LIVRES DE BORD O i *p ites les notions fondamentales 81.471.1-2 D 84 TOÙS ̀S
LIVRES DE BORD O i *p ites les notions fondamentales 81.471.1-2 D 84 TOUÍ€S Ì€S règÌ€S clairement expliquées Analyse grammaticale et logique P 81. 471. 1 - 2 D 84 Jean Dubois, agrégé de grammaire, docteur ès lettres, et René Lagane, agrégé de grammaire LA © Larousse 1995 © Larousse 2001 ISBN 2-03-533124-2 et 2-03-533118-8 COMPOSITION : EURONUMÉRIQUE, MONTROUGE IMPRESS10N : I.M.E. - 25110 Baume-les-Dames Dépôt légal : Avril 1995 - N° de projet : 11002514 Imprimé en France - Août 2005 IRE Première partie: GÉNÉRALITÉS La formation du français 6 Les mots nouveaux 9 Le sens des mots 16 La phrase et les classes de mots 18 La ponctuation 21 Deuxième partie: LESÉLEMENTS DE LAPHRASE Le nom 24 Le féminin des noms 27 Le pluriel des noms 30 Le nom sujet et le complément d'agent 34 Le complément de détermination 38 Le nom complément d'objet 39 Le nom attribut, l'apposition et l'apostrophe 41 Le nom complément circonstanciel 43 L'adjectif qualificatif 47 L'accord de l'adjectif qualificatif 50 Les degrés de significationde l'adjectif 53 Les fonctions de l'adjectif qualificatif 55 Les déterminants du nom et les pronoms 57 L'article 59 Les adjectifs numéraux 62 Les adjectifs et pronoms possessifs 64 Les adjectifset pronoms dérnonstratifs 66 Les pronoms personnels 69 Les pronoms et adjectifs relatifs 75 Les pronoms et adjectifs interrogatifs 80 Les pronoms et adjectifs indéfinis 83 Le verbe 89 Les voix ou formes du verbe 91 Modes, temps,aspects et personnes 93 Les auxiliaireset semi-auxiliaires 96 Les conjugaisons 97 Particularités des conjugaisons 99 Le mode indicatif 102 Le mode subjonctif 106 Le mode impératif 107 Le mode conditionnel 108 Le mode infinitif 109 Le mode participe 111 Les accords du verbe avec le sujet 112 L'accord du participe passé 114 Les mots invariables 117 Les adverbes 117 Les prépositions 122 Les conjonctions 125 Les interjections 128 Troisième partie: DE LAPHRASEAU TEXTE Les propositions 130 Les subordonnées 133 Les subordonnées relatives 134 Les complétives 135 Les subordonnées interrogatives 137 Les subordonnées circonstancielles 139 Les subordonnées de temps 140 Les subordonnées de cause 141 Les subordonnées de but 142 Les subordonnées de conséquence 143 Les subordonnées de concession 145 Les subordonnées de condition 147 Les subordonnées de comparaison 149 Les subordonnées participiales 150 La concordance de temps et de mode 151 Le discours rapporté 153 Le style 155 La versification 159 Quatrième partie: ANNEXES Prononciation et graphie des mots 164 Tableaux de conjugaison 168 Index alphabétique 187 Abréviations utilisées dans l'ouvrage adj. adjectif masc. masculin C.C. complément circonstanciel part. participe C.O.D. complément d'objet direct pers. personne C.O.l. complément d'objet indirect plur. pluriel C.O.S. complément d'objet second prés. présent compl. complément prop. proposition fém. fèminin s1ng. singulier 4 PR E M I È R E P A RT I E / / / E ER lE LAFORMATIONDU FRANÇAIS 6 LESMOTSNOUVEAUX 9 LESENS DESMOTS 16 LAPHRASEETLESCLASSES DE MOTS 18 LAPONCTUATION 21 FR I D FR IS ? La langue française Seuls des noms propres est née du latin que (Paris, Chartres, etc.) les Romains conquérants et des termes qui ont introduit en Gaule évoquent la campagne dès le I''siècle av. J.-C. (arpent, borne, charrue, etc.) Ce latin parlé, très différent rappellent aujourd'hui du latin littéraire, l'existence de la langue remplaça la langue gauloise. des Gaulois. ORMATION POPULAIRE ET FORMATION SAVANTE Les mots latins, déformés dans leur prononciation et souvent détournés de leur sens originel,sont devenus, par une série de transformations, les mots français (formation populaire). Mais, dès le Moyen Âge,les lettrés ont créé d'autres mots en les calquant directement sur les mots latins (formation savante). Ainsi: le latin locare a évolué pour donner louer (formation populaire) ; location a été créé à partir du latin locatio (formation savante). En outre,un même mot latina pu donner en français deux mots : l'un de formation populaire, l'autre de formationsavante. Tous deux forment alors ce qu'on appelle un «doublet»: auscultare a donné écouter (formation populaire) et ausculter (forma- tion savante). VOLUTION DU FRANgAIS Au Moyen Âge,le français naissant (leroman) s'est diversifié suivant les régions de France: langue d'oïl dans le Nord, langue d'oc dans le Sud, dialecte francien dans l'Île-de-France. Mais c'est le francien, langue des rois capétiens, qui deviendra la langue natio- nale, réduisant les autres langues (champenois, picard, normand, en particulier) au rang de dialectes ou de parlers. Le francien, devenu le français, s'est étendu avec le domaine royal pour assumer le rôle de langue nationale. D'autres langues subsistent aujourd'hui en France à côté du français : breton, basque, alsacien, flamand, provençal, languedocien, etc. Certaines variations sont apparues entre le français utiliséen France et le français utilisédans les autres parties de la francophonie. De là certaines caractéristiques, aisément perceptibles d'un pays à l'autre. Elles se rencontrentparticulièrement dans la langue parlée, dans la prononciation et le choix du vocabulaire. 