Raphaël Ocampo J’ai souhaité mettre en avant surtout mes envies, mes goûts, et

Raphaël Ocampo J’ai souhaité mettre en avant surtout mes envies, mes goûts, et osons le dire quelques amitiés. Pourquoi toujours se défendre lorsque on montre des artistes de qualité avec des explications, des références, des sujets, alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux. Croire en ce que l’on voit. Nous sommes naturellement attirés par des formes, des couleurs, des sensa- tions, comme autant d’attractions dictées par notre cerveau. Notre cerveau est lui-même forgé par l’histoire quelle qu’elle soit, histoire de l’art, histoire des civilisations, ou la sienne propre. Alors que l’Histoire elle- même est écrite par les vainqueurs et non ceux qui ont peut-être raison. Bien souvent on associe la raison et la vérité aux vainqueurs. Est-il donc pertinent que je me justifie sur mes choix ? Vont-il s’inscrire dura- blement dans l’histoire de l’art ? La seule chose que l’art a de plus fort que tout le reste, c’est le moyen de perdurer dans le temps. L’artiste, quant à lui, qu’il devienne connu ou pas, seul restera son travail, son œuvre, son propos. Le fil conducteur de cette exposi- tion est clairement définit par son titre : « Champ Libre ». Pour cela j’invite les visiteurs à ouvrir les yeux, ressentir et surtout penser par lui-même. En s’inter- rogeant toujours sur le pourquoi de ce qu’il aime, ce qu’il voit et ce qu’il ressent. Alors, Champ Libre ! Le centre d’art La Chapelle de Clairefontaine donne carte blanche à Raphaël Ocampo pour l’exposition « Champ libre » Anne-flore Cabanis Elle vit et travaille à Paris. Depuis 2001, Anne-Flore Cabanis dessine un tracé aléatoire au stylo sur papier. Cette écriture obéit à des règles simples : une ligne dessinée à main levée qui ne se croise pas et dont les angles sont toujours des angles droits. Le résultat est orga- nique et suspend l’attention dans un flottement introspectif. À partir de 2005, elle traduit ce langage dans l’es- pace en lui faisant prendre différentes formes : performances, pièces sonores, collages in situ au ruban adhésif et installations en volume de lignes tendues. Les interventions in situ d’An- ne-Flore Cabanis jouent avec l’architecture de lieux privés ou publics. En rompant un silence visuel, elles révèlent la présence de mouvements invisibles choisis. L’artiste crée des apparitions et disparitions de lignes et de couleurs qui ouvrent une lecture, donnent une direction, proposent un moment de réflexion sur la circulation des corps, du regard ou de la pensée. Elle a fait son premier collage in situ au ruban adhésif lors d’une exposition dans le Terminal 5 de l’aéroport JFK à New York en 2004. Ses projets l’ont récemment amenée à inter- venir sur la façade du musée des Beaux Arts de Rennes, au Centre Pompidou Metz, pour un chantier du Grand Paris Express à La Plaine Saint- Denis, à Taïwan pour 3 expositions en 2018-19. Son installation « Connexions » est régulièrement programmée dans la Nef au CENTQUATRE-PARIS depuis 2012. Alberto guzmÁn Alberto Guzmán, né le 4 septembre 1927 à Talara au Pérou et mort le 2 novembre 2017, est un sculp- teur parisien d’origine péruvienne. Il était une personnalité discrète mais essentielle parmi les sculpteurs de la seconde moitié du xxe siècle. Le critique d’art Pierre Restany évoquait l’œuvre de l’artiste en ces termes : «il s’est consa- cré à l’effort le plus impérieux : faire jaillir de la matière inerte le souffle lumineux de l’élan vital.» Après sa première exposition personnelle à Lima, Pérou, en 1959, il fait l’année suivante sa première exposition personnelle à Paris. Il montre des sculp- tures en fer : fils soudés de fer qui se dressent autour des sphères, d’autres sphères pleines de balles usées. Là apparaît un clair symbolisme: la terre est envahie par la violence. Il enchaîne ensuite les expositions et invitations aux biennales les plus significatives d’Europe et d’ailleurs. Alberto Guzmán a connu la notoriété quand il a été choisi entre les meilleurs sculpteurs du monde pour construire des pièces monumentales pour les Olympiades de Séoul en 1988. Guzmán a réalisé des sculptures de trente tonnes en marbre. Grâce aux trouvailles de l’ajour qui caractérisent ses marbres les plus personnels, il a transposé ce style et cette technique à ses dessins. Julio Le Parc Julio Le Parc a étudié à l’Escuela Nacional de Bellas Artes Prilidiano Pueyrredón (es) à Buenos Aires. En 1958, il obtient une bourse du gouvernement français et s’installe à Paris. Il cesse de produire l’art sur des médias traditionnels et se tourne vers la lumière, le mouvement et la couleur, produi- sant des objets cinétiques