La traçabilité Définition La traçabilité est une procédure visant à suivre auto
La traçabilité Définition La traçabilité est une procédure visant à suivre automatiquement un produit ou un service depuis sa naissance jusqu’à sa valorisation finale. Objectifs L’objectif premier de la traçabilité est de pouvoir identifier un produit, un lot de produits ou encore un service afin de pouvoir le retirer rapidement et avec un maximum de sécurité en cas de non- conformité, de danger. La traçabilité offre également l’avantage de pouvoir intervenir en amont de la distribution en permettant par exemple de contrôler la qualité d’un produit depuis l’origine des matières premières. Ce qui autorise une nette diminution des coûts de non - qualité intervenant traditionnellement sur les produits finis. De nombreuses statistiques prouvent qu’une traçabilité est très utile pour un service production, un service après vente ou un service marketing. Les flux de matières premières, de produits finis sont également mieux identifiés. En résumé, la traçabilité permet d’améliorer la qualité, le service et l’efficacité globale d’une entreprise. Mise en place Au préalable, il faut définir ses flux en matière de traçabilité, puis préciser vos propres besoins aux fournisseurs. Il faut ensuite décider des produits et éléments constitutifs à tracer, des informations à suivre et des moyens à mettre en place. Pour cela il est nécessaire d’établir les procédures de vie des produits (fabrication et process), de leur conception à leur utilisation. Il faut encore définir les règles, conditions et solutions d’identification (logiciel, matériel) à mettre en place et ce en regard des chaînes de fabrication, des produits de conditionnement et des méthodes d’expédition. Vient alors le traitement de l’information, avec la détermination de sa nature, fréquence, durée de vie et structure. Enfin, il est nécessaire de sélectionner les informations à conserver pour établir les statistiques à croiser avec les retours clients. Le code à barres Origine Le premier brevet d’application est déposé en 1949. Inexploitable en l’état, il faudra attendre 1969 pour que la technologie mûrisse. L’avènement de l’outil informatique permettant de stocker, traduire et manipuler. La codification permet alors aux fournisseurs de différentiels secteurs de la distribution de rentabiliser rapidement les investissements réalisés dans l’identification de leurs produits. De 1970 à 1980 tous les standards de codification sont développés permettant de répondre aux différentiels secteurs d’activités. De 1988 à 1995 les codes « empilés » et « matriciels » voient le jour pour répondre à un volume d’informations à encoder de plus en plus important. Dans le même temps les standards européens et mondiaux sont arrêtés en 1993 se limitant au premier type de code à barres linéaire. Définitions Le code à barres est à la machine ce que l’alphabet est à l’homme. Un code à barres souvent appelé « code barre », représente la codification d’une information. Variant selon les algorithmes de codage, cette codification est optimisée selon les besoins pour 1 / 11 encoder du texte, des chiffres, des caractères de ponctuation ou encore une combinaison de ces derniers. La représentation obtenue est optimisée pour une lecture optique. Les barres doivent contraster avec les espaces ce qui explique que celles-ci seraient souvent noire sur fond blanc. Il faut savoir que les lecteurs peuvent également codifier les informations. Jusqu’à l’invention du code à barres, la gestion du suivi de toute opération était faite par une identification manuscrite de l’objet ou du document. Dès l’apparition de l’informatique, ces informations furent reprises par des opérateurs de saisie, ce qui permettait de renseigner des formulaires informatiques permettant de stocker, manipuler, corriger et exploiter les informations collectées plus efficacement. Cette dernière opération de saisie étant longue et sujette aux erreurs se devait d’être substituée. Dans une logique de réduction des coûts de production et de recherche du « zéro défaut », l’automatisation de ces dernières années a vu ses champs d’actions se multiplier. Le code à barres est aujourd’hui la solution technique la plus utilisée pour saisir automatiquement une information. Cet état de fait a pour base l’informatisation des entreprises que nous avons connu ces dernières années associées aux normes de qualité du code à barres réalisant la liaison entre le papier et l’informatique. Qualités La fiabilité et la rapidité de lecture, avec la possibilité d’une erreur de lecture sur 2 millions de codes lus, selon la codification. La redondance de l’information sur toute la hauteur du code permet de lire l’information et ce même si une partie du code est illisible suite à des défauts d’impression, des déchirements légers ou encore des frottements. La facilité et le faible coût d’impression du code à barres sont exemptes de nombreuses technologies. Supports et consommables d’impression sont disponibles. Le