6 LAFORMATION DU FRANÇAIS LA PRONONCIATION Les diverses manières de réaliser un même son forment les variantes phonétiques qui peuvent caractériser les régions francophones: un est prononcé [ë)à Paris; un est prononcé [c~e à Montréal ou à Rennes. Ainsipeut-on parfois, à partir de la prononciation, identifier un Parisien, un Mont- réalais, ou encore un Belge, un Genevois, un Marseillais. LE VOCABULAIRE Les principales différences entre les français régionaux résident la plupart du temps dans le vocabulaire. Chaque région française ou pays francophone pos- sède ses particularités (flore, faune, toponymie,aspects culturels, mentalités, etc.), et celles-ci donnent naissance aux particularismes lexicaux: belgicismes : aubette, chantoir, drève. helvéti smes : raclette, votation,planelle... canadianismes et québécismes: motoneige, cégep, téléroman... - africanismes : boubou, enceinter, marabout... Ces régionalismes modernes sont souvent notés dans les dictionnaires édités en France. ils participent ainsià l'ensemble de l'évolutionet de l'enrichissement de la langue française. LES EMPRUNTS DE MOTS ÉTRANGERS Le vocabulaire courant du français moderne est à plus de 80% d'origine latine, populaire ou savante. Le reste provient des principales langues de civilisation avec lesquelles la France et les Français ont été en contact, Lorsque les mots nouveauxsont issus d'une langue étrangère, ils sont appelés «emprunts». Aucours de l'histoire, la langue française a emprunté des mots à plusieurs autres langues. Par exemple: guerre, bannière viennent des langues germaniques; - vague, varech sont d'origine scandinave; banque, carnaval viennent de l'italien ; fiesta, tabac, de l'espagnol; - choucroute, kitsch, de ]'allemand ; -- matelot, cambuse, du néerlandais; - algèbre, alcool, de l'arabe ; - jazz, film,de l'anglais; - café, thé viennent d'Orient; - canot, cacao, des langues amérindiennes. Plusieurs de ces emprunts n'ont pas pénétré directement en français ; l'italien, l'anglais, l'espagnol, le portugais ont servi de véhicules à beaucoup de mots utilisésaujourd'hui: par exemple, café vientde l'italiencaffè,lui-même emprunté à l'arabe ghwa, prononcé «kahvé» en turc. De nos jours,les emprunts les plus nombreux viennent de l'anglais, et surtoutde l'anglais américain(ex.:jean).Cette influence prépondérante est due à la domina- tionde la civilisationaméricaine dans plusieurs domaines : sciences, techniques, culture, médias, sports, etc. Certains de ces emprunts désignent des modes passagères et ne sont souvent que temporaires(ex.: dandy, beatnik). Mais 7 GÉNÉRAUTÉS d'autres sont des emprunts permanents qui s'installent définitivement dans la langue française, soit sous une forme inchangée (ex.:design, gadget), soit sous une forme adaptée, intégrée (ex.:attaché-case, faisabilité,camping). Les emprunts aux autres langues sont moins nombreux, mais on peut signaler: pizzeria(italien), karatéka (japonais), macho (espagnol), ersatz (allemand), goulag (russe), diaspora (grec), etc. 8 E E Pour répondre aux nouveaux selon divers besoins sans cesse créés procédés, souvent les par l'évolution de la société mêmes dans de nombreuses et les progrès scientifiques langues. Ces mots et techniques, il se forme nouveaux sont appelés constamment des mots i «néologismes». Lasmors n'oRIGINE GRECQUE On fait souvent appel, pour former les mots nouveaux, au grec, auquel on emprunte des mots ou des éléments simples. Par exemple: télé signifie «au loin», «de loin». Ila été utilisépour créer: télégramme,téléphone, télémètre,téléphérique,téléobjectif,télévision, télépathie, télescope, télécommunication,téléski, téléguidage, etc. , graphein signifie «écrire», «décrire». Avec cet élément, on a formé: calligraphie, sténographie, biographie, géographie, topographie,cos- mographie, photographie, graphologie, radiographie, graphomètre, graphisme, graphique, télégraphique, etc. ÉRIVATION ET COMPOSITION La langue se développe en formant des mots dérivés et des mots composés. En ajoutant à un mot simple une terminaison, appelée «suffixe», on peut souvent forrnerun mot dérivé. Ainsi,dans joumalisme,le suffixe -isme s'ajoute au motjournalpour formerunmot dérivé. Ce procédé se nomme la « dérivation ». Journal est apparu au xii6siècle ; journalisme, au xvii° siècle. En faisant précéder un mot simple d'une syllabe ou d'un groupe de syllabes, appelés «préfixe», on peut souvent former un mot composé. Dans préjuger, le préfixe pré- se met au début du mot juger pour former un mot composé. Ce procédé se nomme la « composition ». Juger est apparu au xii°siècle; préjuger est du xvi°siècle. MOTS COMPOSÉS DE PLUSIEURS TERMES La langue forme un grand nombre de mots nouveaux en joignantdeux ou plu- sieurs mots (nom et nom, adjectifet nom, verbe et nom, etc.). Ce sont les mots composés proprement dits: chou-fleur ; plate-bande ; arrière-garde ; garde-malade. 9 GÉNÉRALITÉS On met, le plus souvent, un trait d'union entre les éléments de ces mots; mais certains mots composés n'en comportent pas (pommede terre) et d'autres s'écrivent comme uploads/s3/ larousse-grammaire 1 .pdf
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- Publié le Mar 02, 2022
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