Séance du 07/12/21 Examen : semaine du 10 janvier, dissertation, 3 heures mardi
Séance du 07/12/21 Examen : semaine du 10 janvier, dissertation, 3 heures mardi 11h, introduction et conclusion détaillé et plan non détaillé, titre sous titre et sous sous titre, démonstration, 6 pages. Difficulté d’expliquer la soutenabilité de la dette. Comment les détenteurs de capitaux anticipent la capacité des Etats à la soutenir et à acheter des obligations par les détenteurs de capitaux ? Ceux qui achètent les obligations de l’Etat : doivent être sur que l’Etat peut continuer à acheter. Cette capacité des états à rembourser les obligations dépend à la fois des stratégies, des politiques publiques choisies par les états mais aussi des éléments conjoncturels internationaux échappant au contrôle des Etats. Distinction entre déterminant stratégique(fiscalité, politiques publiques) et déterminant automatique(conjoncture avec le PIB). Pour aider ces anticipations des économistes ont tentés de construire des anticipateurs avec le rapport : dette brute sur PIB(la dette exprimée en % du PIB). L’un des indicaterus est lié à la stabilité de ce rapport. Ce ratio est loin d’être stable, il suit une tendance structurelle croissante, il a augmenté après la crise de 2008 et tout récemment avec la crise sanitaire. On va essayer de comprendre ce qui dans la théorie économique peut expliquer le choix de cet indicateur qui ne peut pas être un indicateur qui n’a pas de légitimité empirique(mais théorique oui). Poids que la dette peut représenter pour l’économie, débat pour savoir s’il y’a un niveau au delà duquel le poids de la dette devient trop important. Ce débat s’est développer après la crise de 2008 lorsque les Etats étaient entrain de s’endetter pour relancer l’économie, pour corriger les effets de la crise. En 2010 deux économistes Reinhart et Rohof(?) : au delà d’un ratio de 90% la dette aurait des effets négatifs sur la croissance. Ces résultats étaient issus d’une étude et d’une comparaison entre pays. Ils ont fait une analyse en donnée de panel, ils ont croisés des données chronologiques pour plusieurs pays. Cet ouvrage a provoqué beaucoup de réactions puisqu’on voit les enjeux derrière cela. Des économistes du FMI ont fait de nouvelles études et ont démontrer que les résultats de R/R sont faux(contre-enquête). Puisque c’est si difficile à expliquer la soutenabilité de la dette, peut-être que ce n’est pas si grave. Difficile de prévoir à quel moment ça va arriver. Cela va prendre des formes différentes selon la catégorie de l’Etat. Dans le cadre des états qui n’ont pas accès aux marchés financiers, ces états ne vont simplement pas pouvoir continuer à payer le service de la dette. Les pays du tiers monde dans les années 90 : ont demandé des prêts pour payer le remboursement des services de la dette. Ces pays devaient rembourser en devise. Et dans les règles du jeu il y avait l’ouverture au commerce international. Ce fonctionnement là rendait indispensable l’ouverture au commerce international. Lorsque ces pays avaient des difficultés à exporter des biens et accumuler suffisament de devise ne pouvaient pas rembourser leur dette. Pour des pays qui ont accès aux marchés financiers, à quel moment considère on qu’il y’a crise de la dette souveraine ? Quand le pays n’a plus la possibilité de vendre des obligations et finalement il n’a plus accès aux marchés financiers(ils font grimper les taux d’intérêts pour acheter ces obligations). Cette hausse du taux d’intérêt est censé refleter une prime de risque : le risque que le pays ne soit pas soutenable. Les fondements théoriques qui expliquent ces règles du jeu : expliquer pourquoi en crise économique les états doivent rembourser et il y a une période d’austérité. Opposition entre un courant interventionniste(keynésien, post-keynésien) et un courant libéral (origine monétariste). Très vieux débat entre ces deux courants. Les fondements keynésiens : selon ce courant, il est justifié de soutenir l’activité économique par l’emprunt(dette souveraine). Pourquoi ? Comment ? -> investissement économique de l’Etat, soutient aux infrastructures, il faut le faire beaucoup dans les périodes de crise financière(plan Biden est un plan de relance de ce type). Le fond du problème est que l’Etat dépense. Idée selon laquelle l’Etat peut soutenir l’activité économique par l’emprunt. Comment Keynes justifie cette idée d’emprunter quand l’économie va mal ? Les ménages consomment de moins en moins et les entreprises anticipant cette consommation insuffisante ne veulent pas investir donc il y a une épargne vacante qui ne s’investit pas(c’est ça la récession selon K). Dans une conjoncture comme cela, le rôle de l’Etat est d’absorber cette épargne vacante et investir(au lieu du secteur privé). Il n’y a pas nécessité d’avoir une stratégie selon K, l’Etat ne va pas dépenser pour mettre en