DOSSIER PÉDAGOGIQUE 2015-2016 CONTACTS ACTION CULTURELLE Marjorie Piquette / 01

DOSSIER PÉDAGOGIQUE 2015-2016 CONTACTS ACTION CULTURELLE Marjorie Piquette / 01 69 53 62 16 / marjorie.piquette@opera-massy.com Eugénie Boivin / 01 69 53 62 26 / eugenie.boivin@opera-massy.com Marine Picard / 01 69 53 62 26 / m.picard@opera-massy.com RETROUVEZ NOTRE ACTUALITÉ SUR NOTRE BLOG : BLOG.OPERA-MASSY.COM LA FLÛTE ENCHANTÉE WOLFGANG AMADEUS MOZART © Opéra 2001 2015-2016 Opéra de massy La flûte enchantée 2 Jeudi 31 mars (20h) Vendredi 1er avril (20h) Samedi 2 avril (20h) Dimanche 3 avril (16h et 20h) Répétiton générale : Mercredi 30 mars (20h) Durée 2h45 (avec entracte) SINGSPIEL EN 2 ACTES - 1791 Direction musicale Dominique Rouits Mise en scène Roberta Mattelli Costumes et décors Alfredo Troisic AVEC Pamina Francesca Bruni / Gabrielle Philiponet La Reine de la Nuit Linda Campanella / Silja Schindler 1ère Dame Violeta Todorova 2e Dame Marieta Todorova 3e Dame Stanislava Martcheva Papagena Pauline Rouillard Tamino Vicente Estévez / Filippo Pina Castiglioni Papageno Javier Galán / Thomas Weinhappel Sarastro Ivaylo Dzhurov Monostatos Dimiter Dimitrov Orchestre de l’Opéra de Massy Chœurs Opéra 2001 Opéra chanté en allemand surtitré en français Production : Opéra 2001 en collaboration avec l’Opéra de Massy L’Opéra de massy est subventionné par: et remercie ses partenaires : Le service d’Action Culturelle de l’Opéra de Massy est membre du Réseau Européen pour la Sensibilisation à l’Opéra 2015-2016 Opéra de massy La flûte enchantée 3 SOMMAIRE 04 _ LE COMPOSITEUR 05 _ LE LIBRETTISTE 06 _ L’ARGUMENT 08 _ LES PERSONNAGES EN DÉTAIL 10 _ EN SAVOIR PLUS... SUR L’ŒUVRE 13 _ EN SAVOIR PLUS... SUR LE CONTEXTE 15 _ TESTE TES CONNAISSANCES ! 16 _ LA PRODUCTION 17 _ EN SAVOIR PLUS... SUR LA VOIX 18 _ LES INSTRUMENTS DE L’ORCHESTRE 21 _ LES INGRÉDIENTS DE L’OPÉRA 22 _ ACTION CULTURELLE 2015-2016 Opéra de massy La flûte enchantée 4 Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg en Autriche. Son père, Léopold, musicien à la cour de l’archevêque de Salzbourg, sait diriger avec sagesse la stupéfiante précocité musicale de son fils. Son influence, tant sur sa vie professionnelle que personnelle, est profonde et ne quittera jamais Wolfgang. À six ans, le petit Mozart a déjà composé un menuet, qui sera vite suivi de trois autres ainsi que d’un mouvement de sonate. Toute la jeunesse du prodige se ponctue alors d’enseignements musicaux et de voyages. Les nombreuses rencontres faites au cours de ces voyages constituent de précieuses sources d’influence, comme par exemple la musique particulièrement expressive du claveciniste silésien Johann Schobert à Paris, ou encore Johann Christian Bach à Londres... La fréquence de ces voyages (dont trois en Italie, destination inévitable pour tout musicien aspirant à une renommée internationale) est importante jusqu’en 1773. Mais le nouvel archevêque, le Comte Girolamo Colloredo, ne voit pas d’un bon œil les longs déplacements de Léopold et son fils. Les rapports avec l’archevêque deviennent de plus en plus tendus, et Mozart, alors âgé d’une vingtaine d’années, s’ennuie à Salzbourg et aspire à l’intense et moderne vie musicale de la capitale. À cette époque, il est en pleine crise d’adolescence et son art se charge de notes dramatiques intenses. Il décide alors de tenter la grande aventure, l’évasion de «la sauvage ville natale». Ce grand voyage commence en 1777, par les grandes villes allemandes, puis se poursuit à Paris où Mozart, accompagné de sa mère, espère revivre le succès de son enfance. Ses espoirs sont déçus, et, le 3 juillet 1778, le malheur s’abat pour la première fois sur le compositeur : sa mère décède. Mozart entame alors un long voyage de retour, au cours duquel il ne rencontre aucune réelle opportunité de travail fixe. Réticent, il rentre à Salzbourg, qui au début de l’année 1779, dans son esclavage épiscopal, lui devient odieuse. Il saisit la chance que représente la commande de l’opéra Idomenée pour partir à Munich. Idoménée est créé le 29 janvier 1781, au Théâtre de la Résidence de Munich, avec un grand succès. Mais seules deux autres représentations sont données avant que l’opéra ne soit retiré de l’affiche. Cette même année, Mozart est appelé à Vienne où l’archevêque s’est provisoirement installé. Ce voyage est alors l’occasion pour lui de rencontrer toute la cour. Cependant, la tension avec l’archevêque reste entière, et ce dernier ordonne à Mozart de retourner à Salzbourg. Cette ultime injonction pousse le compositeur à présenter sa démission qui est immédiatement acceptée. Débute alors une nouvelle vie pour Mozart. Désormais à son compte, il doit vivre avec les seuls revenus de son travail. Son père, non