Description du microscope : Installer le microscope : Le microscope est pris pa
Description du microscope : Installer le microscope : Le microscope est pris par la potence tout en le maintenant par une main sous le socle. Il doit être couvert par une capuche, l’oculaire couvert par un capuchon. Il doit être sur le petit objectif et platine descendue au maximum. Effectuer une observation microscopique : 1. Une fois installé à votre place, retirer la capuche et le capuchon. 2. Vérifier que l’objectif en place est le petit objectif et que la platine est descendue au maximum. 3. Brancher l’adaptateur sur l’arrière du microscope puis délicatement dans une prise à l’avant de la paillasse (attention à la fragilité des adaptateurs, dans le doute demander au professeur). 4. Allumer le microscope avec l’interrupteur et régler la lumière à vide, sur le petit grossissement. 5. Placer la lame à observer sur la platine pour que l’objet soit traversé par la lumière. 6. Placer l’œil au niveau de l’oculaire et remonter lentement la platine à l’aide de la vis macrométrique jusqu’à voir l’objet. 7. Replacer l’objet pour que l’aiguille indicatrice soit sur ce que l’on cherche à observer. 8. Faire la mise au point avec la vis micrométrique pour que l’objet soit net et ajuster la lumière. 9. Mettre en place le moyen grossissement et ajuster la lumière. Ne plus toucher à la vis macrométrique !!! 10. Faire la mise au point avec la vis micrométrique uniquement et replacer la lame si besoin. 11. Mettre en place le fort grossissement et ajuster la lumière. 12. Ajuster la mise au point avec la vis micrométrique uniquement et replacer la lame si besoin. Attention, vérifier que la lame n’est jamais en contact avec les objectifs, sinon elle risque de se briser !!! Critères d’évaluation de l’observation microscopique : Le professeur peut évaluer au petit et/ou au moyen et/ou au fort grossissement. Les critères sont : La luminosité Il n’y a ni trop (mal aux yeux), ni trop peu de lumière (on ne voit pas) La netteté L’objet observé n’est pas flou. L’objet présenté L’endroit est bien choisi et permet d’observer l’objet que l’on cherche. Calculer le grossissement d’observation : Grossissement total d’observation = Grossissement oculaire X Grossissement objectif Frédéric Launay, Collège Bellevue de Loué, www.s-pritduverdeterre.fr Indiqué sur l’objectif utilisé : premier nombre en gros et gras. Indiqué sur l’oculaire FICHE METHODE : L’utilisation du microscope. Oculaire Objectifs Potence Vis micrométrique Réglage luminosité Interrupteur Vis macrométrique Platine Source lumineuse Socle Le dessin d’observation et le schéma sont deux représentation qui n’ont pas la même utilité : - le dessin sert à représenter le plus fidèlement possible une observation - le schéma sert à représenter de manière simplifiée un objet, un fonctionnement ou une expérience. Tableau comparatif des deux types de représentation : CONSIGNES Différences Points communs Dessin schéma Représentation soignée Précis et réaliste Simplifié et fonctionnel Traits fin nets et réguliers Mise en page stricte Mise en page libre Représentation de taille correcte Crayon de papier uniquement Crayon de papier, couleurs si besoin Titré et légendé Flèches de légendes tracés à la règle *1 Le titre : le titre d’un document est très important, il doit indiquer : le type de document réalisé (dessin, schéma, autre), les éléments abordés (ce qu’on a observé, le sujet de l’expérience…), le matériel utilisé (microscope, ExAO…) si besoin. Frédéric Launay, Collège Bellevue de Loué, www.s-pritduverdeterre.fr Légendes Cytoplasme Cil Légendes Noyau Membrane plasmique Nom Prénom Classe Titre : Dessin des éléments cellulaires d’une paramécie observés au microscope. Grossissement X 100 4 cm 4 cm FICHE METHODE : Deux représentations différentes : le dessin et le schéma Réaliser un dessin d’observation 1) Distinguer et identifier tous les éléments de l’objet que l’on observe et choisir ceux que l’on va dessiner. 2) Effectuer la mise en page de la feuille blanche en respectant les consignes (voir ci-dessous). 3) Réaliser le dessin d’observation à main levée sans couleur ni coloriage 4) Placer les légendes 5) Mettre un titre*1 et le souligner. 6) Calculer et Indiquer le grossissement Vue dans le microscope après mise au point. Exemple d’une feuille de dessin complétée. 4 cm Réalité Dessin Réaliser un Schéma 1) Réfléchir à comment représenter ce qui a été réalisé pour que ce soit compris. 2) Réaliser le schéma en simplifiant les formes, à la règle pour les parties rectilignes. 3) Utiliser des couleurs pour rendre le schéma fonctionnel si besoin. 