3 2 WAAN* DANSE *« racine » en langue nemi (Hoot ma Whaap) LE SACRE Samedi 10 à

3 2 WAAN* DANSE *« racine » en langue nemi (Hoot ma Whaap) LE SACRE Samedi 10 à 20h, Dimanche 11 à 17h COMPAGNIE LESTEL (FR) et NYIAN (NC) Danse contemporaine Durée : 1h15 avec entracte de 15min Printemps. La terre est couverte de fleurs, d’herbe et une grande joie y règne. Les hommes se livrent à la danse et interrogent l’avenir selon les rites. Chacun piétine la terre avec extase. Après le jour, après minuit, les adolescentes mènent les jeux mythiques et cherchent la grande voie. On glorifie, on acclame celle qui sera désignée pour être livrée aux Dieux. A l’occasion des 100 ans de la création du « Sacre du Printemps », la compagnie Julien Lestel de Marseille s’associe à la compagnie locale Nyian de Richard Digoué pour rendre hommage au célèbre compositeur Igor Stravinsky et proposer une nouvelle version du ballet considéré comme étant l’une des œuvres les plus importantes du XXème siècle. Réunissant sur scène 15 danseurs, Le Sacre est une série de cérémonies de l’ancienne Russie païenne. Le ballet sera précédé de deux courtes interprétations par chacune des compagnies : « Quand la nuit tombe... » pour la compagnie Nyian, et « Fragments » pour la compagnie Julien Lestel. SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012, CENTRE CULTUREL TJIBAOU SALLE SISIA Chorégraphie et mise en scène : Richard Digoué et Julien Lestel Danseurs Cie Nyian : Richard Digoué, Delphine Lagneau, Yoan Ouchot, Mara Whittington, Bertrand Ukajo, Kelly Cahié, Jean-Philippe Vaimatapako, Marité Siwene, Maéva Asi, Julie Asi, et Kenji Watanabe, Aude Coulon, Steeve Hoane Danseurs Cie Lestel : Gilles Portes, Maria-Stefania Di Renzo, Marco Vesprini, Antonio Faroppa, Ivan Julliard Création Lumière : Lo-Ammy Vaimatapako Une co-production ADCK-CCT 2011-2012, avec le soutien du Rex Nouméa 2ème édition FRANCHIR LE PAS La danse correspond à une réalité sociale et spirituelle ancrée depuis toujours dans la tradition kanak, et plus généralement en Océanie. Sous des formes plus contemporaines, la danse répond à un besoin d’expression et de reconnaissance, mais également à un désir d’échange entre les cultures. Des corps en prise directe avec les espaces du quotidien, un engagement avec ceux qui nous entourent, des liens d’implication, des présences conjuguées, la reconnaissance de nos mémoires... La danse est un point de convergences d’expériences sensibles, à partager. Le festival Waan Danse se veut un temps fort d’expressions traditionnelles, contemporaines, et de fusion, sur lesquelles souffle sans sectarisme l’esprit de la danse. Des temps partagés d’aspiration commune, et donc, plus sûrement qu’au travers des discours, des temps de destin commun. Des mouvements ancestraux aux élans contemporains en passant par le hip-hop, le festival réunira durant 2 jours, près de 17 troupes pour un total de plus de 150 danseurs. Chaudron d’idées et de talents, le festival Waan Danse tient à valoriser le vivier de la Nouvelle-Calédonie tout en s’ouvrant au reste du monde avec la venue de compagnies de France, d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Ensemble de projets qui intensifie la présence de la danse dans le corps social et urbain, le festival Waan Danse est une rencontre, un pas vers l’autre... que l’on vous propose de franchir. En partenariat avec Xstrata, le consulat général d’Australie, le complexe culturel de Koné, le chapitô de Nouvelle-Calédonie et l’association Doo Huny, le festival WAAN DANSE se décentralise en province Nord, au complexe culturel de Koné et au centre culturel de Hienghène. Du 14 au 18 novembre 2012, le public du Nord pourra découvrir une partie des créations proposées au centre culturel Tjibaou. © Lucien Sanchez 5 4 SALLE SISIA LA BAIE DES DAMES Dimanche 11 à 19h30 COMPAGNIE ORIGIN’ (NC) Danse contemporaine Durée : 45 minutes sans entracte 1874 en France. Elles sont catins ou femmes trompées, elles sont voleuses ou femmes battues, elles sont des femmes, parmi tant d’autres, à destination de la Nouvelle-Calédonie et de son bagne. Dépossédées de leur liberté, elles sont dépouillées de leurs biens, pour revêtir l’uniforme terne de la prisonnière. La mort est présente, elle les guette dans la promiscuité de leurs cellules. Mais le quotidien ne s’arrête pas pour autant. Le bagne implique les travaux forcés : le champ, d’abord, sous le soleil écrasant, sarcler, semer, faucher, récolter. Les travaux agricoles finis, alors que fourbues elles n’aspirent qu’au repos, c’est encore l’atelier et la couture, au risque de s’endormir sur l’ouvrage. Certaines vont tenter de se révolter ou de séduire les hommes de la garde, mais pour la majorité, les journées vont se répéter, identiques, jusqu’à ce que la peine soit purgée, ou le corps