code à barres peut aisément accompagner d’autres informations nécessaires à l’étiquetage et voit de fait son coût de revient diminuer. La souplesse du code à barres permet d’accepter des dimensions variables, d’être lues par différents types de lecteur. Utilisations La lecture automatique autorise l’interconnexion des systèmes d’information et de gérer en temps réel. Dans la grande distribution, le code à barres permet entre autres : – d’entrer rapidement un produit en stock, – d’en connaître l’origine, – d’en faciliter le réapprovisionnement, – d’automatiser la sortie des stocks et d’obtenir un inventaire simplifié permanent, – d’optimiser les temps de traitement aux caisses…. Dans une usine de fabrication, le code à barres permet également : – de connaître l’origine des matières premières, – d’avoir en continu des informations actualisées sur l’état de production, – d’aiguiller automatiquement un produit en fonction de ses caractéristiques, de ses défauts, – d’identifier sa production, d’identifier les unités logistiques transmises à ses clients. 2 / 11 Fonctionnements Le contraste comme source d’information. Lors du passage d’une source lumineuse sur les barres sombres et claires d’un code à barres, l’intensité lumineuse (la réflactance) varie. Celle-ci, captée par un capteur photosensible, est amplifiée, filtrée et digitalisée pour être convertie en information numérique qu’un décodeur retranscrit en caractères ASCII directement exploitable à un système informatique par le biais d’une liaison hertzienne ou filaire. Choix Difficile de décider de la symbolique à adopter pour répondre à un projet d’identification face à la multitude de codes existants. Recherche de l’existence d’un standard interprofessionnel. La première question à se poser est de savoir s’il y a un standard dans son secteur d’activité. En effet de nombreux secteurs d’activités ont défini leur propre standard de codification en fonction des besoins et exigences de leur métier. Les normes interprofessionnelles précisent le type de symbolique, l’emplacement sur le document ou l’étiquette, les dimensions du code, de ses barres de sa hauteur, de sa structure des informations à codifier, le texte devant accompagner le code… Les principaux standards : La grande distribution et la presse avec GENCOD. – EAN 13 Pour l’identification des unités consommateur (le produit) – ITF Pour l’identification des unités de conditionnement (le carton) – EAN 128 Pour l’identification des unités d’expédition (la palette, …) L’industrie automobile avec GALIA. – CODE 39 ce standard identifie les unités d’expédition et de conditionnement échangé entre les équipementiers et les constructeurs automobiles L’industrie pharmaceutique avec CIP – CODE 39 Pour l’identification des unités consommateur (le produit) – CIP (2/5) Spécifique au marché français. La logistique avec TRANSPORTEURS – GTF Définit la structure du code à barres incluant entre autre le code postal, l’id transporteur, l’id expéditeur, n° de colis... Lorsque aucun standard n’est applicable à une activité, différentes questions permettent de limiter le choix : – L’information à coder est numérique ou alphanumérique ? (codification) – Qu’elle est la taille de l’emplacement disponible à la codification ? (dimension) – Quel est le niveau de sécurité a atteindre ? (véracité de l’information) – Existe-t-il une contrainte de codification pour les appareils de lecture ? (code linéaire, code empilé, code 2D,résolution) – Existe-t-il une contrainte de codification pour le matériel d’impression ? (résolution, stockage, durée de vie...) – Existe-t-il des contraintes de lecture ? (distance de lecture, emplacement disponible pour le lecteur, déplacement du code lors de la lecture) 3 / 11 Exemples de codes Codes linéaires numériques et alphanumériques : EAN13 EAN128 Codes bidimensionnels : PDF417 Les lecteurs de code à barres Les Lecteurs Les lecteurs « au contact » : On appelle ainsi des lecteurs qui doivent être mis en contact direct avec le code à lire. Leur utilisation étant relativement peu pratique, il s’agit d’application ou il y a très peu de lecture dans une journée. Les douchettes Laser : Équipés d’un laser, ces outils permettent une lecture à une distance de l’ordre de 10 à 15 centimètres. Un stand main libre rend leur utilisation encore plus confortable. 4 / 11 Les pistolets Laser : Équipés d’un laser, ces outils permettent une lecture à une distance de l’ordre de 10 centimètres à plus de 3 mètres suivant les modèles et la taille des codes à lire. En forme de pistolets, ils sont plutôt destinés à être utilisés lorsque l’opérateur est debout. Les pistolets CCD : Ce type de pistolet utilise un »Imager » CCD à la place d’un laser. Ils sont mieux placés en prix et bénéficient d’une garantie plus longue (pas de pièces en mouvement). Les pistolets « 2D » uploads/S4/ la-tracabilite.pdf
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- Publié le Jan 24, 2021
- Catégorie Law / Droit
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