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Fiche d’analyse d’une peinture (adaptable à la sculpture et à l’architecture).

Fiche d’analyse d’une peinture (adaptable à la sculpture et à l’architecture). 1 e Partie Moyen-Age Renaissance 1. En introduction présenter la ou les œuvres si c’est un dossier. - Datation, attribution, localisation. - Titre : essentiel, détermine la compréhension du tableau - Technique : supports, matériaux, type de travail… (peinture sur bois, fresque, a secco, mosaïque, enluminure…(bas- relief, haut-relief, statue) - Dimensions : déterminent à la fois la conception et la perception. - Historique : commanditaire et type de commande, (éventuellement perception, récits ou descriptions critiques), première destination, devenir de l’œuvre (éventuellement -> Conservation, restauration, expositions) La comparaison de plusieurs œuvres est toujours accompagnée d’un sujet (L’espace pictural du Trecento au Quattrocento, Donatello et la renaissance de la ronde bosse, la révolution Brunelleschi, le paysage cézanien …). Mener l’analyse de front en comparant c’est toujours mieux pour éviter un effet catalogue. Montrer qu’on a compris le sens de l’association des œuvres du dossier. Remarque : Dans le développement, il faut toujours intégrer des références à d’autres œuvres du même artiste ou d’autres artistes (filiation). 2. Sujet - iconographie. Moyen Age : sujets religieux, puis apparition de sujets tirés de récits profanes Renaissance : Histoire - Religion, Portrait, peinture de genre, paysages, nature morte… (cf. Michel Pastoureau : La Bible et les Saints Flammarion, Dictionnaire des symboles Hazan, Dieux et héros de l’antiquité) -> éventuellement référence à des textes dont l’artiste s’est inspiré (littéraires, religieux, politiques). Idée du « motif », du type, c’est à dire d’un élément, d’un détail ou d’un sujet traité par plusieurs artistes, ou plusieurs fois par la même artiste : Vierge à l’enfant, Annonciation etc. 3. Composition, l’espace pictural. - Choix du format, de l’espace à peindre. Relation éventuelle avec le lieu d’exposition initial (panneau d’autel, fresque, trompe l’œil) - Organisation du plan de l’œuvre : centre, côtés, sens de la lecture haut – bas, symétrie et asymétrie, lignes horizontales, verticales et obliques, ouvertures – fermetures, vides et pleins, taille des figures… - L’illusion de la profondeur le traitement de l’espace pictural : les moyens de la perspective ou son absence. 4. Aspects plastiques, formes. - Le dessin et la couleur. Dessin préparatoire (sinopia, carton) ou dessin comme expression artistique. Couleurs et lumière, contrastes, clair-obscur, touche, lignes et formes (précises, imprécises)…les effets recherchés, le sens symbolique éventuel de l’utilisation des couleurs. - La figure. Le corps, de face, de profil, de trois quarts, la représentation des mouvements du corps, les raccourcis, des états de l’âme, la « beauté », la laideur, le nu… Les relations qu’entretiennent les figures. - La touche, la technique personnelle de l’artiste. 6. Interprétation globale et style, références. Comment les historiens de l’art situent cette œuvre ? Contexte artistique et inscription de l’œuvre dans l’espace (lieu, pays) et dans le temps p. ex. Peinture byzantine Sculpture, peinture, architecture gothique (nord, italien, gothique international) Renaissance italienne (Quattrocento, -> début XVIe, « renaissance flamande ? »… En différenciant éventuellement les écoles - italienne : Rome, Sienne, Florence, Mantoue, Padoue, Venise - française (p. ex pour l’enluminure, la sculpture bourguignonne etc.) - flamande (Van Eyck, Rogier Van der Weyden…) Conclusion : quelle est la portée de l’œuvre pour l’artiste et dans l’histoire artistique de la période. Pour la sculpture certaines parties sont communes, les spécificités essentiellement techniques: Sujet: Définir si elle est abstraire ou figurative. Si elle est figurative, précisez le sujet: portrait, allégorie, divinité sujet mythologique, biblique, animal, etc. Déterminez s'il s'agit d'un groupe de figures ou d'un élément unique. Bien distinguer Sacré – profane. Type : haut relief, bas relief, ronde – bosse. Matériaux: Pierre, bois, métaux divers, argile, terre cuite, porcelaine, etc. Espace : quelle est la position de la sculpture dans l'espace en fonction des dimensions indiquées dans la légende: grandeur nature, petite, monumentale, moyenne. Est-elle à l’intérieur ou à l’extérieur de l’édifice ? Pour notre programme, l’emplacement dans les monuments est importante (façade, portails, intérieur… ). Dans quel milieu exactement (campagne, milieu urbain, jardin public, jardin de sculptures, galerie, musée, centre commercial, église, etc.) ? Y a-t-il eu changement par rapport à l’emplacement d’origine ? Composition : S'agit-il d'une composition en pied, d'un buste, d'une tête. S'il s'agit d'une composition à plusieurs figures, précisez le rapport entre elles. Indiquez les lignes directrices: verticales, horizontales, diagonales formant une composition dynamique, statique, pyramidales ? Les lignes sont-elles plutôt des courbes ou des droites ? Formes géométriques ou informelles formant un structure dense ou lâche (avec beaucoup de vides) ? Précisez s’il s’agit d’une approche naturaliste de la figure ou si le sculpteur l’idéalise recherchant la beauté. Analysez l’expression du visage, les drapés et les plis. Facture : Regardez si vous avez des informations précises: taille directe sur la matière, modelage, moulage, assemblage, méthodes industrielles ou autres. L'aspect est-il lisse ou grumeleux, les détails sommaires ou minutieux ? Le modelé est-il précis ou pas. Interprétation (pour les périodes qui nous intéressent : contexte historique (voir peinture), situer les caractéristiques par rapport aux styles (byzantin, roman, gothique, classique (antiquité Ve – IVe), Renaissance, le rapport à l’antiquité est une composante essentielle du commentaire), académique, idéalisé, réaliste, moderne, abstrait etc. Idem pour l’architecture. Situer l’édifice et l’architecte dans l’espace et dans le temps : contexte de création, contexte socio-économique, commanditaire, type d’édifice et usage (rites religieux publics (église) ou privés (chapelle privée), résidence ou palais, usine, bureaux, bibliothèque). Matériaux et la manière dont leurs possibilités sont mises en valeur dans l’édifice : pierre, béton, fer, verre… Situation géographique éventuellement l’intégration dans un projet urbain… Le projet et sa filiation : en quoi est-il spécifique et en quoi s’inscrit-il dans une histoire architecturale ? (références stylistiques) Formes : composition des façades, structures, géométrie du bâtiment : proportions, dimensions. « L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes assemblés sous la lumière » Le Corbusier. L’usage : fonction, lien entre forme et fonction. Interprétation : aspects théoriques, place de l’édifice dans l’histoire des styles… uploads/s3/ ficheanalyseoeuvrehida-1.pdf