seulement mécontent de l’attitude de son fils face à l’archevêque, fait aussi des prévisions alarmantes sur sa nouvelle vie. Cependant, la fortune semble sourire à l’audace, et Mozart, notamment grâce à la série de ses concertos pour piano et orchestre, acquiert auprès des viennois une grande popularité. À ce début plus que favorable vient s’ajouter la commande d’un opéra, plus précisément d’un «singspiel», opéra populaire comique en allemand, L’Enlèvement au Sérail, qui eut à son tour un énorme succès. C’est aussi à cette période que Mozart épouse Constance Weber. Le succès reste un moment fidèle au compositeur, dont la création, de plus en plus importante, se dépouille du provincialisme de Salzbourg, tout en s’enrichissant au fil des découvertes des œuvres de Haydn, Bach ou Haendel. À l’approche des années 1790, la chance semble s’écarter du compositeur, qui peu à peu, perd la faveur de la cour. Cette situation ne fait que s’aggraver à la disparition de l’intelligent et moderne Joseph II en 1790. La vie privée de Mozart n’est pas plus heureuse. Ses relations avec Constance se dégradent, souvent déclinées sur le mode de la jalousie. À cette pénible évolution s’ajoute la maladie qui plongera Mozart, pour ses dernières années, dans de grandes souffrances. Cette dégradation n’est en rien néfaste à ses compositions. Au contraire, grand nombre de ses plus beaux chefs-d’œuvre proviennent de cette période. Mais sa situation financière l’oblige souvent à s’abaisser à la création d’humbles musiques de circonstance. Il compose cependant, dans sa dernière année, deux opéras : La Flûte Enchantée, représenté le 30 septembre 1791, ainsi que La Clémence de Titus, créé le 6 septembre. Il compose ce dernier en trois semaines, pour honorer une commande destinée aux festivités du couronnement de Léopold II à Prague comme roi de Bohême. La dernière œuvre, et non la moindre, est son fameux Requiem. Cette commande, venant d’un inconnu, trouble l’esprit de Mozart, déjà dévoré par l’angoisse. Il est emporté par la mort le 5 décembre 1791. L’écriture du Requiem est alors complétée et terminée par son élève Süssmayer. LE COMPOSITEUR Ses opéras 1768 : Bastien Bastienne (Vienne) 1770 : Mithridate (Milan) 1772 : Lucio Silla (Milan) 1775 : Le Roi pasteur (Salzburg) 1781 : Idomeneo, Rè di Creta (Munich) 1782 : L’Enlèvement au sérail (Vienne) 1786 : Les Noces de Figaro (Vienne) 1787 : Don Giovanni (Vienne et Prague) 1790 : Cosi fan Tutte (Vienne) 1791 : La Clémence de Titus 1791 : La flûte enchantée (Vienne) WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791) 2015-2016 Opéra de massy La flûte enchantée 5 Emanuel Schikaneder, de son vrai nom Johann Joseph Schikaneder, est un acteur, chanteur, metteur en scène, poète et directeur de théâtre né à Straubing le 1er septembre 1751 et mort à Vienne le 21 septembre 1812. En 1773, il entre dans une troupe de théâtre ambulant, dont il devient ensuite le metteur en scène. Cela le conduit en 1780 à Salzbourg, où il fait la connaissance de Wolfgang Amadeus Mozart. À Vienne il dirige le Kärntnertortheater à partir de 1785 et joue également au Burgtheater. Le 30 septembre 1791 a lieu la première de son plus grand succès, La Flûte enchantée, dont il écrivit le livret pour Mozart. Il participa également à la première en jouant le rôle de Papageno. Malgré des succès (inauguration du Theater an der Wien, 1801), il connaît des revers de fortune importants, est victime d’une maladie mentale, et meurt dans le dénuement. Il a écrit 55 pièces de théâtre et 44 livrets d’opéra. Il a collaboré avec Sonnleithner au livret du Fidelio de Beethoven. LE LIBRETTISTE EMANUEL SCHIKANEDER (1751-1812) Dessin représentant Emanuel Schikaneder le premier Papageno. 2015-2016 Opéra de massy La flûte enchantée 6 L’ARGUMENT RÉSUMÉ EN BD Avec l’aimable autorisation des Amis du Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence - Conception et illustrations : Alyen Marseille ans une sombre forêt, un jeune prince est aux prises avec un serpent, trois dames le secourent et tuent le serpent. Au même moment arrive l’oiseleur de la Reine de la Nuit. D Tamino voit le portrait de la fille de la Reine, Pamina, et tombe amoureux d’elle. Papageno l’oiseleur a aidé Pamina à fuir, mais ils sont rattrapés et conduits devant Sarastro. Elle lui donne une Flûte magique qui charme les animaux de la forêt. Pamina e a été enlevée par Sarastro, La reine de la Nuit demande à Tamino de la délivrer. La Flûte enchantée … Lorsque l’on évoque le titre de cet opéra résonne alors dans nos têtes ses airs célèbres, celui de la Reine de la Nuit ou encore de l’oiseleur Papageno. uploads/s3/dossier-pedagogique-la-flute-enchantee.pdf

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