anéanti. Enrichies de la rencontre et du travail entre artistes aux origines ethniques, culturelles et artistiques variées, les créations de la Compagnie Origin’ abordent des thèmes modernes et universels tout en y intégrant une empreinte représentative de la culture et de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Après sa première création « Tjukurpa » en 2010, la Compagnie s’engage en 2011 dans la création chorégraphique de La baie des dames qu’elle présente avec succès au festival d’Avignon 2012. Chorégraphie, scénographie, danseuse : Liza Prouchandy. Création vidéo, assistant artistique : Alan Nogues Conception et fabrication des costumes : Jean-François Jamin Création Lumière : Lo-Ammy Vaimatapako Co-produit par l’ADCK-CCT dans le cadre du programme Emergence d’aide à la création 2012 Chorégraphie : Julie Restikelly Danseuses : Delphine Lagneau, Aude Coulon, Julie Fortin , Véronique Nave, Amandine Tambareau, Houy- Sy Thao Création Lumière : Lo-Ammy Vaimatapako Co-produit par l’ADCK-CCT dans le cadre du programme Emergence d’aide à la création 2011 MIMESIA Samedi 10 à 18h, dimanche 11 à 15h30 COMPAGNIE TRAVERSEES (NC) Solo chorégraphique contemporain et projection Durée : 45 minutes sans entracte Mimésia est l’histoire dansée du lien qui nous unit tous dans un même espace-temps, celui des paysages fantastiques une fois rêvés, une fois aperçus au détour de promenades, de somnolences magiques. L’histoire d’une femme, privée du sens de la parole, qui, happée par son ombre, découvre l’univers immortel de la mémoire des arbres. Le vent lui soufflera les mots, son reflet lui montrera l’au-delà des apparences ; appréhender ce monde si proche, que l’on n’ose écouter, regarder, sentir. Mimésia parle aussi d’une fragilité, celle de la Terre et des Hommes, de ce jardinage de nos consciences les plus secrètes. Un hommage à nos espèces endémiques les plus chères et menacées, une communion gestuelle et graphique mêlant danse et cinéma à travers les paysages de Nouvelle- Calédonie. Lauréat Emergence 2012 Lauréat Emergence 2011 © Alan Nogues © ADCK-CCT, E. Dell Erba MAWA MASKS, SPIRIT OF THE PAST Samedi 10 à 20h, Dimanche 11 à 20h15 ZUGUBAL DANCE TROUP (AUS) Danse traditionnelle de l’île Badu-Zenadth Kes, Détroit de Torres, Queensland, Australie Durée : 40 minutes sans entracte (ou 20 minutes en petite formule) Mawa Masks, spirit of the past est un hommage aux esprits du passé. La danse s’articule autour du masque, ancien instrument de sorcellerie utilisé dans la culture indigène des îles Torres, et véritable œuvre d’art dont la technique de fabrication a été transmise par les anciens. Elle rappelle les légendes de l’île de Badu et est perçue comme un moyen de se connecter avec les forces de la mer, de la terre et du vent. En partenariat avec le consulat général d’Australie, le WAAN Danse festival accueille pour la première fois et en exclusivité la troupe de danse ZUGUBAL (« ancêtres spirituels » en langue Kala Lagaw Ya de Maluyligal), de l’île Badu dans le Détroit de Torres entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée. Invitée à se produire à Camberra au National Gallery of Australia, au National Museum of Australia et au département des Affaires Etrangères, la Zugubal Dance Troup présentera sa création dans tout le pays et notamment dans le Nord, à Koné et Hienghène. Une performance à découvrir! ESPACE APE-VILA Chorégraphie, scénographie et direction artistique : Alick Tipoti Danseurs, musiciens : Alick Tipoti (percussions, chants), Naseli Tamwoy (danseur de masque Mawa), Patock Tamwoy (danseur Dhoeri, chant percussions), Tommy Tamwoy (danseur Dhoeri), Damien Fujii (danseur de masque Mawa), Joey Laifoo (danseur Dhoeri) Avec le soutien du consulat général d’Australie Chorégraphe : Quentin Rouillier Assitante c h o r é g r a p h e : F l o r en c e V i t r a c Interprètes : Elsa Gilquin, Gauthier Rigoulot, Sonia Kerkeni Musiques : Igor Stanislas, Sachat Terrat, E. Scharwtz Montage son : Sacha Terrat Costumes : Gauthier Rigoulot Création lumières : Lo-Ammy Vaimatapako Elements de décor : Hélios Rouillier Spectacle crée avec le soutien logistique du Rex Nouméa et du centre culturel du Mont- Dore SALLE SISIA 6 7 © Sonia Kerkeny © Zugubal Dance Troup TONNERRE Samedi 10 à 16h30 COMPAGNIE MOEBIUS (NC) Danse contemporaine Durée : 30 minutes « La lune et le soleil sont deux femmes. Elles jouent ensemble dans le ciel et descendent sur la terre. En descendant la cascade, de forêt en forêt, elles brûlent tout sur leur passage. Lorsqu’elles arrivent à la rivière de Gapwin, un homme sort de l’eau et leur demande : «Pourquoi avez-vous fait cela ?» «Pour nous amuser» répondent-elles. Les deux femmes lui donnent un paquet de uploads/s3/ brochure-waan-danse.pdf

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