Les aventures de Tony Shapiro : episode 1 L LES AVENTURES DE TONY SHAPIRO-EPISO
Les aventures de Tony Shapiro : episode 1 L LES AVENTURES DE TONY SHAPIRO-EPISODE 1 Ils étaient cinq surdoués : il y avait Jean, le boss des maths et de la compta, Fred, l'architecte fou, Ahmed, l'inventeur. Robert, juste bon en tout, y compris en relations humaines. Et puis, Antoine, que ses potes appelaient Tony. Lui, il se considérait pas du tout comme un surdoué mais visiblement ses professeurs si. Juste une facililté déconcertante à aborder toute sorte de problèmes et surtout à les résoudre....on dirait une vision d'ensemble, quoi. Robert et Tony se ressemblaient beaucoup sur un point : les filles. ou plutôt, les femmes. Ils avaient 19 ans, mais sortaient avec des femmes beaucoup plus agées. 30, 40, 50 ans même. En fait, chacun avait un physique très agréable. Robert, blond, très baraqué, un peu stylé rugbyman...il jouait pas au rugby mais était cependant très sportif. Beaucoup de muscu, de natation, d'athlétisme aussi...des yeux verts, une beauté brute. Les nanas l'appelaient "R.L.M", (faut comprendre "Robby the Love Machine"). Et oui, il est parfois comme ca des réputations qui vous précèdent et vous suivent aussi. Mais Rob, loin de faire dans la midinette écervelée, s'orientait plutôt vers des amours plus solides, plus intellectuels, plus aboutis. Tony, très brun, un léger type asiatique, sa mère étant du nord- ouest de la Thailande. Grand et fin. Des yeux noirs et profonds. Et un style surtout...Toujours en costard-cravate. Un peu vintage dans son aspect latino-classieux- fifties, un peu décalé sans doute, mais il portait ca tellement bien!!!! Et donc, les mêmes groupies qui avaient surnommé Robert, "RLM", appelaient Tony "T.S.C" (Tony Super Classe). Non pas qu'ils étaient à la recherche du défi absolu, de la prouesse. Non. Simplement, leur charisme naturel et leur intelligence hors du commun, les amenaient à rencontrer beaucoup de monde, dans cette bonne vieille ville de Cannes. Soirées mondaines, E.C. (Electronic Clubs) , mais aussi rencontres dans le cadre de leur scolarité. Certaines profs de Fac avaient flashé sur eux, d'autres étaient carrément tombées amoureuses...d'autres ne s'en remettraient jamais et oubliaient leur désespoir dans des Martini-Gin bien trop consécutifs......et d'autres encore, entretenaient avec eux des relations suivies, même si leur histoire d'amour était finie. Et par conséquent, ces deux post-ado-surdoués-beaux-gosses avaient reçu, sans le vouloir, de nombreux cadeaux venant de nombreuses admiratrices passées, présentes et potentielles, d'ex ou d'actuelles maîtresses. Cadeaux matériels bien sûr : vêtements (c'est Graziella, une magistrate italienne, qui avait donné à Tony le goût pour les costards, c'était il y a trois ans), montres, objets de décoration, argent...beaucoup d'argent...les sentiments se doublaient d'amour maternel (et oui, ils étaient si jeunes!!) : il fallait qu'ils ne manquent de rien. On pourrait croire à ce stade que Rob et Tony étaient deux ados pourris qui jouaient de leur charme..des gigolos.. Mais en fait, pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout. D'une part, ils ne cherchaient pas à se caser, d'autre part, ils étaient très autonomes, matériellement et psychiquement et enfin, leurs histoires d'amour étaient vraiment sincères. Donc, on verse de l'argent sur des comptes bancaires déjà largement garnis par des parents fortunés qui eux mêmes envoient régulièrement de quoi vivre..on dépose le fric naturellement, sans s'en rendre compte...on reçoit, toujours..régulièrement. On ne dépense quasiment plus rien...la vie se fait de plus en plus douce....et au bout de trois ans, on se retrouve avec.....: ben avec un joli magot. Tony habitait l'appartement de ses parents. Ils vivaient actuellement aux Etats-Unis, dans le Delaware. Son père, Benoît, français, scientifique. Sa mère, Som, thailandaise, artiste- peintre. Plus aucun frais, apart de ses parents...Pour Tony le joli magot se transformait en petite fortune. **************************************** 21h45-CANNES-en 2039- chez les Roselli. Les Roselli, une grande famille, très connue à Cannes. Jacques Roselli, 45 ans, deputé de la république française depuis 2030. une cinquantaine d'invités. soirée très classe. Robert est là, en compagnie de Palska, une ukrainienne rencontrée il y a 1 mois. Elle est femme d'affaires. exportation de caviar. Ils vivent ensemble, chez elle, depuis une semaine. Faut dire que Robert, connaît à peu près tous les gens influents de Cannes : cadeaux immatériels de ces ex-petites amies, enfin, celles qui côtoyaient les "huiles" de Cannes. Ces huiles se sont révélés des conseillers précieux pour Robert et certains sont devenus ses amis. En tous cas, tous lui ont transmis leur savoir, sans le savoir, sur fond de champagne et de petits fours...vachement mieux que dans une salle de cours quand même. On pourrait appeler ca, "Travaux Pratiques en Situation Réelle". Politique, finance, droit..tous ces domaines étaient devenus familiers pour lui. Quand on s'abreuve à la source des Maîtres, il n'est pas rare de devenir un Maître soi-même. En fait, ce soir-là, chacun des cinq potes était en pleine action...à sa manière. Jean bossait sur une méthode de gains au casino. Basée sur les probabilités, domaine dans lequel il excellait, cette méthode permettait d'assurer une réussite de l'ordre de 70 pour cent à la roulette. il comptait bien s'en servir très prochainemment. Son ordi tournait depuis 3 heures sur un logiciel qu'il avait lui-même mis au point. Les résultats de la simulation étaient concluants, cà allait surement marcher. Ahmed, lui, travaillait sur un projet d'ouverture automatique de portes sur fond mural à base de reconnaissance vocale élaborée. Mais la difficulté était qu'après fermeture de la porte, celle-ci devait être quasiment invisible à l'oeil nu : il fallait donc travailler sur les matériaux et trouver une substance capable de cacher les contours de la porte. Un véritable défi. Petite pause pour Ahmed. Il regarda les deux caisses de champagne qu'il allait offrir dans deux heures à Tony. Il se dirigea vers son fridg et se servit une belle coupe de Bollinger. Ahmed adorait le champagne. une planche à dessins..deux yeux rivés dessus...les nerfs optiques de ces yeux reliés au cerveau de Fred. des plans compliqués, représentant en fait un sous-sol aménagé en Palace. Depuis tout petit, Fred rêvait de construire une sorte de paradis sous- terre...craignant que ces yeux finissent par lui sortir des orbites, il stoppa...mais c'était cool, il avait presque finalisé son projet : il appelait ca son "underground dream". Tony pour une fois, était seul chez lui. En fait, il savait que ses copains allaient se rappliquer dans deux heures, donc il l'avait joué "célibataire". Assis dans un grand fauteuil de cuir du salon, le ScreenView allumé, son cerveau était occupé à résoudre des énigmes. Il jouait à "The Mysterious Alchemist-episode 5", un jeu vidéo d'aventure largement inspiré des vieux Myst du début des années 2000, mais en beaucoup plus ardu. Les jeux vidéo avaient atteint une qualité graphique digne des plus grandes productions cinématographiques, et ce depuis environ 5 ans. Et d'ailleurs, l'industrie du jeu était aussi lucrative que celle du film. Les grands studios de développement du début des années 2000 avaient fusionné pour devenir d'immenses monopoles ludiques. UBIDREAMS, éditeur de "The Mysterious Alchemist" était l'un de ces grands groupes. Et c'est UBIDREAMS, en association avec la très vieille mais très célèbre marque SONY qui avaient récemment commercialisé les ScreenViews, dernière génération d'images multimédia : grâce à une petite cellule d'environ 1 cm2, que l'on stickait sur n'importe quelle cloison, on pouvait obtenir une image de la dimension de son choix, qui diffusait tous types d'information visuelles (jeux, actualités, cinéma, etc..). Pour en revenir à Tony, il était donc totalement absorbé. Chaque énigme de ce jeu était dingue de difficulté, mais Tony, avec son flegme intellectuel habituel, prenait chaque problème calmement et arrivait à trouver des liens, et, au bout du compte, la solution. Son anniversaire, c'était dans deux heures : il était né à 23h45 à Cannes en 2019 et il allait avoir vingt ans. *********************************************************************** *********************************************************************** *************************************************************** -"alors, cet alchimiste, tu l'as trouvé ?". C'était Ahmed, il était minuit et il venait d'arriver chez Antoine. -"presque. une dernière clé à trouver et j'ouvre la chambre secrète dans laquelle il s'est planqué. alors Ahmed, ca roule mon gars ? t'es le premier, les autres sont pas encore là. Woaww, mais qu'est-ce que je vois là, deux caisses de Bollinger ? mais t'es dingue... -"mon très cher Tony, je ne suis pas dingue. Le Bollinger c'est très sérieux au contraire. ca développe les connexions neuronales et synaptiques et..." -"Allez, Ahmy, me fait pas ta leçon, on est entre nous quoi. Bon, en tout cas, c'est très sympa..on va passer une bonne nuit. Allez, je vais t'aider à ouvrir ces caisses et puis, y a pas mal de trucs à préparer dans la cuisine, viens...". L'appartement de Tony ? yes, un vrai endroit de rêve et puis en plus, rien à voir avec ces maisons des années 2030, toutes labelisées "DOMOS-2039", hyper aseptisées et robotisées. Non, rien de froid. 400 mètres carrés de bois précieux, de murs en verres fumés, de canapés en cuir véritable, de grandes bibliothèques bien fournies en manuscrits précieux, d'objets en bois importés d'Asie, de fontaines en pierre distillant leur petite musique d'eau. Maman, l'artiste de la famille, avait bien fait les choses. Elle uploads/s3/ les-aventures-de-tony-shapiro-histoire-a-episodes.pdf
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- Publié le Aoû 25, 2021
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