se tournant vers l’« art perceptuel ». Dans les années 1960, il cofonde le GRAV (Groupe de recherche d’art visuel) avec Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein et Yvaral. Les travaux collectifs du GRAV remettent en cause des matières telles que la culture littéraire de l’auteur et la créativité. Le Parc crée plus tard ses premiers environnements avec des objets qui pourraient être manœuvrés et des effets de lumière, stimulant ainsi la parti- cipation sensorielle du spectateur. En 1966 est organisée sa première exposition personnelle à la Howard Wise Gallery à New York. La même année, il gagne le Grand Prix de la peinture à la Biennale de Venise. En mai 1968, sa participation active aux « ateliers des personnes » mène à son expulsion de France, mesure qui dure cinq mois et finit avec son retour à Paris grâce aux protestations émises par des artistes et intellec- tuels. Sa première rétrospective a lieu en 1972 à Dusseldorf, Allemagne. Six ans après, en 1978, la BBC à Londres produit un documentaire sur sa vie et son œuvre. En 1987, il gagne le premier prix à la Biennale internationale de Cuenca, en Équateur. En 2004, il produit avec Yvonne Argenterio dans Elettrofiamma, en Italie, une série de sculptures. Il a présenté l’événement Verso la Luce, au château de Boldeniga (Brescia, Italie), toujours visible dans le jardin du château. Les œuvres de Julio Le Parc sont présentes dans les collections de musées internationaux. Valentina Mir Valentina Mir est une artiste italienne qui vit et travaille à Paris. Ses œuvres se situent entre l’analyse de la mémoire individuelle et la tentative de comprendre la façon dont cette mémoire devient imaginaire collectif. L’activité de Valentina Mir bénéficie d’une aura internatio- nale comme témoignent ses expositions en Italie, France, Hollande, Angleterre et Allemagne. Expositions solo sélectionnées 2019 Kino Babylon I Berlin (Allemagne) 2018 Woland Art Club Gallery I Trieste (Italie) 2017 Institut Culturel Italien I Londres (Grand Bretagne) Galleria Gagliardi I Noto (Italie) 2016 Monaci delle Terre Nere I Zafferana Etnea (Italie) I 2015 Galleria Carta Bianca I Catania (Italie). Expo collectives 2019/20 Chateau de Castellabate I Castellabate (Italie) commissaire d’exposition Rosanna de Cicco I 2019 Magazzini dell’arte contemporanea I Trapani (Italie) commissaire d’exposition Antonio Sammartano Joe Neill Né aux USA, Pennsylvanie, a vécu à New York de 1973 à 1989 Vit et travaille en France Expose depuis 1965 aux Etats-Unis et en France,depuis ces dernières années est réguliè- rement exposé par la galerie Lélia Mordoch à Paris. Présent dans différentes collections publiques et privées Américaines et Françaises. Il participe régulièrement aux foires internatio- nales : Paris, Miami, Bruxelles, etc. Le travail de Joe Neill traite l’espace comme s’il était réel mais c’est un artifice. C’est un monde qui s ‘appuie sur la charpente de la réalité pour voir l’espace autrement. Un monde imaginaire qu’il crée, mais qui coexiste avec la réalité. Ces oeuvres ne sont pas des architectures mais le sésame accédant à leur monde étrange. Chaque œuvre devient la clef pour voyager dans l’espace au cœur de nouveaux mondes. Il s’agit de percevoir à partir des formes imaginaires de son travail, les virtua- lités d’espaces inconnus. C’est une proposition faite au spectateur de regarder au-delà du réel, à travers le miroir, comme l’ Alice de Lewis Carroll ou l‘Orphée de Cocteau. (G.T.) Pellizzi Il est né en 1978 à Tlayacapan, au Mexique. Il a étudié la philosophie au St. Johns College et est diplômé de la Channin School of Architecture de la Cooper Union. De 2001 à 2011, Pellizzi a cofondé et participé à divers collectifs d’art, notamment la Fondation Bruce High Quality, avec laquelle il a exposé au Musée d’art Whitney, au MoMA PS1, au Centre Pompidou, au PAC Murcia, à la Fondazione Sandretto Re. Galerie Rebaudengo et Bruno Bischofberger à Zurich. Récemment, Il a participé à des expositions au Jeu de Paume à Paris, à la Biennale du Barrio del Barrio à New York, à la Biennale des Amériques à Denver et à la Kunsthalle à Vienne. Pellizzi vit entre New York et le Mexique. Martín Reyna Martín Reyna est né en 1964 à Buenos Aires, Argentine. En 1982, il commence des études de sociologie. Au moment où il doit effectuer son service mili- taire, la guerre des Malouines est déclenchée. C’est un thème qu’il aborde dans une petite série de peintures de guerre. En 1991, il voyage à Paris pour participer à une exposition collective au CREDAC à Ivry intitulée « L’atelier de uploads/s3/ lachapelle-champslibres-pressea4-2.pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager