ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT : Degré de qualité du résultat : RNC=Résultat exp

ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT : Degré de qualité du résultat : RNC=Résultat exploitation+Rt financier+Rt exceptionnel-Impôt sur les sociètés-Participation Bon Pas bon 95% 70% Rt exploitation Rt économique Le résultat doit être le plus proche possible de 100% 3% -25% Rt financier Rt éco. Le résultat doit être équilibré, au moins supérieur à 0. 2% 55% Rt exceptionnel Rt éco. Le résultat doit être moindre Le résultat économique est égale au Rt exploitation, plus le Rt financier, plus le Rt exceptionnel. Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) : A partir de ces soldes, on fait une décomposition du compte de ratio. •Marge commerciale : (MC) marge dégagée sur les ventes de marchandise ; ne concerne donc que les comptes de marchandises. C’est la différence entre ca que la marchandise a coûté et le prix auquel on l’a vendu. Marge sur les ventes nettes (707, 7097). Le coût d’achat=achats+frais accessoires sur achats+augmentat° de stocks. Marge=ventes nettes-achats •Production : ventes de produits finis et de services (comptes 70 sauf 707, déjà utilisé pour la marge commerciale) : production stockée (71), production immobilisée (72), produits partiels sur opération à long terme (73). Si la production=0, c’est que l’entreprise est uniquement commerciale. •Valeur ajoutée : Marge commerciale + Production – Consommation en provenance de tiers La consommation en provenance de tiers, c’est tout ce qui est acheté sauf les marchandises (déjà inclues dans la marge commerciale). Ce sont les charges externes. Elle concerne tous les comptes 60 (sauf 607, 6087,6037) et les comptes 61 et 62. La valeur ajoutée doit être positive. Le partage de la valeur ajoutée va être fait entre différentes personnes : _Les salariés : charges de personnel les charges de personnel ne doivent pas absorber + de 80% de la valeur valeur ajoutée ajoutée. _La banque : Charges d’intérêt le ratio doit être fait sinon il y a perte d’autonomie car endettement fort. V.A. _L’Etat : Impôts + Taxes + impôts sur les sociétés V.A. _Les actionnaires : Dividendes V.A. _L’entreprise : le reste , c’est à dire : 100%-autres pourcentages. Plus il en reste, mieux c’est. Avec le pourcentage que l’entreprise récupère, elle vit : elle paye ses fournisseurs et ses dettes, elle peut investir. Quand on parle d’un taux de croissance, on parle de la variation : VA(N)-VA(N-1) VA(N-1) Ce taux est à comparer avec les entreprises du même secteur et doit être positif. On peut également calculer la richesse apportée par chaque salarié : valeur ajoutée (moyenne). Effectif 1. •Excédent brut d’exploitation : L’EBE est un résultat d’exploitation hors politique d’investissement et de financement. Valeur ajoutée-Subvention d’exploitation-Impôts et taxes-Charges de personnel La rentabilité d’une entreprise se calcule ainsi : Exc.BExpl à comparer avec le secteur d’activité. ACTIF 2. •Résultat d’exploitation : EBE+autres produits+RAP d’exploitation et transp de charges-autres DAP-autres charges d’exploitation 3. •Résultat courant avant impôt : (RCAI) Rt exploitation+produits financiers-charges financières 4. •Résultat exceptionnel : (REX) Produit exceptionnel-charges exceptionnelles 5. •Résultat net comptable : (RNC) RCAI+REX-Impôt sur les sociètés-Participation C’est le RNC qui permet d’établir la rentabilité financière de l’entreprise : Revenu net comptable Capitaux Elle doit être supérieure à 6% (taux de rendement des placements sans risques •Résultat de cession des éléments d’actif : (plus value, moins value) PCEAC-VCEAC (Produit de cession des éléments d’actif/Valeur nette des éléments d’actif). 6. Capacité d’autofinancement : (CAF) •Capacité d’autofinancement à partir du résultat : CAF=RNC-DAP+VNC-RAP-PCEAC-QUOTE PART La capacité d’autofinancement, c’est : - Une trésorerie potentielle (car hors considération de délais de paiement) dégagée par l’activité. - Produits encaissables – charges décaissables (différents des décaissés et des encaissés, déjà en poche). Détail de la CAF : - RNC : produits – charges. Produits encaissables+produits non encaissables-(charges encaissables+charges non encaissables) - Charges non décaissables :tout comme le compte DAP(ou encore comme les comptes de cession, à aucun moment le compte banque n’apparaît. Les charges non décaissables comprennent toutes les charges sauf les DAP et la VNC (valeur nette comptable). Ces charges se trouvent dans les tableaux d’amortissement et au niveau des cessions. - Produits non encaissables :relatifs aux RAP (781, 786, 787), à la P.C.E.A.C, aux quote parts de subvention d’impôt virée au compte de résultat (777 ou 131 quand l’entreprise obtient une subvention d’impôt). Il y a obligation de virer une partie de la subvention au compte de résultat de manière à étaler l’imposition. Pour imposer cette subvention, l’entreprise doit progressivement la porter au compte de résultat par le biais du compte 777. 13 777 X X •Capacité d’autofinancement à partir de l’EBE : On calcule à partir de l’excédent brut d’exploitation tout ce qui est encaissable et décaissable. EBE+transferts de charges+autres produits-DAP-autres charges(que l’on prend parce qu’elles sont décaissables) +produits finis (sauf 786)- charges financières (sauf 686)+produits exceptionnels (sauf 787, 777, 775)-charges exceptionnelles (sauf 687, 675)-participation-IS On affecte le résultat de la CAF ainsi : -soit on met en réserves (cad que le résultat reste dans l’entreprise) -soit on distribue des dividendes aux actionnaires. ANALYSE DU BILAN : Bilan financier : (ou analyse liquidité) L’analyse financière n’est pas une science exacte. Il faut porter un jugement sur la santé de l’entreprise. Les outils pour établir le bilan financier changent d’une entreprise à une autre. Qui utilise le bilan financier ? souvent les banques mais aussi les entreprises. Le bilan financier permet de mettre en évidence la liquidité de l’entreprise. Le grand principe du bilan financier, c’est de partir du bilan normal mais après affectation du résultat ; de prendre ensuite les valeurs nettes de l’actif ; et enfin de séparer ce qui a plus d’un an de ce qui a moins d’un an dans l’actif et dans le passif. On appelle Fond de Rendement Financier : - Passif de +1an-Actif de +1an - Actif de –1 an – dettes de –1 an 7. •Séparation de l’actif de +1 an et de l’actif de –1 an : En principe, l’actif immobilisé a plus de un an car il fait partie des biens durables. En principe, l’actif circulant a moins de un an car ces biens sont non durables. - actif de +1 an : actif immo (net) – part des immos fin.de –1 an+part de l’actif circulant de +1 an - actif de –1 an : actif circulant (net)- part de l’actif circulant de +1 an+ part de l’actif immo de –1 an. 8. •Séparation du passif de +1 an et du passif de –1 an : Les capitaux propres ont forcément plus de un an, sauf la part de résultat qui va être distribuée sous formes de dividendes. On sépare les dettes qui ont +1 an et celles qui ont –1 an. 9. •Retraitement des éléments fictifs : Les éléments sont considérés comme fictifs lorsqu’ils ne sont pas vendables, ils n’ont pas de valeur marchande. Exemple : les frais de recherche et de développement. Ils sont mis en immobilisations incorporelles. Les frais d’établissement sont amortis sur 5 ans . C’est une façon d’étaler la charge que de la mettre en immobilisation, mais en aucun cas on ne peut la vendre. C’est le cas également lorsque l’on fait des gros travaux. Ces charges pèsent sur le résultat : on décide donc d’étaler la charge. On les porte en charges à répartir (CAR) par un transfert de charges. On procède pour cela à une régularisation par le biais du compte 681 (Dotation aux Amortissements et aux Provisions). Parmi les éléments fictifs, on trouve encore les Provisions pour Risques et Charges non justifiées (assimilées à des réserves), les primes de remboursement des emprunts obligatoires, les écarts de conversion de l’actif (ECA), les écarts de conversion du passif (ECP). Tous ces éléments fictifs ne seront pas pris en compte dans le bilan financier. On les enlève de leur compte d’origine : - frais d’établissement, à ôter de l’actif immobilisé de +1 an. - CAR, ECA,…à ôter des comptes régularisations. On ne les prend nulle part car ils n’appartiennent ni à l’actif immobilisé, ni à l’actif circulant. - ECP, à ôter du compte de régularisation du passif (à ne prendre nulle part non plus) - Provisions pour risques et charges non justifiées, à ôter des comptes de Provisions pour R. et Ch., à ne prendre dans aucun compte car ils ne font partie ni des capitaux propres ni des dettes, mais appartiennent quand même au passif. Tous les actifs fictifs sont à retrancher des capitaux ; tous les passifs fictifs sont à additionner aux capitaux. Exemple : le capital non appelé (KNA), différent de l’actif immobilisé, dans une rubrique à part. 10. •Les effets escomptés non échus :(EENE° Ce sont des éléments qui sont hors du bilan. Lors de l’escompte, la traite est transmise à la banque, donc elle sort du bilan. En principe, le client doit dorénavant payer directement la banque. Juridiquement, l’entreprise reste responsable pour son client. Par prudence, dans le bilan financier, on va réintégrer la créance non échue. On va faire comme si l’escompte n’avait pas eu lieu. On remet donc les EENE aux créances de moins de 1 an et on les rajoute CBC (concours bancaire courant, correspondant uploads/Finance/ analyse-financiere-et-compta-analytique.pdf

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  • Publié le Oct 30, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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