Bal, Amad ibn Sahl al- (0849-0934). Le Livre de la création et de l'histoire...

Bal, Amad ibn Sahl al- (0849-0934). Le Livre de la création et de l'histoire.... 1899. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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PRÉFACE La bibliothèque de Dâmâd Ibrahim-pacha, à Constanti- nople, se trouve dans le voisinage de la grande mosquée de Chahzâdè; elle fut fondée par le célèbre grand-vizir du sultan Ahmed III dans les premières années du XVIIIe siècle de notre ère. Le catalogue de cette bibliothèque, rédigé en turc par Nédjim-Éfendi en 1269 de l'hégire, a été litho- graphie à Constantinople ; un nouveau catalogue, imprimé par les soins du Ministère ottoman de l'instruction publique, a été publié en 1312 de l'hégire 1. Le manuscrit du Livre de la Création et de l'Histoire, d'Abou-Zéîd Ahmed ben Sahl el-Balkhî, est conservé dans cette bibliothèque. Il est inscrit sous le n° 918 ; il est entièrement paginé et comprend 223 feuillets; il est divisé en trois parties, reliées en un seul volume. La première partie s'étend du feuillet 1 au feuillet 74; la seconde, du feuillet 75 au feuillet 154, et la troisième, du feuillet 155 au feuillet 223. Ce manuscrit a pour dimensions 0m235 X 0m165; chaque page contient vingt-six lignes. Le titre est ainsi présenté : 4-OLll fUVl <JL^> | AJlij Ur! ^jl-Jlj *JJI J^ Il * •" . —' ,lUI ^ I dUil >\s I ZJiï\ jtf dLU W^. ÂJ\y» 1. li\, ^\x\ iUb olk^JLJi- Un vol. grand in-8°, 87 pp. VIII « Le Livre de la Création et de VHistoire, en son entier et au complet, composé par l'imam très savant, le distingué entre les hommes de mérite, Abou-Zéid el-Balkhî (que Dieu soit satisfait de lui et le satisfasse!), pour la bibliothèque illustre de notre maître, le prince des grands émirs, l'appui de l'empire, l'ordonnateur du monde, l'organisateur de la terre, l'auxiliaire de la nation et de la religion, qui a rendu puissants l'islamisme et les Musulmans, l'élu du sultan des créatures et son vicaire (que Dieu rende illustres ses vic- toires, exalte son flambeau [le fasse briller] et double ses capacités !) pour Mohammed et sa famille. » Le personnage pour la bibliothèque de qui Abou-Zéid écrivit son ouvrage, et dont le nom ne figure ni dans le titre ni dans le cours du Livre de la Création, est probablement le premier ministre du prince samanide Mançoûr ben Noûh, qui avait succédé à son frère 'Abd-el-Mélik en 350 \ La copie de la première partie du manuscrit de Constan- tinople a été achevée dans le premier tiers du mois de djoumâda Ier 663; la seconde partie n'a aucune indication de date; la troisième partie porte à la fin l'annotation sui- vante : 1. Mirkhond, Rausai uç-Çafd, vol. IV, p. 16; Defrémery, Histoire des Samanidcs, p. 150 et suiv. ; Tdrikh Miined/djiin-bdchi, t. II, p. 255. IX (f Celui qui a copié ce livre est le faible et pauvre esclave qui espère en la miséricorde de son Seigneur le très doux, Khalîl ben el-Hoséïn el-Kurdî el-Walàchdjirdi (que Dieu lui pardonne ainsi qu'à tous les Musulmans!), dans le cou- rant de Tannée 663. Louange à Dieu seul, et bénédiction sur Mohammed et sa famille ! » Ce copiste était, ainsi qu'on le voit, un kurde de Walâchdjird ou « château de Volo- gèse », bourgade dépendant du château-fort de Kinkiwar, entre Hamadân et Kirmânchâh 1. On sait peu de chose d'Abou-Zéîd Ahmed ben Sahl el- Balkhî. Dans son