La sérigraphie : La flexographie : A - Un peu d’histoire B - Concept C - Proces
La sérigraphie : La flexographie : A - Un peu d’histoire B - Concept C - Processus d’impression C - Contraintes au Pré-presse E - Le système d’impression A - Un peu d’histoire B - Concept C - Contraintes pré-presse D - Technique de l’héliogravure E - Un procédé d’exeption F - Les encres A - Un peu d’histoire B - Concept C - Contraintes pré-presse D - Les clichés E - Le système d’impression F - Les encres L’héliogravure : 2 A - Un peux d’histoire La sérigraphie La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l’écriture) est une tech- nique d’impression offrant une palette de possibilités plus larges que les autres procédés. Elle fut ensuite élaborée par les Japonais pour imprimer les blasons sur les kimo- nos. Le premier pochoir réalisé par l'homme remonte à 30000 ans. C'est de cette façon que les hommes des cavernes signaient leurs fresques rupestres. Cheval ponctué de droite réalisé au pochoir, cerné de ponctuations et empreintes de mains négatives noires. Les pigments de l’encolure ont fait l’objet d’une datation 14C à 24 640 ± 390 BP. 3 B - Concept Celui-ci apporte la souplesse de son procédé, ses possibilités d’application sur tous les supports et dans toutes les dimensions. Elle est appréciée pour la beauté et la qualité de ses coloris, la tenue des couleurs. La sérigraphie est un procédé utilisé principalement dans le domaine des indus- tries graphiques : la signalétique (panneaux routiers, tableaux de bord, autocol- lants…), la publicité (affiches, objets, totems…), le textile (tee-shirts, casquettes, maillots sportifs…), l’électronique (circuit imprimé) etc… Elle est aussi utilisée dans le domaine des arts visuels. Elle consiste à reporter sur un support un motif dont le négatif est fixé sur un écran en tissu appelé tamis. Pour cela, il faut fabriquer une image négative sur un écran. La forme imprimante est constituée d’un tissu (poreux) de fibres synthétiques ou métalliques tendu sur un cadre. Les parties non imprimantes sont obturées par un photopolymère. Cette forme imprimante est appliquée contre le support d’impression et l’encre est versée sur la forme imprimante. L’impression est réalisée en faisant pénétrer l’encre avec une racle, à travers les parties non obturées de l’écran, de façon qu’elle se dépose sur le support à imprimer placé sous l’écran et que se crée ainsi l’image positive. Ce procédé permet d’imprimer des motifs de façon répétitive avec une déforma- tion presque imperceptible sur de nombreuses matières telles que : papier, carton, bois, plastiques (PVS, polyéthylène, polypropylène, polystyrène, ABS…), métal, verre, textiles (coton, nylon, polyester…) et bien d’autres dans la mesure où l’encre spécifique existe pour la matière en question. 4 c - Contraintes au Pré-presse Deux possibilités s’offrent pour gérer la défonce et le recouvrement à cause des obturations : – Travailler avec un flasheur/imprimeur qui gère ce problème en interne, via un programme comme Trapwise, ou via les rips avec lesquels il travaille (in-rip trap- ping) ; ceci n’est géré que par des rips Adobe - ce qui n’est pas le cas à Micros- cript. – Utiliser les possibilités des programmes, pour la partie gérée par ceux-ci. Xpress par exemple, gère la défonce/recouvrement pour les éléments de texte ou les blocs tramés, mais pas pour les images importées. Dès lors, il faut les gérer depuis le programme d’origine, Illustrator, Corel draw par exemple. Pour faire un film afin de réaliser les couleurs du motifs à imprimer il faut donc séparées sur des films transparents et représentées en noir opaque ou en rouge inactinique (qui bloque les rayons ultraviolets). C’est pour cela que le fichier doit être en trait donc vectorisé. 5 D - Processus d’impression L'écran : C'est la forme imprimante du procédé d'impression sérigraphique. Il est constitué d'un tissu tendu et fixé sur un cadre. Le tissu vierge est uniformément poreux. Il doit être préparé pour que l'impression d'un motif soit possible, c'est le clichage. Le clichage (encollage) : Le tissu vierge est dans un premier temps entièrement bouché avec une émulsion photosensible, c’est l’enduction. C’est à dire, qu’il faut enduire le tissu avec un pro- duit de couleur vert à l’aide d’une raclette en caoutchouc. Le produit appliqué par la suite sur l’écran est photosensible. Cela veut dire qu’il réagira à la lumière. Une fois sèche, une émulsion photosensible durcit lorsqu’elle est exposée à un rayon- nement ultraviolet, c’est l’insolation. Le film (ou typon) : Les films (ou clichés) produits (un film par couleur) par le service pré presse contiennent des informations en noir opaque ou en rouge inactinique (qui bloque les rayons ultraviolets). Ce film est superposé au screnny et permet lors de l’insolation de bloquer les rayons ultraviolets là où on souhaite que l’encre puisse traverser les mailles du screeny. Puis le screnny insolé passe à la développeuse, les éléments autour du texte ou de l’image durcissent tandis que le texte ou l’image s’efface au lavage pe mettant d’obtenir une image en négatif. La surface est recouverte d’une émulsion photosensible utilisée en photocomposi- tion ou en PAO : le film porte le positif d’une composition intégrant le cas échéant l’image au trait ou tramée d’une illustration. 