Sciences économiques et sociales Terminale ES Corrigés des exercices Rédaction

Sciences économiques et sociales Terminale ES Corrigés des exercices Rédaction : Michelle Courant Christian Malécot Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fi ns strictement personnelles. Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits. ©Cned-2009 © Cned – Académie en ligne PIB : Valeur des richesses créées pendant l’année par les résidents situés à l’intérieur du territoire national. PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA grevant les produits et droits de douane – subventions à l’importation. PNB : Valeur des richesses créées par les agents économiques nationaux. PNB = PIB + revenus reçus du reste du monde- revenus versés au reste du monde. Le PIB se décompose en PIB marchand et non marchand. PIB marchand = ensemble des biens et services marchands vendus à un prix qui couvre le prix de production. PIB non marchand = ensemble des services collectifs fournis par les administrations privées ou publiques à un prix inférieur à leur coût. Le PIB marchand est calculé à partir de la somme des valeurs ajoutées des entreprises (il représente 80 % du PIB). Le PIB non marchand est évalué à partir de l’ensemble des coûts de production (capital, travail, consom- mations intermédiaires). Le PIB réel, ou PIB en volume ou PIB à prix constants mesure la valeur de production déduction faite de la hausse des prix. Le PIB nominal, ou PIB en valeur ou à prix courants, mesure la production aux prix de l’année observée. Ainsi, si entre deux années le PIB en valeur est multiplié par deux mais que dans le même temps, les prix doublent, le PIB en volume (qui mesure la quantité produite) est resté constant. Pour calculer le PIB en volume : il faut diviser le PIB en valeur par l’indice des prix et multiplier le résultat par 100 ou le diviser par le coefficient multiplicateur . En 2000, le PIB en France était de 1441,1 milliards d’euros courants. En 2007, le PIB en France était de 1792 milliards d’euros courants. Entre ces deux années, l’indice des prix du PIB a augmenté de 12,5 % [soit indice 112,5 (base 100 en 2000), ou multiplié par 1,125]. Pour calculer le PIB de 2007 en euros constants de 2000, ou PIB en volume (c’est-à-dire inflation éliminée), vous devez effectuer l’opération : 1792/1,125 ou (1792 x 100)/112,5 résultat : 1592,8 milliards d’euros. Conclusion : entre 2000 et 2007, le PIB en valeur a augmenté de 24 %, l’indice des prix de 12,5 %, et le PIB en volume de 10,5 %. Ce document montre que les différences de revenus entre pays industrialisés et PED proviennent en partie d’une croissance plus faible en longue période.  L’indicateur choisi pour mesurer la croissance économique est le PIB en volume en dollars 1990, PPA. C’est le PIB à dollars constants de 1990, et en parité de pouvoir d’achat.  Évitez une réponse peu précise du type : le taux de croissance annuel moyen du PIB en dollars constants était 5,05 % en France sur la période 1950-1973. Une réponse de ce type serait sanction- née, au baccalauréat, pour son imprécision. Exercice 1 Exercice 1 Exemple Exemple Exercice 2 Exercice 2 251 orrigé des exercices Séquence 1 Corrigé séquence 1-SE01 © Cned – Académie en ligne Vous devez répondre : d’après l’OCDE, en France, entre 1950 et 1973, le PIB en dollars constants, parité de pouvoir d’achat, a augmenté de 5,05 % en moyenne par an.  La période 1950-1973 est une période de forte croissance économique, notamment pour les pays anciennement industrialisés.  La période récente peut être caractérisée de « croissance molle » : en effet on constate un ralentis- sement de la croissance.  Sur longue période, les taux de croissance des pays industrialisés sont supérieurs à ceux des pays en développement si l’on prend comme exemple les États-Unis et l’Afrique ou la Chine de 1820 à 1950. Mais cela reste moins vrai en comparant la France et l’Amérique latine ; la croissance n’explique qu’en partie les différences de développement.  Que signifient les chiffres entourés ? D’après La Banque mondiale, en 2004, le PIB par habitant, aux États-Unis, était environ 6 fois plus élevé que le PIB mondial par habitant. D’après La Banque mondiale, en 2004 le PIB par habitant, en Inde, était équivalent à un dixième du PIB mondial par habitant (soit dix fois plus faible). La richesse est inégalement répartie dans le monde du fait, notamment, d’une croissance plus ou moins forte par le passé.  Peut-on parler d’un rattrapage des pays du Nord par ceux du Sud ? On peut parler d’un rattrapage pour la Corée dont l’écart par rapport aux pays industrialisés s’est considérablement réduit. Exemple : écart par rapport aux États-Unis : 1974 = 1 à 8 (551/69), 2004 = 1 à 3 (669/232) Ce n’est cependant pas le cas d’autres pays (pays à faible revenu) qui connaissent une croissance faible, voire une diminution de leur PIB par habitant. Certaines inégalités tendent donc à se creuser. Les deux définitions de la notion de développement : – le développement correspond à l’ensemble des transformations économiques, sociales, démographi- ques qui accompagnent la croissance (urbanisation, industrialisation…) – le développement intègre l’idée de progrès (amélioration des conditions de vie, réduction des inéga- lités et de la pauvreté…)  Montrez que le Niger est moins développé que la Norvège Le Niger est moins développé que la Norvège car on constate que l’espérance de vie y est inférieure de 32,9 années ; le taux d’alphabétisation inférieur de 81,9 points ; le taux de scolarisation inférieur et le PIB par habitant en ppa 44 fois inférieur ; l’IDH est trois fois inférieur (0,292contre 0,956).  Pourquoi a-t-on inclus l’espérance de vie et l’instruction dans l’IDH ? L’espérance de vie et l’alphabétisation sont des critères qualitatifs du développement, qui mesurent l’amélioration des conditions de vie.  Pourquoi, en 2002, la Norvège se trouve-t-elle, en termes d’IDH, devant les États-Unis ? La Norvège se trouve, en termes d’IDH, devant les États-Unis car l’espérance de vie et le taux de scolarisation y sont supérieurs.  Que signifient les chiffres entourés ? En 1700, 82 % de la consommation des ménages était consacrée à l’alimentation contre seulement 14 % en 2005 en France. Le revenu par habitant a été multiplié par 28 entre 1950 et 2005 en France. Exercice 3 Exercice 3 Exercice 4 Exercice 4 Exercice 5 Exercice 5 Exercice 6 Exercice 6 Corrigé séquence 1-SE01 252 © Cned – Académie en ligne Corrigé séquence 1 – SE01 253  Quel lien peut-on faire entre l’évolution de la part de l’alimentation et celle du revenu ? La part du revenu consacré à l’alimentation diminue lorsque le revenu augmente (loi d’Engel).  Montrez que le développement transforme la consommation d’un point de vue qualitatif et quantitatif. Du point de vue quantitatif, le développement se traduit par une augmentation de la consommation. Du point de vue qualitatif, le développement se traduit par une transformation de la structure de la consommation (diminution de la part de l’alimentation, augmentation de la part des dépenses de loisirs…)  Quelle est la tendance générale de l’évolution de l’IDH depuis 1975 ? L’IDH a augmenté dans l’ensemble des pays.  Y a-t-il des exceptions ? En Afrique subsaharienne, l’IDH n’augmente plus depuis la fin des années 80.  Peut-on dire que les écarts de développement se réduisent ? Les écarts entre les pays à revenus élevés et ceux de l’Asie ont diminué (2,1 en 1975 et 1,6 en 2003) mais les écarts entre les pays à revenus élevés et ceux de l’Afrique subsaharienne se sont creusés (2,1 en 1975 contre 1,9 en 2003).  Comment définit-on le changement social ? Transformation durable, plus ou moins rapide, d’une partie ou de l ‘ensemble d’un système social.  Donnez, pour chaque notion soulignée, un exemple concret pouvant illustrer le changement social. Modes d’organisation : taylorisme, fordisme … Stratification : moyennisation de la société, déclin de la classe ouvrière. Comportements : hausse de l’union libre, hausse des divorces … Quelles sont les principales tendances du changement social ? – Mutations démographiques : allongement de la « jeunesse » et vieillissement de la population. – Modifications de la structure socioprofessionnelle : hausse du nombre de cadres, diminution des ouvriers, informatisation du travail. – Famille : transformations des modèles familiaux. – Féminisation du marché du travail. – pratiques culturelles : loisirs et vacances. – Stratification sociale et inégalités (augmentation aux États-Unis et diminution en France). – Place de la religion. – Criminalité : plus élevée aux États-Unis.  Quels sont les deux moyens de réduire la pauvreté ? La uploads/Finance/ al7se01tepa0009-corriges-des-exercices.pdf

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  • Publié le Oct 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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