oeuvre une stratégie pour transformer mais juste pour dépenser. Il a cette idée de l’effet multiplicateur. Comment cet effet était-il expliquer ? Le revenu dans une économie est soit consommé, soit investir par des acteurs privés, soit par l’Etat. Et la consommation c’est une partie du revenu(le reste c’est de l’épargne). Et l’épargne soit c’est le secteur privé qui l’investit soit c’est le secteur public. Quand on utilise ces équations on obtient cette relation Y = I + G divisé par 1 - C. Il y a des variables et des paramètres(propension marginale à consommer ; ça se définit au niveau des individus et de leurs revenus). Plus on est riche, on ne peut pas consommer tout. Et on commse moins que quelqu’un de pauvre. Il reste de l’épargne et on va l’investir. Cette propension marginal à consommer est variable dans la population entre les individus et moins les gens ont de revenu et plus la propension marginale à consommer est élévé. Une politique publique d’emprunt à dépenser ça revient à augmenter pour emprunter les dépenses budgétaires. Quel va être l’effet ? On obitent que la variation du revenu est une fonction de la variation du budget (une fonction qui dépend de cette fonction marginale à consommer). Cela représente bien l’idée : la politique budgétaire saura d’autant plus efficace à l’augmentation du revenu que la propension marginale à consommer est élévé(et donc plus le revenu sera élévé). Lorsqu’il y’a recession c’est parce qu’il y’a trop d’inégalités dans la population. La politique budgétaire revient pour l’Etat à faire une redistribution en faveur de ceux qui ont une propension marginale à consommer la plus faible. “Politiques contracycliques” selon Keynes -> l’économie suit un cycle, la politique de K devrait lisser le cycle de l’économie. Pour lisser le cycle de l’économie -> investir dans les périodes de récessions et dans les périodes de surchauffe on doit mener des politiques restrictives(rembourser les emprunts que l’on fait). Les auteurs classiques et néo-classiquesn, on parle de la théorie de Barro-Ricardo. Barro > économiste du XX° et article intéressant en 1974. Il a développé un argumentaire contre les théories keynésiennes. En parlant pour décrire les politiques budgétaires “d’effet d’éviction” c’est le phénomène opposé à “l’effet multiplicateur”. L’effet d’éviction = ça ne sert à rien dans une période de récession que l’Etat emprunte pour investir, c’est une très mauvaise idée car ces soustraires à l’invetissement privé une partie des ressources. L’Etat n’est pas productif. C’est le secteur privé qui l’est. Il y a deux parties à cet argument d’abord Barro nie complètement cette distinction autour de la propension marginale à consommer dans la population(il parle d’agrégat, il anonymise les agrégats et ne s’intéresse pas à ces questions d’inégalités et de répartition du revenu). Par ailleurs, Barro en libéral s’appuie sur l’hypothèse des anticipations rationnelles, c’est la même école que la théorie des marchés financiers efficients. Selon la théroei de Barro-Ricardo : lorsque l’état emprunte pour dépenser et bien les agents privés qui ont des anticipations rationnelles vont simplement anticiper qu’il faudra payer plus d’impôts plus tard. Cette conception du fonctionnement de l’économie justifie le critère de la stabilité du poids de la dette. En période de croissance quand le PIB augmente, la dette peut augmenter. Mais au contraire quand on est en période de récession il faut laisser les ressources dans le secteur privé. Et là on justifie des politiques qui seraient pro-cycliques, l’Etat va dépenser beaucoup dans les périodes fast et dépenser peu dans les périodes de récession. Ce type de théorie peut être utiliser pour justifier une période d’austérité durant les périodes de récession. Conclusion : De manière générale, le point important est de comprendre les origines et le changement des règles du jeu. On peut concevoir le fonctionnement de l’économie comme un jeu, avec des acteurs pouvant changer de formes, changer d’objectifs. Parmi ces acteurs on peut distinguer “ceux qui consomment”(les ménages), “ceux qui détiennent les capitaux”(peuvent être les mêmems individus mais fonctions différentes, les entreprises intervenants dans le secteur financier, les banques, les investisseurs institutionnels et l’Etat. Parmi ces acteurs il y a ceux qui ne font que se soumettre aux règles et d’autre qui participent à leur définition. Les règles peuvent évoluer d’une période à l’autre et ce n’est pas toujours les mêmes acteurs qui contribuent à la définition des règles. Ces objectifs et ces stratégies peuvent varier d’une période à l’autre. Quelles étaient les règles du jeu jusque dans les uploads/Finance/ 21.pdf
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- Publié le Dec 25, 2021
- Catégorie Business / Finance
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