6 Principe élémentaire : L’émulsion exposée aux ultraviolets durcit, elle bouche le tissu et l’encre ne passe pas. L’émulsion protégée des ultraviolets ne durcit pas, on l’enlève avec de l’eau, elle ne bouche pas le tissu et l’encre passe. Les couleurs du motifs à imprimer sont donc séparées sur des films transparents et représentées en noir opaque ou en rouge inactinique (qui bloque les rayons ultraviolets). Il y a un film distinct pour chaque couleur du motif à reproduire. Celui-ci est posi- tionné sur l’écran enduit et permet de bloquer les rayons ultraviolets durant l’inso- lation là où on souhaite que l’encre puisse traverser les mailles du tissu. Dégravage : À l'aide de produits chimiques on ramollit l'émulsion qui résistait à l'eau et la chasse du tissu avec un nettoyeur haute pression. Lorsque l'écran est propre, il peut être réutilisé pour un autre travail. 7 E - Le système d’impression Deux grands domaines se distinguent, la sérigraphie industrielle à plat et la séri- graphie textile. Sérigraphie industrielle à plat : Le sérigraphe met en repérage l’écran et la matière à imprimer de manière à posi- tionner l’impression à l’endroit souhaité. Il doit faire preuve d’anticipation car les couleurs sont généralement imprimées les unes à la suite des autres avec des sé- chages intermédiaires. Le support à imprimer (de forme rectangulaire le plus souvent) est maintenu en place contre trois taquets (cales pour positionner les supports toujours au même endroit) sur une table aspirante. Une fois l'écran fixé dans la machine d'impression, l'encre est déposée sur le tissu de l'écran par la racle. Cette racle possède un côté en plastique souple (polyuré- thanne par exemple) permettant d'appliquer l'encre sur le support au travers des mailles ouvertes du tissu de l'écran. Le sérigraphe ou la machine exerce une pres- sion sur la contre-racle accompagnée d'un déplacement pour parcourir l'intégra- lité du motif, c'est le raclage (ou tirage). L'opération est réalisée autant de fois qu'il y a de supports et de couleurs à imprimer. Sérigraphie sur rotatives : Pour fabriquer les écrans de sérigraphie pour rotative, on part d’un « screeny » qui est une toile métallique recouverte d’une couche photosensible(1). Cette toile est découpée et percée au format du film . Video 8 A - Un peux d’histoire La flexo est un procédé d’impression qui utilise une forme imprimante souple en relief : le cliché. Les clichés étaient composés de caoutchouc, avant l’apparition des plaques photopolymères dans les années 70. La qualité obtenue est excellente. Le procédé s'appelait au départ l'aniligne. Les premières presses à "tambour central de contrepression" sont apparues en France dans les années 1975. La quadrichromie a commencé dans les années 1980 avec la venue du cliché pho- topolymère en remplacement du cliché caoutchouc. Ceci a bouleversé les pho- togravures qui ont eu pour ce faire, recours à l'infographie, aux scanners et aux tables de montage électronique. Les cylindres qui permettent de transférer le volume d'encre aux clichés s'appellent des aniloxes. La précision des points de quadrichromie s'est améliorée au milieu des années 1980 grâce à un revêtement céramique gravé au laser. Le remplacement des cylindres « barboteurs » par des racles à chambre a permis à la flexographie de concurrencer l'impression héliogravure qualitativement à coûts bien moindres. Flexographie vient du grec flexos : souple et graphein : écrire. C’est une technique d'impression en relief avec des clichés souples en matière plastique ou en caoutchouc et avec une encre fluide. La flexographie 9 Ce principe d'impression, crelativement comparables au principe du tampon en- creur mais à l'échelle industrielle, s'en différencie notablement, par la possibilité qu'il offre de réaliser des impressions en plusieurs couleurs, avec des formats de plaques allant jusqu'à 1,30 m x 2,00 m. Le cliché souple en relief, dont l'épaisseur varie selon le support imprimé (de 0,76 mm à plus de 6 mm), plus il est mince, meil- leure étant la qualité d'impression. Certains supports uploads/s3/ expose-serigraphie-flexographie.pdf
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- Publié le Fev 19, 2021
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