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Laissez-vous guider par le marquage #PompidouVIP, véritable fil rouge de votre déambulation ! Un Very Important Podcast propose trois parcours afin d'approfondir et enrichir votre rencontre avec les VIP. Trois rendez-vous à partir du 4 décembre. centrepompidou.fr/Podcasts/visite Centre Pompidou COLLECTIONS MODERNES 1905-1965 NIVEAU 5 COLLECTIONS CONTEMPORAINES 1965-2019 NIVEAU 4 Henri Matisse (1869-1954) La Blouse roumaine, 1940 En 1917, Henri Matisse s’installe à Nice. Stimulé par la lumière du sud, il vivifie ses couleurs et réintroduit une certaine profondeur dans ses tableaux : des nus, des odalisques et des portraits. La Blouse roumaine apparait au terme de cette période. Le peintre a travaillé six mois sur cette toile et l’a photographiée à des étapes significatives de sa longue élaboration, mettant ainsi en valeur le travail progressif de simplification nécessaire pour atteindre le traitement synthétique de la ligne et de la couleur auquel il aspire. Dans sa forme définitive, les détails du modèle ont été supprimés, grattés ou recouverts afin d’atteindre un accord entre les trois couleurs, une simplicité décorative et une ampleur dans les courbes pleine de vitalité. « Mon dessin au trait est la traduction directe et la plus pure de mon émotion. La simplification du moyen permet cela » explique-t-il. La Blouse roumaine marque l’aboutissement de cette recherche et annonce les couleurs pures de la dernière période de l’artiste. Fernand Léger (1881-1955) Les loisirs, Hommage à Louis David, 1948-1949 Dans les années 1910, Fernand Léger s’approprie les innovations du cubisme, comme la fragmentation de l’espace et du volume ou la géométrisation radicale des formes. À son retour de la guerre en 1918, ses compositions dynamiques aux couleurs vives et aux formes élémentaires font écho au nouveau monde moderne et urbain, générateur de progrès pour l’homme autant que de tensions. L’humain se fond dans un chaos mécanique inspiré de la rue, des usines, échafaudages ou ports. Peu à peu l’artiste peint des figures aussi neutres, lisses et articulées que leur environnement. Il revient vers des sujets simples « par un art direct, compréhensible pour tous ». En hommage au peintre de la Révolution française Jacques-Louis David, Léger peint les loisirs populaires et les congés payés comme une grande peinture d’histoire. Vassily Kandinsky (1866-1944) Avec l’arc noir, 1912 Trois blocs de couleurs disposés en triangle semblent prêts à entrer en collision. Pris dans des mouvements contraires, ils sont tenus en tension par une grande ligne noire en forme d’arc. Vassily Kandinsky se repose sur le principe de dissonance qu’il découvre dans la composition musicale de son ami Arnold Schönberg. Le langage et les codes musicaux l’aident à dégager la peinture de sa fonction descriptive et à entrer dans un jeu pur de rapports colorés disharmonieux ou de dissociation de la ligne et de la couleur. Kandinsky veut s’éloigner des apparences, trop fugaces afin d’atteindre un monde plus intérieur, plus spirituel. Il fait vibrer ses couleurs par de multiples nuances afin d’atteindre les vibrations de l’âme. Le tableau dévoile l’ordre du monde dans un langage propre. « Créer une œuvre c’est créer un monde. » Constantin Brancusi (1876-1957)Phoque II, 1943 L'atelier (L'atelier est situé côté Piazza) L'atelier est une reconstitution fidèle telle que l’artiste l’a laissé, avec ses espaces de vie, de travail et d’exposition des œuvres. La disposition par Brancusi de ses sculptures dans une relation spatiale et harmonieuse devient inhérente à son processus de création et fait de l’atelier une œuvre d’art à part entière. Brancusi initie une nouvelle appréhension de la matière en rupture avec les sculpteurs tels que Rodin. Bien plus que dans la représentation du réel, Brancusi cherche ses formes dans la force spirituelle et évocatrice de la matière. Les formes minimales auxquelles il parvient, les rapports de la sculpture à l’espace de l’atelier, la suppression du socle ainsi que les principes sériels auront une influence fondamentale sur les artistes minimalistes américains dans les années 1960. Sonia Delaunay (1885-1979) Prismes électriques, 1914 La peinture simultanée de Sonia et Robert Delaunay s’appuie