il nous semble que ce système doit être ni trop grand ni trop petit. C’est ainsi que l’apparition du passé composé entre la 30e et la 40e heure de cours doit permettre d’assurer la communication courante, c’est-à-dire de pouvoir dire « J’ai regardé, j’ai vu, je suis allé » (donc utiliser les auxiliaires avoir et être) sans pour autant développer davantage la liste des verbes nécessitant l’auxiliaire être et les règles de formation du participe passé. On peut d’ailleurs remarquer que, pour des apprenants débutants qui ne pourront utiliser au passé qu’une dizaine de verbes, les notions de « règle générale » et « d’exception » n’ont pas beaucoup de sens. En effet, les verbes qu’ils doivent connaître pour communiquer font très souvent partie de ces exceptions. – nécessité de réemployer les éléments qu’on vient de découvrir. 3 • Améliorer le travail de compréhension orale des dialogues Comme le font déjà beaucoup de professeurs, il est conseillé d’aborder l’écoute des dialogues en projetant au TBI une série de questions ou d’items vrais ou faux ou bien en donnant une grille de recherche. Il suffit quelquefois de développer ce qui est proposé dans le livre. Par exemple, A2, p. 62, scène II, compléter avec deux ou trois items vrais ou faux (« Lisa se baigne dans la piscine – Jean-Philippe connaît Carine et Harry – Carine et Jean-Philippe sont allés faire des courses »). ● 5 ● 4 • Ne pas se contenter d’une compréhension globale D’une manière générale, les professeurs font un très bon travail de compréhension globale des dialogues. Il convient toutefois d’assurer la compréhension du détail : découpage de la chaîne sonore, reconnaissance des mots déjà vus, compréhension des mots nouveaux. Si la compréhension reste approximative, certains étudiants risquent d’être frustrés et l’apprentissage en pâtira. Pour assurer cette compréhension du détail, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre après le travail de compréhension globale sans le support du texte : – lire le dialogue dans le livre. Cette technique est rapide puisque seuls les mots nouveaux sont à expliquer. Mais elle ne conduit pas à une véritable éducation de l’oreille car il n’y a pas d’effort cognitif ; – écoute fragmentée avec répétition par un étudiant (pour vérifier le découpage de la chaîne sonore) et questions de vérification de la compréhension des mots ; – écoute avec pour support une transcription à trous (facile à mettre en œuvre avec le TBI). On peut masquer certains mots déjà vus ou les éléments qui font partie de l’objectif (par exemple : les adverbes et prépositions de localisation). 5 • Mettre les exercices en situation La plupart des exercices des pages « Ressources » comportent des phrases liées entre elles par une situation de communication. Le travail sur la langue s’appuie donc toujours sur le sens. Pour une meilleure motivation et une assimilation optimale, il serait bon de présenter cette situation de communication. Par exemple, Écho A2, p. 29, ex. 3. Plutôt que de dire aux étudiants : « Faites l’exercice 3, p. 29 » dire « Voici des phrases que dit souvent le professeur de français. Mettez les verbes à la forme qui convient ». Ensuite, quand l’exercice a été fait et corrigé : « Trouvez d’autres phrases que le professeur peut dire et qui commencent par : « Il faut que » ou « Je voudrais que ». Idem pour l’exercice suivant (ex. 4, p. 29) : « Voici des phrases prononcées par un chef d’entreprise qui donne des ordres à ses employés. Comment s’appellent ces employés ? Que dit le directeur ? ». Quand l’exercice est terminé et corrigé, faire trouver d’autres phrases injonctives que peut prononcer un chef d’entreprise. 6 • Activité en autonomie ou guidée par le professeur De ce qui précède, il découle qu’il faut bien choisir les activités qu’on donne à faire aux étudiants en autonomie. Souvent, le livre les signale mais il laisse quelquefois l’initiative aux professeurs. Par exemple, le professeur aura intérêt à guider la classe dans le travail sur la double page « Interactions » de Écho A1, p. 14. Au fur et à mesure du traitement des items du test il construira au tableau un corpus permettant la conceptualisation des articles définis et indéfinis. ● 6 ● Pour la double page « Interactions », A1, p. 26 et 27, la classe se partagera les quatre documents. Chaque groupe travaillera en autonomie pour comprendre le document et en préparer une présentation aux autres groupes. Mais, lors de la mise en commun, deux mises au point devront être faites par uploads/s3/ echo-conseils-aux-professeurs-pdf.pdf

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