4) Placer les légendes 5) Mettre un titre*1 et le souligner. Schéma de l’expérience de Berlèse. Réalité Schéma Un graphique est un document qui permet de visualiser les variations d’un paramètre étudié en fonction d’un autre paramètre que l’on fait varier ou qui varie naturellement (ex : le temps) : la variable. I) La réalisation d’un graphique. 1 ère étape : les axes - Tracer un axe vertical, l’axe des ordonnées et un axe horizontal, l’axe des abscisses. Le graphique doit ainsi être suffisamment grand pour que la visualisation soit bonne. - Placer le paramètre étudié sur l’axe des ordonnées. - Placer la variable sur l’axe des abscisses sans oublier l’unité. 3 ème étape : le titre - Donner un titre au graphique en suivant le modèle général suivant : Evolution du paramètre mesuré en fonction de la variable (on peut ajouter des détails par exemple ici on pouvait ajouter la date des mesures de températures) II) La lecture d’un graphique. - Décrire les variations du paramètre étudié en repérant ces variations par rapport à la variable. - Trois types d’évolutions sont possibles : le paramètre étudié peut rester constant, augmenter ou diminuer. - De plus ces variations peuvent être rapides ou beaucoup plus lentes... Ex : La température augmente de 8 heures à 14 heures jusqu’à 20 °C puis diminue jusqu’à 12°C à 18h. Erreurs fréquentes à ne pas commettre ; 1. Ne pas placer les points du tableau directement sur les axes sans faire d’échelle proportionnelle. 2. Ne pas inverser l’emplacement du paramètre étudié et de la variable sur les axes. 3. Ne pas décrire la forme de la courbe qui n’est qu’une représentation des variations du paramètre étudié. Donc pas de : la courbe monte puis descend, reste droite… Frédéric Launay, Collège Bellevue de Loué, www.s-pritduverdeterre.fr - Choisir une échelle pour chaque axe : regarder la valeur minimale et maximale et réaliser une graduation proportionnelle (régulière). Ex ici : 1 carreau pour 2h pour la variable 1 carreau pour 5°C pour le paramètre étudié. 2 ème étape : la courbe - Placer un point à l’intersection entre la valeur de la variable et la valeur correspondante du paramètre étudié. - Faire de même pour tous les points. - Relier les points à la main en traçant une courbe continue (sans angle). Heures de la journée 8 10 12 14 16 18 Température (°C) 10 14 18 20 16 12 FICHE METHODE : Le Graphique. - Identifier le paramètre étudié : paramètre dont on veut connaître l’évolution, ainsi que la variable : paramètre dont on connait l’évolution. Variable Paramètre étudié 8 10 12 14 16 18 0 5 10 15 20 25 Température en fonction des heures de la journée Heure de la journée (h) Température (°C) Axe des ordonnées Axe des abscisses Param étud : 14°C Variable : 10h Pour faire des sciences, il est nécessaire de respecter quelques règles et notamment de suivre un enchaînement d’étapes. C’est cet enchaînement logique d’étapes qui est appelé démarche scientifique (ou démarche d’investigation). Définition des étapes et enchaînement. L’observation : La démarche scientifique commence toujours par une observation de départ, on voit quelque chose, on remarque un évènement, on est interpellé par un fait… La problématique ou problème scientifique : On s’interroge ensuite concernant notre observation. On s’interroge, en rapport avec notre observation, et cette interrogation nécessite des recherches pour y trouver des réponses. La problématique se termine toujours par un point d’interrogation. C’est là que se situe le point de départ de la démarche « scientifique » proprement dite puisque nous cherchons à comprendre ce qui nous entoure, ce que l’on a observé, on tente d’expliquer un phénomène… Le petit conseil : On évite de commencer une problématique par « pourquoi … ?», afin d’éviter la réponse induite mais non scientifique : « parce que c’est comme cela ! ». « Comment expliquer… ? » est une formule plus adaptée. Les hypothèses : On formule ensuite une ou des hypothèses. Une hypothèse est une proposition de réponse à la problématique. Elle doit être réaliste, pertinente et affirmative. On propose une réponse courte sans entrer dans les détails et sans explications, sans être certain que cette réponse corresponde à la réalité, nous devrons donc tester cette hypothèse. Les petits conseils : - Une hypothèse étant déjà par définition une proposition de réponse, on formule directement l’hypothèse de manière affirmative, on évite donc les : « je pense que… », « il est possible que...», « peut-être que… »… - Evitez de justifier à tout prix votre hypothèse, on évite donc les « car... » ou « donc »… Nous ne proposons qu’une idée qui reste à vérifier, uploads/s3/ fiches-methodes.pdf
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- Publié le Jan 03, 2021
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