sur la rencontre des couleurs contrastées, créant des effets de lumière et une vibration optique intense sur toute la surface. L'œil, ébloui par la lumière décomposée, passe d'une unité colorée à une autre. Des disques aux couleurs du prisme se propagent sur la toile, l’unifient et abolissent toute perspective. Sans référence à un objet précis, ces formes colorées célèbrent la beauté moderne des globes électriques, et de la nouvelle cadence qu’offrent les voyages en chemin de fer. Un cartouche évoque le poème de Blaise Cendrars, La Prose du Transsibérien, où les pensées du poète alternent avec la temporalité rapide du train et les arrêts dans les gares. Prismes électriques répond au même impératif de rythme, crée sa propre énergie dans ce mouvement perpétuel jusqu’à prendre une dimension cosmique. Robert Delaunay (1885-1941) Manège de cochons, 1922 Le tableau s’inscrit dans la série d’œuvres consacrées aux scènes de la vie urbaine moderne, aux spectacles sportifs et populaires qui favorisent la représentation du mouvement et de la vitesse. La composition reprend le motif iconique de l’artiste : le disque. Leur démultiplication en anneaux de toutes les couleurs du prisme et leur enroulement tumultueux emportent le spectateur dans le mouvement giratoire effréné d’un manège. Au centre, une paire de jambes noires, emportée par le tourbillon de couleurs, restitue l’atmosphère tapageuse des fêtes foraines. Tristan Tzara, le chef de file du mouvement Dada que l’on reconnaît au premier plan avec son monocle et son chapeau melon, participe à cette ambiance festive et rappelle les liens étroits qu’entretient le couple Delaunay avec la poésie. Piet Mondrian (1872-1944) New York City I, 1942 New York City I a été peint à New York où Piet Mondrian s’exile en 1940. L’œuvre est caractéristique de ses dernières recherches, après sa longue période néo-plastique en Europe. La grille noire est remplacée par une structure aussi vibrante que joyeuse. Les couleurs primaires et la densité des croisements sur toute la surface créent un dynamisme optique lumineux. L’éclairage électrique new-yorkais et la circulation effrénée qui y règne ont un impact fort sur les artistes européens exilés. Lors de son arrivée à New York la même année, Fernand Léger trouve, lui aussi, « le plus colossal spectacle du monde ». L’intensité de couleur et de mouvement de cette œuvre traduit magnifiquement « la nouvelle énergie » découverte par Mondrian dans la ville américaine, en écho également au rythme syncopé du boogie- woogie qui inspire ses dernières œuvres. Marc Chagall (1887-1985) Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939 Après un premier voyage à Paris entre 1911 et 1914 et après avoir participé à la révolution bolchevique, Marc Chagall s’installe à Paris avec sa femme Bella. Il y cultive un style pictural à partir de son imaginaire et de sa vie. Autour des mariés et du coq, se côtoient pêle-mêle les souvenirs de Russie, la vie à Paris, des animaux fantastiques et la musique. L’amour de Bella constitue le pilier central de sa vie mouvementée et le peintre saisit ici la dimension sacrée de leur union. Un ange renversé saisit un chandelier au-dessus du quartier juif natal à Vitebsk mais un coq enveloppe le couple. En 1938-1939, Chagall peint un tableau protecteur face aux signes d’une guerre imminente. Otto Dix (1891-1969) Bildnis der Journalisten Sylvia von Harden, 1926 Entre 1925 et 1927, Otto Dix peint une série de portraits caractéristiques du mouvement de la nouvelle objectivité, style réaliste, froid et satirique de la société allemande. Il s’inspire des maîtres allemands du début du 16e siècle comme Grünewald, Cranach ou Holbein, non seulement dans l’usage de la technique – tempera sur bois – mais aussi dans le choix d’une représentation sans complaisance. La journaliste est figurée ici esseulée, dans le rôle d’intellectuelle émancipée qu’elle cherche à jouer dans le Berlin des années 1920. En décalage avec l’environnement chaleureux du Romanische Café, haut-lieu berlinois du monde littéraire et artistique, elle adopte une pose ostensiblement nonchalante, mais uploads/s3/ plan-musee-parcours-pompidouvip.pdf
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- Publié le Dec 28, 2021
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