ouvrage consacré aux historiens arabes et à leurs ouvrages, F. Wùstenfeld 2 n'a pu que citer son nom d'après le Fihrist, la date de sa mort 3, et quatre de ses ouvrages d'après le polygraphe turc Hâdji-kkalfa, dont le Kachf' ez-Zunoûn énumère pourtant encore deux autres dont la mention a, parait-il, échappé aux érudites recherches du savant orientaliste 4. M. de Goeje 5 a réuni à peu près tout 1. H y a encore trois autres localités du même nom, l'une sur la frontière du pays de Balkh, l'autre dans la province du Kermân, et la dernière près d'Akhlât. Je pense, à cause de la nationalité kurde de notre copiste, que c'est bien celle que j'ai désignée qui est sa patrie d'origine. Cf. Mèrâçid el-Ittilâc, éd. Juynboll, s. v°; Jacut's Moschtarlk, éd. Wùstenfeld, p. 436; Barbier de Meynard, Dictionnaire de la Perse, p. 589. 2. Die Geschichtschreiber der Araber and livre Werke, Gottingen, 1882, p. 38, n° 117. 3. 340 hég. d'après Hâdji-Khalfa, Lex. bibliogr., t. II, p. 623 et 23; mais cette date doit être avancée,, car le Kltâb cl-Bcd' a été composé en 355. 4. Ce sont le n° 4193, Lex. Bibliogr., t. II, p. 623, et le n° 10328, id. opus, t. V, p. 119. 5. Die Istahhri-Balkhi Fraye, dans la Zellschrifl der DMG.,%. XXV, p. 53 et suivantes. X ce que l'on connaît de la biographie d'Abou-Zéïd, en se servant surtout du manuscrit du Wâfî bïl-toafayât de Çafadi possédé par la bibliothèque d'Oxford. Né dans le village de Châmistiyân, dépendant de la province de Balkh\ notre auteur commença sa carrière comme professeur. Il resta sa vie durant très attaché à son pays natal, et il y acheta des propriétés qui restèrent en la possession de ses descendants jusqu'à la ruine de Balkh. Dans sa jeunesse, il eut une prédilection pour la secte des Imâmiyya, et le désir de mieux connaître leur doctrine le conduisit dans l'Iraq. Là ses études prirent une direction entièrement différente ; il se tourna avec zèle vers la philosophie et fut bientôt compté parmi les meilleurs élèves du célèbre El-Kindi, qui paraît avoir fait sur son esprit une profonde impression; car, en énumérant ses ouvrages, l'auteur du Fihrist, Ibn Abi-Ya'qoûb en-Nédim, remarque qu'Abou-Zéïd excellait dans toutes les branches de la science, et qu'il suivait, clans ses écrits et ses compositions, la méthode des philosophes, tout en se rapprochant clés littérateurs 2. On raconte que, bien des années après la fin de ses études., Abou-Zéîd s'assit une fois à la même table qu'Abou-Bekr el-Bekri et d'autres personnes. Abou-Zéïd dit la prière, mais la fit trop longue au gré d'Abou-Bekr, qui était un homme bien doué, mais étourdi, et disait tout ce qui lui passait par la tête, ce qu'on supportait à cause de son âge ; celui-ci chuchota, assez haut pour être entendu, les mots suivants à l'oreille d'Abou-Mohammed el-Khodjendî : « Abou-Zéïd a encore en tête le parfum de la secte des Imâmiyya. J) Abou-Zéïd, qui était le premier à se moquer 1. Cf. Yâqoût, III, p. 239; Barbier de Meynard, Dictionnaire de la Prrsc, p. 344. 2. Fi hri.si, t. I, p. 138. XI de l'enthousiasme de ses premières années, interrompit aussitôt la prière et se mit à rire. On ne nous raconte pas comment il atteignit de uploads/S4/ balkhi-1.pdf

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  • Publié le Jul 04, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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